"Tuer pour vivre sans vivre pour tuer"

Dépité par tout ce que je venais d'apprendre et le choc que cela m avait fait. Tous mes idéaux s'effondrèrent. Mon maître n'était il qu'un Barbare sanguinaire, un guerrier qui voua sa vie au mal ? J'en avais les larmes aux yeux en quittant le manoir du marais.

- Pourquoi, pourquoi m était il apparu bon et généreux alors qu'il n'était que vices et haine ?

Mon esprit n'avait plus envie de combattre, je me sentis gagner par la colère...Que dis-je... la haine !!!

Toute ma vie j'ai du faire couler le sang pour le plaisir d un roi qui n’était autre que le frère de mon maître, et maintenant que je j'étais libre et que je croyais combattre pour la paix et l harmonie entre les peuples et leur guilde....j'en étais tout autant dégouté.

Les guildes les plus puissantes n'ont eu d'ambition que de gouverner ce monde ou de le construire selon LEURS idéaux et non ceux du peuple.

Je comprenais alors mieux qu'elle avait été la raison de ma solitude. Fut-ce ma bêtise ou ma naïveté ou plutôt le sentiment de certains de m avoir considérer comme un imbécile sans que je ne m'en rende compte. Moi qui était devenu prêtre comme mon maître que j’ai toujours connu comme tel, j’avais envie de lui ressembler et qu’il soit fier de moi.

L'aura de mon épée devint de plus en plus pourpre de même que mon aura

Je ne suis qu'un monstre, un imbécile qui croyait à l'union des peuples. Je me suis trompé. Je ne vois pas pourquoi certains continuent à vivre si ce n'est pour faire souffrir les autres...J'ai beau avoir essayé... le respect sur ces terres n'est voué qu’a la puissance de la personne et la crainte qu’elle inspire aux autres.

prenant ma tête dans mes mains je me mis à verser des larmes de rage

une voix dans ma tête se fit entendre

- Imbécile !! comme si tu ne l avais jamais su...a trop espérer tu as finis par en payer le prix, la mort seras ta seule voie à présent mais elle ne te soulagera pas pour autant...Laisses moi prendre le dessus…succombe à la haine toi aussi…Tu es un monstre, un démon, laisse le s’exprimer, laisse moi ton corps, olympius doit mourir

- JAMAIS je ne dois pas

- Pourquoi cela ? laisses toi aller…J’ai déjà inscris ton nom sur le livre noir de ta guilde…Je gagne des batailles et il est temps de gagner la guerre à présent…LAISSES MOI PRENDRE LE DESSUS MAINTENANT…


- Je suis olympius disciple de Gradius et ... NAAAAAAN TUEEEEEEZ MOIIIIIII JE NE VEUUUX PAS SUCCOMBEEER....PITIEEEEEEE TUEEEEEEZ MOIIIIIII. SI VOUS M ENTENDEZZZZ TUEEEEZ MOIIIIII

- GRADIUS ? Celui la même qui tortura nombre de gens pour le plaisir du roi Eclat de rires tu mourras ne t en fais pas, c est prévu. Tu es déjà sous mon emprise à présent mais tu ne le sais pas encore…Bonne sieste olympius et n espères pas te réveiller cette fois…Tu as accumulé bien trop de haine en si peu de temps…Mais je vais en faire bon usage et en tirer toute ma puissance.

N'ayant plus foi en l humanité, mon aura devint totalement pourpre, mes cheveux blanchirent, et mes yeux devinrent rouge écarlate. Une armée de sauterelles vint se présenter à moi.

- AH AH AH moi Abaddon, dont le nom signifie la destruction, ange de l'abime dont cette clé m'en fais le gardien...je vais soigner ce mal par la destruction de ceux qui en ont déjà provoqué l'avancée par leur comportement.

éclate de rire

- Olympius n'aspirait qu'a un monde de paix et vous l'en avais dégouté...Il reviendra peut être à lui mais il faudra que les peuples ne fassent qu'un et combatte pour ce qui est juste....Autant dire que cela est impossible au vu de ce qui est sur ces terres.

s'adressant au ciel

- ARCHANGE MICHAEL...TU AS ECHOUE JE SUIS A NOUVEAU LIBRE éclat de rire

A peine revenu à la vie, je commençais mon office et mon travail de destruction. Avec la clé qui me fut confiée, j’ouvris le puits de l'abîme, et du puits monta une fumée comme celle d'une grande fournaise ; le soleil et l'air furent obscurcis par la fumée du puits.

Et de la fumée sortirent vers la terre : des sauterelles, et un pouvoir leur fut donné comme le pouvoir qu'ont les scorpions de la terre.

Je ne leur donnais pas l'ordre de les tuer, mais les hommes devaient être torturés, et cette torture serait comme celle d'un homme attaqué par un scorpion.

Et en ces jours-là, les hommes chercheront la mort et ne la trouveront pas ; ils désireront mourir et la mort les fuira.

Ces sortes de sauterelles étaient semblables à des chevaux équipés pour la guerre ; sur la tête, elles avaient comme des couronnes dorées, et leurs visages étaient comme des visages humains.

Elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme celles des lions.

Leurs poitrails étaient comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes était comme celui de chars à plusieurs chevaux courant au combat.

Elles ont des queues comme celles des scorpions, ainsi que des dards. C'est dans leur queue que se trouve le pouvoir de faire du mal aux hommes.

Pendant que mon armée œuvrait selon mes ordres. Je restais posté en haut d une colline surplombant les terres de Subirion. Vêtu de la même armure qu'Olympius, ma cape claquant au vent, l'épée REQUIEM sorti de son fourreau arborait une couleur pourpre aussi extrêmement intense que la haine que j'éprouvais pour toute forme de vie.

Cheveux au vent avec mon heaume sous le coude je contemplais les moindres régions de Gwo pour qu'aucune ne reste intacte après mon passage.

Les bruits de pas d'un destrier s’approchèrent de moi et un homme s'adressa à moi. Il s'agissait du cavalier sombre.

- Abaddon, qu'es tu en train de faire ? Aurais-tu oublié ta mission.

Ne bronchant pas d'un poil mais arborant un air contrarié et irrité la discussion fut alors relancé.

- Je sais ce que j ai à faire, je n'œuvre que pour la destruction. Quand j en aurais fini rien ne m'empêchera de vous détruire et vous enfermer dans le puit de l'abime.

- Encore faudrait il que tu en sois capable. Mais du moment que tu n'oublies pas ta mission alors tout ira pour le mieux. Nous n'hésiteront pas à te tuer dans le cas contraire mais il n y a aucune raison pour cela car tu appartiens aux ténèbres

- Vous vous trompez, je n'appartiens pas aux ténèbres, je suis les ténèbres. Je vais corrompre des gens dont un dont je suis sûr qu’il succombera. Il est imbu de sa personne, stupide et égoïste. Le simple fait de lui promettre plus de puissance devrait suffire à l’exciter et à succomber. Et c’est un lâche par-dessus le lot. Il tuera les siens facilement et pourra nous être utile pour tuer la population comme en temps normal

Le cavalier s'éloigna avant de disparaitre en me riant 'un air moqueur et à la fois satisfait.

L'apocalypse n'est qu'a ses débuts et Dimanche elle sera terminée

Le jour tant attendu arriva, posté en haut d'une falaise avec mes frères, j observe patiemment le peuple de Subirion s'organiser. Tous ces petits groupes rassemblés en divers point est une aubaine...Cela me fera moins de monde à aller traquer.

Soudain, Magma et ses cavaliers arrivèrent tuant tout sur leur passage. Ce qui m amusa beaucoup.

- humm que fais la résistance ? Sont-ils si mauvais que cela ? Zut, je ne risque pas d espérer que ces abrutis de magma avec cavaliers et le peuple de Subirion s'entretuent ?...BOUGEZ VOUS UN PEU !!! serrant les dents

Pour que sa victoire soit totale, Magma cria et appela son armée des ombres et que cela aille plus vite

D'un mouvement de tête je fis signes à mes frères dont celui que j’avais parlé au cavalier de la dernière fois pour qu'on aille rejoindre Magma. Une fois posté devant lui notre carnage fut total. Accumulant les meurtres, je regardais constamment Magma...Il devra mourir avec le peuple de Subirion mais je devais réfléchir a un plan...et vite

Quelle ne fut pas ma surprise quand fut venu le moment d'arriver à la ferme de Gwo. Une armée entière rassemblée en un seul et unique point. Cet endroit est symbolique, c est ici que par deux fois je devins Abaddon.

L'apocalypse s'abattit et nombre de gens périrent sous nos coups mais les forces s'équilibrèrent au point que même Magma soit en difficulté. Malgré leurs ardeur les cavaliers moururent et Magma finit par y rester...Seuls avec mes frères nous luttions mais sans intérêt. Le peuple de Subirion était trop nombreux...même s'il n arriverait en rien à me tuer

Tournant les talons pour battre en retraite un misérable osa m'interpeler derrière moi, à sa voix je reconnus encore ce Dashan

- retourne toi misérable, et fais moi face...tout n’est pas encore finit.

- ah quoi bon, tu n'en vaux même pas la peine.mais après tout je ne suis pas à un meurtre prêt me retournant

- Je veux te défier en duel et vaincre

- riant aux éclats toi alors, t es bien naïf.souhaites-tu toujours protéger ces terres. Elles ne sont que corruption et haine, ah quoi bon vouloir les protéger. Je n'œuvre ni pour le bien ni pour le mal mais pour la destruction, nous sommes donc semblable toi et moi...viens et rejoins moi il n est pas trop tard.

Dashan me donna ses explications en rajoutant une phrase qui m'étonna. C'était celle ci

- Je combats pour Subirion mais ce jour je combattrais aussi pour Olympius et le ramener à la raison, il ne mérite pas le sort que tu lui fais

- Qu...Quoi...tu souhaites le ramener à la raison, mais c est impossible car il faudra me tuer et je suis beaucoup trop fort pour toi.

- Qu'importe ta force, je vais tout faire pour le ramener à la raison car beaucoup tiennent à lui même s'ils ne le montrent pas...Je ferais tout pour cela dussè-je en mourir

Le duel s'engagea mais mes mouvements furent lents et inefficace, ma vue se troubla...par des larmes ? Non c'est impossible...mon corps se raidit et j'en tombais sur les rotules créant ma surprise....

- Pourquoi...pourquoi ne me haïssez vous pas ? POURQUOIII recevant un coup derrière la nuque


Ouvrant les yeux, je vis mon épée REQUIEM dans ma main droite teinté d'une lumière azur pâle. Je savais qu'elle était la vérité à mon sujet à présent. Je ne suis qu'un misérable hanté par l'esprit d Abaddon...Je compris donc que le meurtrier de mon maître n'était pas le roi mais moi même…Pourtant j ai bien vu le roi transpercer l’épaule de mon maître…Cela m’aurait il mit dans une haine immense, aurais je achevé mon maître ?

Regardant le ciel, les larmes aux yeux, je sentis des hommes en armures s'approcher, des incantations prononcées et des arcs se tendre dans ma direction. Je souris alors avant de prononcer une ultime phrase

- Je n ai jamais failli dans mes missions et aujourd'hui je paye l'échec de celle d 'Abaddon...Jamais défaite n'aura été plus magnifique. Subirion peut vivre en paix et moi rejoindre les enfers...

M'évanouissant de fatigue et accablé de tristesse et de honte, j'étais prêt à mourir si cela pouvait remettre le monde dans l'ordre et apaiser la colère de certains dont j ai tué les frères et les sœurs.

Sentant mon corps lourd et allongé, les yeux encore fermés je pensais être mort dans l’attente de recevoir mon jugement dernier et sa sentence inéluctable pour les meurtres que j’avais perpétré. Cependant, comment était-il possible que je sente mon corps dans ce cas ? Seule l’âme s’élève, le corps lui meurt.

Ouvrant les yeux petit à petit je vis une nonne à coté de moi souriant de me savoir vivant et soupirant de soulagement. Je n’étais pas enfer mais dans la crypte en bas de l’église. Me relevant, je vis que mes blessures avaient été guéries, quant à mon armure et mon épée REQUIEM, elles étaient encore en ma possession. La bonne sœur en pleurerait presque de joie de me savoir en vie…à ma grande surprise après le carnage que j avais provoqué en ayant succombé à l’esprit d Abaddon.

- Mon père, comme je suis heureuse de vous savoir encore parmi nous. Nous avions tellement eu peur que vous mourriez

- serrant les poings et les dents Il aurait peut être mieux valu non ? que se passera t il si je redeviens ce monstre ? Tout le monde le sait et personne ne m’a tué. Seriez vous donc stupide au point de vouloir risquer vos vie et…

La bonne sœur n’attendit pas que je finisse ma phrase et me gifla si fort que ma tête se tourna vers la droite sous l’effet de la frappe et que j’en ressentis la douleur. Elle pleura mais son regard était noir de colère et de reproche à mon égard pour avoir souhaité être mort.

- Comment pouvez-vous tenir de pareils propos mon père ? Comment pouvez-vous dire que votre mort serait bénéfique pour le peuple de Subirion, pour ceux qui vous font confiance et pour notre Eglise ? Abaddon est mort, vous n’êtes pas ce démon…et ça tout le monde le sait…et s’il venait à revenir alors il sera vaincu à nouveau. Nous avons besoin d’Olympius mon père…Je vous préfère tel que vous êtes, mais vous semblez toujours si tourmenté. J’aimerais tant que vous soyez….heureux.

- plaquant le revers de ma main sur ma joue pour calmer la douleur Vous êtes bien naïve…Si Abaddon refait surface, je doute qu’il puisse être vaincu…Il s agit de l’un des anges de l’Apocalypse, gardien du puit de l’abime et qui plus est doté d’une puissance de destruction phénoménale…Alors qui pourrait bien vouloir placer une once d’espoir sur ma personne ? Qui serait prêt à vouloir courir ce risque ?

- Moi mon père. Tout comme beaucoup de gens. Alors que vous étiez vaincu, un jeune guerrier parlant avec éloquence et un squelette vous ont ramené ici tandis que des mages veillaient à vous soigner pour que vous ne succombiez pas tandis que des guerriers dégageaient la route menant à l’église en tuant des monstres…Mon père…ne croyez pas être seul, acceptez l’aide de chacun et portez haut les valeurs que sont les vôtres

- Dashan, Skull…soupirant dans un sentiment de dépit Pauvres fous…Me faites vous donc tant confiance pour prendre un tel risque ? Que Dieu vous donne raison ou vous pardonne votre orgueil de croire en moi.

- Ce n’est pas de l’orgueil mon père. Faire confiance aux autres, croire en eux et espérer sont autant de preuve qui font que nous sommes humains. Pour ma part j ai toujours cru en vous mon père, depuis le premier jour où vous êtes arrivé. A présent restez ici vous reposer, je retourne à l’étage m’occuper de la réception des dons. Rejoignez-moi quand vous irez mieux

La nonne me laissa seul dans la crypte et partit à l’étage. L’esprit tourmenté et surpris par le discours qu’elle m’avait tenu, je m’allongeais les bras en croix, fermant les yeux et repensant à tout ce qu’elle m’avait raconté. Soudain j’entendis une voix.

- Lève toi Olympius…Je ne te savais pas si paresseux

Me relevant d’un bon et faisant un pas en arrière pour être à bonne distance pour combattre au cas où l’occasion devait se présenter je répondis à l’individu après avoir sorti REQUIEM de son fourreau dont l’aura et la lame étaient azur.

- Qui êtes-vous ? Vous semblez me connaitre mais la politesse veut que l’on se présente avant d’entamer une discussion.

L’individu était encapuchonné et ne laissa pas entrevoir son visage. Je n avais même pas sentis sa présence. Il me répondit

- Je suis celui qui a changé le destin de ton maître GRADIUS…Je suis…

Mon sang ne fit qu’un tour avant que je ne lance la charge contre l’individu sans lui laisser le temps de finir sa phrase. Pourtant un violent coup de vent se présenta en face de moi et me propulsa directement et violemment contre un des murs de la crypte avant que je ne m’écroule face contre terre.

Me relevant, je fus stupéfait quand je vis l’individu qui avait enlevé son capuchon et le drap l’entourant. Cet être était très grand, vêtu d’une armure grisâtre et doré étincelante de lumière. Il portait à la main une épée semblable à la mienne dont la lame et l’aura était d’un azur éclatant et très vif.

Ce qui me frappa furent les 8 ailes qu’il avait déployé dans toute sa splendeur provoquant ainsi le souffle qui me mit à terre. Il en possédait notamment 4 à l’arrière de son corps dépassant de son armure. Son visage était carré indiquant sa puissance, il arborait des teintes de gris et de rouge et jaunâtres pour représenter le soleil et la lumière. Il me parla à nouveau et engagea la discussion

- Je suis l’Archange MICHAEL, commandant de l’armée céleste et gardien des portes de l’Eden. Je comprends ta colère mais GRADIUS était celui que tu as toujours connu. Il arrive à chacun de commettre des erreurs, GRADIUS a su tirer les leçons des siennes.

- Vous êtes donc celui qui avait rencontré mon maître dans le cachot après sa victoire face à l’empire d’Astérion…Vous devriez savoir que je possède l’esprit d’Abaddon en moi

- Je le sais, de la même manière qu’une partie de mon âme se trouve en toi et en beaucoup d’autres personnes en ce monde. Les esprits d’Abaddon et le mien sont particulièrement vifs chez toi…mais je t’expliquerais cela un autre jour. Le temps presse. Il est temps que tu grandisses un peu et apprennes à mieux comprendre les autres plutôt que de te baser sur des préjugés. Je veux que tu te mettes au service de Gwo dans un premier temps et que tu cesses de ne t’en remettre qu’à toi-même…Pour ton entrainement au maniement des armes je m’en occuperais et te raconterais tout ce que tu dois savoir.

- Et si Abaddon refait surface ? En devenant plus fort mon corps qui lui sert d hôte sera encore plus destructeur que jamais tournant le dos à MICHAEL Et si j échoue ?

- Abaddon tire sa puissance de la haine qu’on lui voue en plus de celle qui s’accumule en toi au fil du temps. Plus cette haine grandit moins tu peux la contenir et quand elle explose elle libère l’esprit d Abaddon. En l’absence de cette haine, Abaddon n’a plus aucune force et se meurt. C’est pourquoi Dashan l’a vaincu, bien que plus faible, il ne te voua aucune haine et l’esprit d’Olympius non plus n’en éprouva aucune envers lui. Accumulés, vos absences de haine l’un envers l’autre a suffit à vaincre Abaddon…marquant une pause Abaddon t a toujours haïs, il en a même été jusqu’ à écrire ton nom sur le livre noir indiquant les ennemis à abattre…mais c est sans importance, tu dois avancer à présent et cessez de ne compter que sur toi-même. Je viendrais à toi quand j’estimerais que tu seras prêt…sinon je n aurais d autres choix que de te tuer…

Me retournant pour lui faire face, MICHAEL avait déjà disparu. L’esprit plus serein, je montais à l’étage rejoindre la bonne sœur en arborant un large sourire.

- Mon père vous voila remis, vous souriez ? Quelle joie de vous savoir heureux. souriant

- Merci ma sœur vous êtes toujours là pour trouver les mots justes…Cependant, si mes lèvres sourient, mon cœur ne cesse pas de pleurer pour autant des larmes de sang pour tout les crimes commis et… pour le reste voyant la nonne baissant la tête et prenant un air triste Mais à présent je vais mieux…je DOIS allez mieux. Pour moi, et pour ceux qui croient en moi.

La nonne reprit le sourire et m’accompagna à la fontaine de Gwo. De là je pus constater une nouvelle bâtisse dont l’accès se fait depuis un pont derrière l’auberge où réside Berguelket. Ma curiosité fut grande et j’engageais la discussion avec la nonne.

- Dites moi ma sœur, quel est ce nouveau bâtiment ? Il n’existait pas avant mon dernier départ de Gwo.

- Il s’agit de la prison de Gwo, aussi appelée « les murs de la honte ». Les assassins, criminels sans foi ni loi, sans honneur massacrant jusqu’ à des enfants pour leur plaisir et se sentir fort si ce n’est invincible en le gueulant haut et fort sans scrupule. Leur puissance relative leur a fait perdre la raison mais c est le seul moyen qu’ils ont pour se donner de l’importance alors qu’ils n’inspirent que de la pitié. L’un d’eux accuse Abaddon d’être responsable de ce qu’il est devenu et d’un autre côté il dit assumer ce qu’il est. Il a perdu toute sainteté d’esprit…D’ailleurs à peine sorti de prison ce même personnage fait tout pour y retourner.

- Etre envahie par la puissance rend aveugle et fou en plus et surtout stupide pour restez correct... Mais la justice se doit d’être aveugle pour être la plus forte possible. Tant que cette dernière reste aveugle et ne louche pas Subirion pourra vivre en paix…réfléchissant Si Berguelket a instauré ce bâtiment et puni ces misérables j’imagine qu’il n’a pas instauré de peine de prison à perpétuité… Que voulez vous ma sœur ? Si cela sied à certains d’aller en prison c’est peut être que certains prisonniers doivent apprécier de se revoir sous les douches

- choquée Mon père comment osez vous ? D aussi viles pensées émanant d un prêtre.

- éclatant de rire Ne soyez pas choquée ma sœur, je vous promets de bien me tenir devant les fidèles. C’est promis

Demandant à la nonne de retourner à l’Eglise, je pris la direction de l’auberge de Gwo. Pénétrant dans l’enceinte de la bâtisse, je vis Berguelket entouré par différents membres du conseil de Gwo. M’avançant et interrompant leur réunion, je mis genou à terre avant de m’incliner. Je m’adressais alors à Berguelket

- Je vous salue Berguelket, Grand maître de Gwo. Je vous prie de bien vouloir excuser mon intrusion. Je suis venu ici pour me mettre à votre service. Ma force et mon âme seront vôtre. Gwo aura besoin d’un maximum de puissance pour tenir tête au danger qui nous guette, c’est pourquoi je souhaiterais combattre à vos cotés et rejoindre vos rangs et votre guilde parmi vos membres des troupes d’élite.

Alors que se tenait le conseil que j’avais convoqué, un individu osa le perturber de part son arrivée. Bien qu’il s’agisse du prêtre de Gwo récemment venu depuis le portail d’Isélia, il n’en demeurait pas moins cet être ignoble qui avait participé à la dernière bataille aux côtés de Magmar face aux habitants de Gwo.

Cette pourriture se présenta à moi comme si de rien n’était et me fis part de sa demande. J’en devins furieux même si je pouvais ressentir dans son regard toute sa sincérité et sa loyauté.

[i]-Misérable…Vous ne manquez pas de culot de venir vous présenter à moi et vouloir rejoindre « ma guilde ». En tant que chef de ce village, je ne dirige aucune guilde et n’en appartient à aucune. Mon rôle est de diriger et de protéger les habitants de Gwo avec autorité et justice.[/i]

La menace des érudits était grande et leur escorte armée très puissante. L’aide de ce guerrier à la fois prêtre pourrait être bénéfique par la suite. Je lui fis part alors de ma décision.

[i]-J’accepte ta demande et t’incorpore dans la garde de Gwo jusqu’à ce que je décide de t’y exclure ou que tu meures. Tu me devras obéissance et respect dans l’objectif de protéger chaque villageois. Ta première mission commence dès ce soir. Sous les ordres du Capitaine, tu devras participer à la chute des érudits et récupérer leur parchemin ainsi qu’écraser leur escorte équestre.[/i]

N’appréciant pas trop Olympius, je le lui fis savoir

[i]-Je n’ai aucune confiance en vous pour le moment, je n’oublie pas que vous porter le démon Abaddon en vous tout comme je n’oublie pas vos talents de guerrier loyal et juste. Si vous réussissez, Gwo sera sauvé pour un temps. Si vous mourrez, Gwo sera débarrassé de la menace que vous constituez…Dans les deux cas, Gwo y gagnera en tranquillité.[/i]

Les paroles de Berguelket furent sévères et critiques à mon égard… mais tellement justes. Ayant accepté ma demande, je fus d’office incorporé dans la garde de Gwo et ma première mission ne se fit pas attendre.

Sous les ordres du capitaine, le reste de la garde de Gwo et moi-même partîmes à la rencontre des érudits dont la puissance de leur escorte armée était réputée phénoménale…Les habitants de Gwo en avait déjà fait l’amer expérience lors de la bataille face à Magmar.

Une fois les ennemis en ligne de mire, la bataille s’engagea et fut d’une rare violence. Les combats furent âpres, difficiles et meurtriers de part et d autres. Participant aux combats avec mes nouveaux coéquipiers, je ne pus empêcher la mort de certains d’entre eux. Pour ma part, j avais subi nombres de blessures plus ou moins graves mais pas suffisamment pour passer de vie à trépas.

Une fois l’escorte anéantie, les érudits se dispersèrent avec leur parchemin en main. Nous avions accompli une partie de la mission mais la menace était toujours présente. La nuit étant tombée, il fallu attendre l’aube avant de se lancer à la poursuite des fuyards. Un jeune cavalier d’une vingtaine d’année partit rejoindre le village de Gwo à cheval pour faire part des événements dans un rapport de cette nuit à notre chef Berguelket.

Dans l’attente que le jour se lève, un campement fut dressé et des soins prodigués aux blessés dont je faisais parti. Des soldats montèrent la garde pour guetter l’éventuelle arrivée de renforts ennemis…qui n’arrivèrent jamais.

Au petit matin, nous rentrâmes tous au village. Berguelket semblait fier de ce que nous avions accompli en dépit d’avoir laissé les érudits s’échapper avec leur parchemin. Il avait dépêché les habitants de Gwo pour finir notre travail dont nous avions effectué la tâche la plus pénible et la plus périlleuse en éliminant l’escorte équestre.

Ne souhaitant pas rester sur un échec, je partis à vive allure à la recherche des érudits. Certains obtinrent des parchemins de leur côté. Me concernant, je réussis à croiser la route de quelques érudits dont je leur pris les parchemins des mains. N’ayant pas dormi la veille ainsi que quelques jours auparavant, je fus gagné par la fatigue mais heureux de participer à cette quête personnelle visant à protéger chaque habitant de Gwo.

De retour dans le village, je remis les derniers parchemins manquant à Berguelket. Exténué, je m’assis à même le sol, les jambes tremblantes par l’effort et la fatigue mais avec le sentiment du devoir accompli. Me voyant dans un piteux état, Berguelket me lança une bouteille de bière que je bus « cul sec » en me souriant.

Il décida alors de consigner les parchemins dans l’Eglise de Gwo dont j’étais le prêtre et le gardien…Avais-je gagné la confiance de mon nouveau chef ?

Plusieurs jours passèrent depuis cet événement avec les érudits dont leur tentative de résurrection de Magmar fut un échec grâce à l’intrépidité des habitants de Gwo.

Le temps ensoleillé, le ciel sans nuage, les fleurs écloses et la quiétude ambiante me rappelait à quel point vivre en temps de paix pouvait être bon pour l’âme. Profitant d’un moment de calme, je m assis sur le banc prés de l’église avec ma tenue de prêtre observant le ciel avant de me replonger dans mes souvenir après avoir fermé mes yeux.

- soupir Iris... si tu savais à quel point je souffre…

C’est alors qu’une voix se fit entendre. Elle ne m’était pas inconnue et le pire fut que je n’avais là encore même pas senti sa présence.

- Bonjour Olympius. C’est une belle chasse que tu as mené avec le peuple de Gwo contre les érudits à la récupération de parchemins.

Ouvrant les yeux et redressant ma tête pour voir l’individu, je vis à nouveau l’archange MICHAEL vêtu de son armure céleste mais avec son épée dans son fourreau. Il se montrait au grand jour sans porter de capuchon ou autre tissu pour dissimuler son identité. Je lui répondis pour entamer la discussion.

- Salutations MICHAEL, les parchemins sont en lieu sûr à présent montrant l’église d’un geste de la tête. Je suis au service de Berguelket pour protéger Gwo et ses habitants au péril de ma vie s’il le faut…regardant MICHAEL droit dans les yeux Je pense être en mesure de connaître la vérité sur mon compte ainsi que sur GRADIUS.

- faisant mine de réfléchir hmmmmm NON !!! Désolé mais il est encore trop tôt. Tu as encore du mal à garder ton calme même si tu y arrives au prix de gros efforts. Aussi, je vais devoir mettre ta patience et ton calme à rude épreuve et te confier une mission.

- frustré Attendre encore !!! je veux connaître la vérité alors pourquoi attendre ? Et que faites vous de mon entraînement ? Vous aviez dit vouloir faire de moi quelqu un de plus fort non ? à moins que cela ne fut que du vent comme votre attaque.

- Levant les yeux au ciel avant de soupirer Ces hommes font preuve d’une telle impatience et d’orgueil s’adressant directement à moi Ton entraînement va bientôt commencer. D’ailleurs, je vais à présent te confier un partenaire dont tu devras t’occuper.

MICHAEL sortit une petite boite de son armure et mis la main dedans avant de faire une grimace et de retirer sa main

- Aiiiiie sale bête, elle m a mordu….regardant Olympius en souriant désolé pour ce contre temps, j essaye d attraper ton nouveau partenaire sourire crispé

Une petite voix se fit alors entendre

- Lâche moi, imbécile je veux rester dans ma boite, laisse ma queue tranquille et astique toi plutôt la tienne…Lâche moi grognement

Prenant une mine déconfite il remit sa main dans la boite et la retira en conservant sa main fermée. Puis il tendit son bras dans ma direction avant d’ouvrir sa main paume tournée vers le ciel. Ma surprise fut totale

- Quoi ?! c est ça mon partenaire ? Un hamster ? regardant MICHAEL avec surprise Vous plaisantez j’espère pointant mon visage très proche de celui du hamster Il est même trop petit pour qu’il puisse me rassasier en le mangeant tapotant le hamster avec plusieurs coups de mon index

Vexé le hamster me répondit

- Peuh, et c est ça mon nouveau maître…un homme en robe…en pleur Je veux une gonzesse comme maîtresse, avec de gros nichons bavant mais pas un homme en robe me dévisageant pas une tarlouze

- surpris Mais…mais…ce hamster parle


- Evidemment que je parle…pauvre con…Pas futé en plus le maître, s en rendre compte que maintenant


- contrarié Dis donc sale bête, je te prierais de revoir ton vocabulaire, voyant le hamster me tirer la langue Grrrr sale bête…je vais le rôtir et le manger en hors d’œuvre. Parlant à MICHAEL Mais quelle est cette mission et à quoi va me servir ce truc pointant le hamster du doigt

MICHAEL ayant observé la scène ne put s’empêcher de rire sous cape avant de me répondre après avoir ri aux éclats.

- Ce hamster s’appelle « Euro », il l’esprit perverti et très porté sur l chose en plus de n’être qu’un sale petit égoïste. Sa qualité essentielle est de pouvoir mettre à mal le calme et la patience de n’importe qui. Il t’aidera à te maîtriser si tu veux réellement ne pas succomber à la haine et redevenir Abaddon…Si tu désires toujours tenir ta parole et rester Olympius.

MICHAEL posa alors le hamster par terre. Ce dernier tourna autour de moi et chercha à me mordre. Je l’écartais en le poussant gentiment avec mon pied. MICHAEL continua alors son discours

- Tendant une bourse remplie de gyps Tien Olympius. Il s’agit d’une bonne partie de l’argent du tronc des pauvres de l’église que la nonne m’a remise pour la mission que tu devras remplir avec Euro. me confiant la bourse de gyps La nonne connaissait déjà mon existence sur ces terres. Elle me servait d’avant-garde pour te surveiller. Aussi, tu devras me rapporter une potion spéciale comme une potion X que te donneras un génie de la lampe sans céder à la colère. Il se situe dans cette direction pointant en direction du nord est Tu auras assez d argent pour aller passer des nuits dans des auberges pour l aller et le retour. Je t attendrais dans la crypte de l’Eglise. A présent va t’équiper et commence ta mission.

Le hamster posa alors une question

- Dites moi l’emplumé, il faut chercher un objet comme la potion X….serait-ce un objet nommé film X par hasard ?

Se croyant sérieux, cette bestiole se retrouva seule. MICHAEL s’étant volatilisé et moi déjà à l’intérieur de l’église enfilant ma tenue de combat parmi les nonnes effectuant des prières. Le hamster lança alors une dernière discussion avant notre départ.

- Maitre, maitre tarlouze…Vous croyez que les nonnes sont encore vierges ? Je me porte volontaire pour vérifier se dirigeant vers les nonnes pour regarder sous leur jupe

- Attrapant le hamster avant qu’il ne dépasse les bornes Ecoutes moi sale bête, t as intérêt à te tenir tranquille ou tu me serviras d’éponge.


Le hamster grogna et nous partîmes alors en route vers une mission de la plus haute importance.