Comme dans un rêve...

Le sol est gelé sous mes pieds nus
J’arpente seule la salle des prières
Ô froids soient les os et les chairs
Comme un souffle nouveau sur ces êtres vaincus

Qui donc ose défier la mort ?
Qui donc ose fabuler la vie ?
Assassiner l’aurore
Braver les interdits


Au fond il y a ce livre je le sais,
J’ai peine à le lire, pourtant j’ai vu
Ce qu’il adviendrait de moi si jamais j’en usais
Ce qu’il adviendrait de moi si jamais je le laissais

Jamais peut-être je n’aurais dû
Mais à l’omniscience qui peut prétendre ?
Car dans cet ouvrage j’ai mis mon âme
Pour qu’à jamais la mort soit vaincue

Pour cet affront je fus chassée
Et l’Ordre loin de moi me maudit
Comme dans un rêve à présent j’écoule les heures
Et plus rien, non plus rien ne m’offre saveur

Lève les mains et acclame la tourmente
Toi qui rêve d’une immortalité ardente
Ô froids soient les esprits et les cœurs
Ô froides soient les mains de ceux qui jamais ne meurent.

J'ai de la peine quand je vous vois remuer dans votre sommeil,
Il y a un morceau dans votre esprit, dans votre rêve,
Une partie occultée par un tas de feuilles mortes,
Un espoir d'amour qui se cache derrière ces yeux fermés,
Une autre personne, un étranger se trouve,
Une silhouette floue près de la porte,
Il est facile de dire je t'aime lorsquon ne le pense plus.

Je frémis quand vous embrassez ma joue.
Je vous trompe en vous souriant, quand je vous vois.
Je n'ais qu'en véritable apparence celle d'un mouton solitaire,
Je reste un moment à vous comtempler puis je détourne mes yeux vers les planches.

Au fond d'un coffre j'y ais caché des lettres d'excuse,
Et il ya quelque chose que je n'ai pas encore eu le courage de dire
Ce crime est parfait car ils n'ont jamais suspectés
Celui que vous avez aimés a menti et tout prévu.

Alors chérie derrière mes yeux
Une autre personne, un étranger se trouve, un criminel même.
J'espère qu'un jour je rembourserai pour mon crime...

Je n'ai jamais pensé que je verrais,
Un oiseau descendre d'un un arbre,
Toujours sur une jambe qu'il est le seul,
Bien que les frissons d'hiver, le fasse frémir jusqu'à l'os.
Aucune plumes tombent dans de la neige congelée,
L'oiseau solitaire va-t-il chanter ?
Mais que ce que peut lui apporter la procrastination ?
On le verra demain, je crois...

Une plume tombe en décomposition,
Certaines personnes passent, mais ils n'en disent rien,
Pas même un mot pour mettre à l'aise cette âme qui passe,
Je souhaite vraiment qu'ils disent pour une fois,
Comme c'est un beau jour d'hivers!
Quand un groupe de personnes sans vie jettent les plumes de l'oiseau
Sur le sol souillé de traces de pas.

Un petit trou sous la neige,
Pour toujours c'est là le corbeau,
Une victime au coeur d'hivers glacés,
Tant vie et la mort ont joué leur rôle,
Considération cela ne coûte pas beaucoup,
Pourtant, je suis le seul à toucher,
L'oiseau dont la vie ne valait pas beaucoup parmis tant d'autres,
Et l'enterrer dans le froid.

Cette nuit je mets en sommeil, brisé,
Dans laquelle les ombres ne sont que nuage,
Ils ont formé de petites plumes dans mon esprit,
Tomber pour toujours, piégé dans le temps,
Alors que les oiseaux noirs ont transformés le ciel en la nuit,
Interrompu que par les oiseaux de blanc,
Et à travers ma fenêtre brillait la lumière,
Du soleil du matin.

Aujourd'hui je un simple passant,
Pour voir des plumes qui tombent du ciel,
À la fois sombre et terne de la propagation des plumes,
Comme l'hiver dresse sa tête hideuse,
Avec la scène d'hier déprimante,
Tous les autres oiseaux semblent vouloir,
Pour voler à l'endroit où le soleil va briller,
Et l'hiver ne vit plus.

Mais il ya des oiseaux qui restent autour,
Lorsque l'hiver arrive, ils tiennent leur terrain,
Les oiseaux dont les chants apporteront le bonheur,
Ils chantent tous les jours mais pas la nuit,
Les mésanges, cardinaux, moqueurs aussi,
Les Jays qui portent la plus pure robe bleu,

Bien que les hivers sort en est jeté soient sans coeur,
J'espère seulement qu'ils dureront,
Qu'ils trouvent un abri contre le froid
Que le sol au-dessous n'est jamais sale,
Avec des plumes qui sont à la fois terne et lumineux,
Un corps sans âme au milieu de la nuit,
Brillant écarlates en plein jour,
Aucune vie n'est jamais inutile...

C'est donc tout ce que je peux obtenir ?
Des gouttes de sang ? Un coeur brisé ?

C'est dont ce à quoi mène d'aimer une femme ?

c'est ainsi que vous dites "je t'aime"?
En me trompant ? En s'amusant à séduire les autres ?
voilà comment vous rembourser ma confiance ?
Avec un regard silencieux lorsque j'attends votre réponse ?

Est-ce que vous le vouliez ?
Ma vie en ruines ?
Mon cœur, semblant être transpercer par des tessons de verre ?
Est-ce le genre d'avenir que vous réservez à tout ceux qui vous aime ?

Quand même ivre mort je continuais à vous déclarer ma flamme dans mes rêves éthérés
N'était-ce rien ?
Fantômatique sentiment ?
Votre sourire ? Le baise-main ? Votre amour ?
Etait-ce juste un acte d'une comédie tragique ?

Ou bien vous vouliez un autre jouet ?
Notre amour, nos vies, nos cœurs ?
Voulez-vous m'aimer ?
Comme je suis ?
Voulez-vous me tuer..?

Votre sourire est mon poison,
Le sang maudit qui est le mien,
Me laisse toujours présager le doute quand à vos sentiments,
Et comme à chaque fois je revais mon masque d'imbécile,
Un imbécile fidéle à lui-même,

C'est la question de plusieurs
Et réponse d'un.

Amusez-vous,
Prenez le risque, profitez du moment
Ayez une bonne respiration comme celle du nouveau-né,
Au-delà de la ressemblance et de l'obscurité,
Là où grotesque rime avec lumineux,

Et maintenant utilisez votre voix,
Remplissez la d'un vide,
De celui qui vous fait tout oublier,
Oubliez qu'est-ce que vous fûtes,
Ce que vous croyez avoir été,

Une voix revenu,
Goûter ces sensations,
Posez votre choix,
C'est votre malédiction.
Votre décision maudite au goût sucré de victoire...

Le visage que vous voyez est le visage que je veux que vous voyiez,

Le visage que vous voyez est le visage que vous vouliez voir,

Le visage que vous voyez est le visage qui est souvent le masque,

Mon vrai visage, le visage que je vois est celui que vous ne voudriez pas voir,

Mon visage est un visage de tristesse et de douleur,

Mon visage est celui que je cache au monde chaque matin où je me réveille,

N'est-ce pas là ce que la majorité des lâches font ?

Je fais de l'usage un masque pour cacher la douleur,

Je fais de l'usage un masque pour cacher la tristesse,

Je porte le masque donc vous croyez que je suis heureux et libre.

Je regrette que je ne puisse pas enlever le masque pour chaque pépite de vie que j'aperçois.

Et pourtant même maintenant je porte toujours ce masque.