2010-02-21 00:46:08
[b][font=Verdana][color=darkmagenta] Il fut un temps, ou l’exil n’était point de mise. Il fut un temps, ou encore une étrange quiétude dominait le vent. Il y a de cela encore quelques Lunes cette liberté surveillée m’était donnée. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? J’ai donné mon âme, j’ai donné mon corps, ce ne fut que pur choix. Ils n’ont pas compris ce que le vent leur soufflait. Ils n’ont pas entendu la pluie s’esquiver. Il ont juste vu le feu encercler la terre. Les flammes dansant sur une parcelle de glaise.
Qu’auraient ils donc voulu que je fasse ? Que je me plie àleur désir, que je ne discute guère leurs envies ? Il n’en est point ainsi. Ils me connaissent si bien pourtant. Comment cela est-ce donc possible ? Qu’ils n’ont su lire en le ciel constellés de multitudes d’étoiles.
Juste écouter, juste regarder et ressentir les éléments.
C’est àla hâte que j’ai embarqué mes maigres affaires, empaquetée en vitesse. En pleine nuit. La lune s’est faite maitresse de l’obscurité, elle m’a permis de ne point m’égarer. Pourtant, la forêt je le connais bien. Cependant, lorsque le soleil s’éteint derrière une colline et que le noir absolu envahi tout l’horizon, alors, les Bois ne sont plus ce qu’ils peuvent être durant la journée. J’en suis consciente. Mais la fuite ne peut attendre.
C’est avec un gout amer que je m’enfonce dans la forêt. Un affront me fait payer làune fuite qui n’aurait du avoir lieu. Du moins, pas si tôt. La lune bientôt se dissimulera derrière les longues branches des arbres millénaires. Si grand, si haut… Plus rien ne saura me guider àtravers cette épaisse végétation. Aucun choix réel ne s’offre àmoi. J’avance alors àl’instinct. Sentant quelques odeurs par ci, regardant parfois l’ombre des chênes s’allongeant par là. Mais ou vais-je ? Point ne sais en réalité. Probablement arrivera le moment, ou complètement perdue et désorientée, je vais devoir m’arrêter, n’ayant que pour seul refuge une tanière ou encore un amas de feuilles. N’ayant que pour seule arme une dague datant d’un héritage ancestral. Aussi j’attendrai la mort sagement et docilement. Va-t-elle donc s’apercevoir que je me cache ?
Je n’en suis point là, pas encore, mais le temps me rattrape et la nuit aussi. Cela fait des longues heures que je m’ébats dans ces Bois. Le soleil n’est guère encore prêt àse lever. En cet instant, je sais qu’il me faut me voiler loin des regards concupiscents des bêtes qui rôdent en leur territoire. Quelle direction ? Tout droit ? Le chemin se fait réellement sinueux. A droite ? Non, je ne dois pas m’y rendre. A gauche alors. C’est le seul chemin qui s’ouvre àmoi en vérité.
Je m’engage prudemment, l’œil vif et l’esprit méfiant. Des bruits s’éveillent, comme une voix d’outre-tombe gémissante. Je reconnais bien làce qui hurle ainsi. Ce que j’ai vu dans les arcanes noirs se révèle sous mes yeux attentifs. Le ton change, et c’est le sourire aux lèvres que je m’avance tout droit d’où proviens le son. Il m’indique juste le chemin àsuivre pour ne point être àdécouvert pour le reste de la nuit. Enfin, j’aperçois une embouchure dans la roche. L’ouverture n’est point grande, aussi je serai bien mieux là, qu’a même le sol sur un amas de Lichen.
Je lance un regard derrière mon dos. Quelque chose s’approche, rien de visible, non, autre chose. Une fois assurée que rien n’est àmes trousses alors je m’enfile àl’intérieur de l’étrange fissure. Je vais rester jusqu’àl’aube. Et ensuite seulement je reprendrai la route, cela me laissera une bonne distance entre ceux qui me cherchent et ma nouvelles destination. Eux, ne s’arrêtent guère la nuit, Ils sont trop habitués. Tout comme je le suis. C’est pour cela que je vais attendre patiemment que les premiers rayons du soleil pointent àl’horizon.
Je reste sur mes garde, qui sait, un étranger pourrait bien parvenir jusqu’àmoi. Je suis àl’abri, certes, néanmoins, par un mystérieux hasard qui me dit que personne n’ai eu vent de cette cache ?
Mon peuple ne le saurait. C’est certitude.
Y a-t-il un village un peu plus loin ? Probablement …
Je m’autorise ày songer.[/color][/font][/b]
Qu’auraient ils donc voulu que je fasse ? Que je me plie àleur désir, que je ne discute guère leurs envies ? Il n’en est point ainsi. Ils me connaissent si bien pourtant. Comment cela est-ce donc possible ? Qu’ils n’ont su lire en le ciel constellés de multitudes d’étoiles.
Juste écouter, juste regarder et ressentir les éléments.
C’est àla hâte que j’ai embarqué mes maigres affaires, empaquetée en vitesse. En pleine nuit. La lune s’est faite maitresse de l’obscurité, elle m’a permis de ne point m’égarer. Pourtant, la forêt je le connais bien. Cependant, lorsque le soleil s’éteint derrière une colline et que le noir absolu envahi tout l’horizon, alors, les Bois ne sont plus ce qu’ils peuvent être durant la journée. J’en suis consciente. Mais la fuite ne peut attendre.
C’est avec un gout amer que je m’enfonce dans la forêt. Un affront me fait payer làune fuite qui n’aurait du avoir lieu. Du moins, pas si tôt. La lune bientôt se dissimulera derrière les longues branches des arbres millénaires. Si grand, si haut… Plus rien ne saura me guider àtravers cette épaisse végétation. Aucun choix réel ne s’offre àmoi. J’avance alors àl’instinct. Sentant quelques odeurs par ci, regardant parfois l’ombre des chênes s’allongeant par là. Mais ou vais-je ? Point ne sais en réalité. Probablement arrivera le moment, ou complètement perdue et désorientée, je vais devoir m’arrêter, n’ayant que pour seul refuge une tanière ou encore un amas de feuilles. N’ayant que pour seule arme une dague datant d’un héritage ancestral. Aussi j’attendrai la mort sagement et docilement. Va-t-elle donc s’apercevoir que je me cache ?
Je n’en suis point là, pas encore, mais le temps me rattrape et la nuit aussi. Cela fait des longues heures que je m’ébats dans ces Bois. Le soleil n’est guère encore prêt àse lever. En cet instant, je sais qu’il me faut me voiler loin des regards concupiscents des bêtes qui rôdent en leur territoire. Quelle direction ? Tout droit ? Le chemin se fait réellement sinueux. A droite ? Non, je ne dois pas m’y rendre. A gauche alors. C’est le seul chemin qui s’ouvre àmoi en vérité.
Je m’engage prudemment, l’œil vif et l’esprit méfiant. Des bruits s’éveillent, comme une voix d’outre-tombe gémissante. Je reconnais bien làce qui hurle ainsi. Ce que j’ai vu dans les arcanes noirs se révèle sous mes yeux attentifs. Le ton change, et c’est le sourire aux lèvres que je m’avance tout droit d’où proviens le son. Il m’indique juste le chemin àsuivre pour ne point être àdécouvert pour le reste de la nuit. Enfin, j’aperçois une embouchure dans la roche. L’ouverture n’est point grande, aussi je serai bien mieux là, qu’a même le sol sur un amas de Lichen.
Je lance un regard derrière mon dos. Quelque chose s’approche, rien de visible, non, autre chose. Une fois assurée que rien n’est àmes trousses alors je m’enfile àl’intérieur de l’étrange fissure. Je vais rester jusqu’àl’aube. Et ensuite seulement je reprendrai la route, cela me laissera une bonne distance entre ceux qui me cherchent et ma nouvelles destination. Eux, ne s’arrêtent guère la nuit, Ils sont trop habitués. Tout comme je le suis. C’est pour cela que je vais attendre patiemment que les premiers rayons du soleil pointent àl’horizon.
Je reste sur mes garde, qui sait, un étranger pourrait bien parvenir jusqu’àmoi. Je suis àl’abri, certes, néanmoins, par un mystérieux hasard qui me dit que personne n’ai eu vent de cette cache ?
Mon peuple ne le saurait. C’est certitude.
Y a-t-il un village un peu plus loin ? Probablement …
Je m’autorise ày songer.[/color][/font][/b]