2010-02-07 21:29:11
Je m'approche de la Taverne, silencieuse et discrète. Je me demande encore si je vais y entrer. Du dehors, je peux entendre la joyeuse pagaille qui y règne. La foule boit, crie et chante parfois ! Mes oreilles rougissent à l'évocation de la fille d'un pirate et de ces aventures.
Je m'arrête sur le seuil. Deux individus sortent en se soutenant mutuellement, et vont bruyamment se soulager dans les buissons. Je profite du bazar pour entrer rapidement et me mettre dans un coin.
Observant les participants qui vantent leurs exploits, j'ai le temps de me remémorer les événements de ces derniers jours. Cela avait plutôt bien commencé, quand je croisais la route d'un vieil ennemi. Le cruel avait attenté à ma vie à plusieurs reprises. Ce ne devait pas être son jour de chance, ces derniers temps mon esprit avait été porté par un sentiment d'excitation et de changement. L'air était lourd, et je profitais de ces conditions pour appeler la foudre sur lui.
J'aurais pu passer mon chemin. J'aurais peut-être du. Je ne me reconnais pas vraiment ces deniers temps, au vu des émotions violentes qui m'assaillent parfois. Mais, le bougre ne veut pas abandonner. Je sens une douleur intense et l'air crépite. Il voulait me surprendre de dos. Rassemblant mes dernières forces, j'arrive à retourner un ultime éclair, qui suffit à le terrasser.
Dépenaillée et percluse de douleur, je rentre au village où j'espérais passer une journée paisible.
Vain espoir. Aujourd'hui un petit gredin ose voler, sous mes yeux, un présent de Dame Marie. Rien n'y fera, aucune parole ne semble arriver entre ses oreilles. Alors, malgré mes courbatures, je me remet en chasse. Et, Ô surprise, c'est un clone que j'abats dans un premier temps. Quand je trouve enfin l'original, il détale en couinant, et ose, non seulement nier les faits, mais aussi accuser, dans des gémissements abjectes, un petit garçon qui se trouvait avec nous.
En toute sincérité, je les plaints, car leurs âmes ne seront jamais reconnues par les ancêtres, et devront errer seules dans les ombres.
Finalement, je n'ai pas d'humeur pour les palabres ce soir. Me glissant discrètement entre deux mages, je m'approche du comptoir, et y dépose le bout de papier.
Je repart dans le nuit comme j'étais venue. Certaines choses peuvent se passer de paroles
[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=427642Liberatio1.png][img]http://img10.hostingpics.net/pics/427642Liberatio1.png[/img][/url]
Je m'arrête sur le seuil. Deux individus sortent en se soutenant mutuellement, et vont bruyamment se soulager dans les buissons. Je profite du bazar pour entrer rapidement et me mettre dans un coin.
Observant les participants qui vantent leurs exploits, j'ai le temps de me remémorer les événements de ces derniers jours. Cela avait plutôt bien commencé, quand je croisais la route d'un vieil ennemi. Le cruel avait attenté à ma vie à plusieurs reprises. Ce ne devait pas être son jour de chance, ces derniers temps mon esprit avait été porté par un sentiment d'excitation et de changement. L'air était lourd, et je profitais de ces conditions pour appeler la foudre sur lui.
J'aurais pu passer mon chemin. J'aurais peut-être du. Je ne me reconnais pas vraiment ces deniers temps, au vu des émotions violentes qui m'assaillent parfois. Mais, le bougre ne veut pas abandonner. Je sens une douleur intense et l'air crépite. Il voulait me surprendre de dos. Rassemblant mes dernières forces, j'arrive à retourner un ultime éclair, qui suffit à le terrasser.
Dépenaillée et percluse de douleur, je rentre au village où j'espérais passer une journée paisible.
Vain espoir. Aujourd'hui un petit gredin ose voler, sous mes yeux, un présent de Dame Marie. Rien n'y fera, aucune parole ne semble arriver entre ses oreilles. Alors, malgré mes courbatures, je me remet en chasse. Et, Ô surprise, c'est un clone que j'abats dans un premier temps. Quand je trouve enfin l'original, il détale en couinant, et ose, non seulement nier les faits, mais aussi accuser, dans des gémissements abjectes, un petit garçon qui se trouvait avec nous.
En toute sincérité, je les plaints, car leurs âmes ne seront jamais reconnues par les ancêtres, et devront errer seules dans les ombres.
Finalement, je n'ai pas d'humeur pour les palabres ce soir. Me glissant discrètement entre deux mages, je m'approche du comptoir, et y dépose le bout de papier.
Je repart dans le nuit comme j'étais venue. Certaines choses peuvent se passer de paroles
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