Les récits d'Eärithrandel

[color=SaddleBrown][i]Parcourant les plaines éclaircit par quelques lueurs argentés filtrant à travers les nuages. Je vagabondais de-ci de-là sans savoir vraiment où j'allais... Je semblais marcher sans but, mais une idée se déplaçait sinueusement à travers mon esprit... Le temps semblait vraiment mort, pas un bruit, ni même celui de mes pas. Un linseuil de brouillard semblait recouvrir l'horizon, pourtant je ressentais l'envie le plaisir même, d'ôter la vie à qui oserai se mettre en travers de ma route. Une chose est sur ce ne serait pas ce soir... Enfin les premières lumières de la ville commençaient à s'élever au loin dans le ciel, encore cinq mille pas et je serais proche de mon but. Le bâton en main et ma sacoche garnit d'herbe médicinales, de fioles de poison, sans oublier bien sûr de prendre les antidotes adéquats.

J'avançais maintenant d'un pas lent, digne d'un mort vivant, la capuche fermement posée sur la tête de façon à ce que l'on ne remarque pas mon visage... Les grandes et impressionnantes portes de la ville était à présent derrière moi, je regardais un peu partout ou plutôt n'importe où en cherchant la brasserie du "Nécromancien joufflu" où je trouverais bien un ancien camarade avec qui bavarder. Malheureusement il suffit d'un instant pour que les ennuis fassent leurs apparitions, une dizaine de solides gaillards se tenaient devant moi, prêt à me dépecer, mon drôle accoutrement devait sûrement faire de l'effet escompté, enfin bon me voilà a présent dans de sale drap ! Je tentais donc une feinte : [/i][/color]

[b]- Bonsoir les gars, je cherche la taverne de la Tasse ébréchée.[/b]

[color=SaddleBrown][i]Autant prendre une autre destination vue la situation actuelle. Un silence de plomb s'installa... L'un des hommes pris enfin la parole :[/i][/color]

[b]- Tu à l'air bien vaillant pour un minus dans ton genre. Des sourires moqueurs se dessinèrent sur leur bouche édenté.[/b]

[color=SaddleBrown][i]Ils commencèrent lentement a se diriger vers moi. Sans attendre un probable encerclement, je pris mes jambes à mon cou ! Les petites rues de cette ville était parfaites pour semer un groupe d'assaillants. En quelque seconde j'avais réussi a mettre deux pâtés de maisons entre mes ennemis et moi. cette rue n était pas éclairée par les reflets lunaires, je vus cette auberge au nom étrange : l'auberge du prêtre cul-de-jatte, je décidais donc d'y passer la nuit, le lendemain serait sûrement plus calme. Et comme dit le proverbe : La nuit porte conseille.[/i][/color]

[color=SaddleBrown][i] Après cette longue nuit de sommeil, je revêtis de ma tunique ainsi que de ma fidèle sacoche, elle avait autant voyagé que moi ! Ma seule compagne dans toutes ces épreuves. Me sortant de situations délicates. Je pris mon instrument natale, il me serait bien utile dans mes aventures. Me voilà enfin prêt, je descendis les escaliers de l'auberge et prit la direction du comptoir afin de payer la note. Une fois ce détail trivial accomplit je pris le sentier de l'aventure.

L'air était frais, le soleil montrant des lueurs qui semblaient se diviser dans la rosée matinale, les arbres semblaient apprécier ces quelques rayons. Leurs branches paraissaient s'étirer vers l'astre solaire. En pleine saison printanière, une foule dispersée sur la place appréciait la quiétude du matin. Leur sourire béat m'infligeait un haut le coeur, l'idée me démangeait de leur coudre la bouche. Détruire cette pauvre ville en quelques heures, des pierres s'abattant sur leur existence futile. Mais ma monture attendait, aussi impatiente que moi. La nuit précédente lui avait laissé amplement le temps de se reposer et de prendre des forces. Ce qui n'avait pas été le cas pour certain, comme cette rixe à la taverne. Quelle bande de raisins ! Avant de prendre la route, une visite s'imposait à mon camarade. Sa demeure ressemblait à un caveau immonde, sans parler de cette nauséabonde odeur. Ce vieux fou se tenait là, immobile son corps posé à même le sol près du feu. Peut m'importe le temps est une chose trop précieuse pour en perdre : [/color][/i]

[b]- Dit donc, tu ne vas pas rester ici sans rien dire pendant une journée ?[/b]
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L'homme parût sans vie quelques secondes puis il pivota sur lui-même.
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[b]- Mon "vieil" ami, l'elfe ! Quel malheur t'amène ? [/b]
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La bassesse de ce plafond maintenait l'odeur à hauteur de mon nez.[/color][/i]

[b]- Je viens te dire au revoir mon frère, je repars sur mes terres natales. Retourner sur mon continent qui est à coup sûr un champ de bataille qui va me tourmenter. Néanmoins, il le faut.[/b]
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Je ressentais la peur sur le visage de cet humain décrépit, je pris mon grimoire en main histoire de le rassurer.[/color][/i]

[b]- Asher ! Ne fais pas ton vieux rabat-joie, tu sais que grâce à ma nature première, je ne peut que monter en puissance et l'ombre est à mes côtés. Bientôt les mortels ouvriront enfin les yeux pour voir le Soleil disparaître derrière la lune, il ne restera que l'ombre ! Fait moi confiance, je sais que Diale doit à coup sûr être dans un sale état, mais je me dois de rejoindre le reste de mes amis et ce charlatan contrôlant la population avec ses pouvoirs ![/b]
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Un rictus se lisait sur un visage de vieillard, il semblait beaucoup mieux tout d'un coup.
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[b]- Je sais que tu es bien entouré, cependant les défenseurs de la lumière seront prêtes à tout pour arrêter une personne telle que toi. De toute manière le choix est fait, pas besoin de chaparder là pendant des heures. Mais alors laisse-moi te préparer un petit quelque chose.[/b]
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Le nain de par sa taille, non de caractère alla se fourrer dans son capharnaüm à la recherche d'une chose dont lui seul connaissait l'emplacement, puis le voilà qui me montra quelques herbes :
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[b]- Voilà de quoi te soigner en cas d'urgence, je sais que toi aussi possède le don de la nature. Mais mes remèdes seront plus efficaces ![/b]
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Je pris la peine de remercier mon cher Asher, en lui laissant une petite bourse. Maintenant fin prêt j'embarquais sur ma monture ma carriole me suivant à une distance de sécurité. La route sera longue, mais je suis sûr d'y parvenir... [/color][/i]