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Tales Of Subirion Forum

"Tuer pour vivre sans vivre pour tuer"

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286 Posts sur Forum
2009-05-04 21:42:41
"Tuer pour vivre sans jamais vivre pour tuer ». Cette seule phrase, sans pour autant être une devise, suffit à résumer ce qu’est devenue ma vie depuis ce fameux soir. Mon nom est Olympius et il me fût donné par mon père adoptif quand il me trouva aux portes de son église.

Vivant sous la protection du roi d’Isélia que je méprise plus que tout au monde, je ne dois sa reconnaissance et mon salut qu’à mon aptitude au combat que je dois à mon feu maître d’arme. Ce dernier fut lâchement assassiné par ce souverain que je suis contrains de servir sous peine de mort.

Destiné à vivre pour les autres sans concession, je suis amené à vivre pour satisfaire les caprices d’un souverain désireux de voir et savoir les opposants à son régime éliminés. Le royaume d’Isélia avait ce tyran à sa tête obnubilé à l’idée de voir les frontières de son royaume sans cesse repoussées. La puissance militaire d’Isélia était immense et terriblement efficace. Rares sont les royaumes ennemis ayant été capable de retenir nos assauts pendant plus de 2 nuits.

Devenu mercenaire à la botte de celui que je devais appeler « Maître », ce dernier me récompensa toujours pour les missions accomplies par des bourses pleines d’or. Toutes mes missions furent remplies avec succès dans la mesure où un échec se serait soldé immédiatement par ma mise à mort.

Pensant que je finirais par échouer tôt ou tard, je suscitais de plus en plus de crainte aux vus de mes succès qui ne cessaient de croître tout comme le nombre et la difficulté des missions à accomplir. Une seule avait une importance à mes yeux, celle de tuer cet être infâme, je ne devais en aucun cas mourir tant que le roi d’Isélia serait toujours en vie.

J’aurais pu le tuer à mainte reprise et facilement mais ce dernier avait tout prévu. Si jamais il venait à mourir, sa garde royale devra aussitôt me condamner à mort pour que mon âme le serve même dans l’au-delà. J’ai beau être l’un des meilleurs gardes et mercenaires du royaume, si ce n’est le meilleur, seul face à une armée ma mort serait ma seule issue. Je devais me résigner à souhaiter et désirer ardemment une longue vie à celui dont je voulais la mort.

Croyant de moins en moins en une présence divine ou aux miracles, je me mis à bénir ce saint jour que Dieu a fait. Sans savoir d’où cela venait, un immense portail était apparu non loin du royaume d’Isélia. Le roi envoya des troupes mais aucune n’est jamais rentrée.

Notre souverain fut agacé et se montra très colérique, il savait que s’il envoyait ses meilleurs hommes, nos défenses seraient amoindries et les royaumes contigus finiraient par nous envahir. Des esclaves, des hérétiques, des gueux, des mendiants et prisonniers de guerre non encore exécutés furent contraint de traverser le portail…sans résultat. Amusé par la situation, je sollicitais une audience auprès de notre roi.

Avançant jusqu’au trône royal ou siégeais « mon maître » je mis un genou à terre baissant la tête. Ce dernier prit la parole.

-Relèves toi olympius. Dis-moi plutôt l’objet de ta visite et prestement je te prie.

-me relevant Maître, je souhaite explorer ce portail et vous rapporter un nouveau succès aux nombreuses missions déjà accomplies

Le roi devint furieux et laissa éclater sa rage

-Misérable chien galeux, tu souhaites échapper à mon emprise en procédant de la sorte. Tu es mon meilleur mercenaire mais je ne te fais aucunement confiance. Je sais que tu souhaites ma mort mais jamais tu n’auras ta liberté.


-Maître, nous n’aurons bientôt plus aucun esclave ou prisonnier à envoyer traverser ce portail esquissant un sourire quant aux gardes et mercenaires déjà envoyés, il ne s’agissait là que de la vulgaire piétaille. Un immense empire aussi puissant que le notre se trouve peut être derrière le portail et pourrait vouloir nous envahir. En outre, vous devriez savoir que porter une épée ne fait pas forcément de vous un guerrier.


-Comment oses tu me manquer de respect énervé. Je suis le plus grand roi que cette terre ait comptée et ce portail suffit à semer le trouble dans mon esprit. gros soupir. Très bien, vas et traverse ce portail. Tu me feras un rapport durant la durée de ton périple et éliminera les armées adverses s’ils en existent. Si jamais tu venais à échouer, tu le paieras de ta vie.

Equipé de mon armure et de mon épée je me dirigeais jusqu’au fameux portail qui effrayait tant de monde. Lançant un dernier regard autour de moi sur le royaume d’Isélia, je finis par entrer et me diriger vers l’inconnu. Une force m’attira dans une autre dimension et sentais mes forces me perdre peu à peu jusqu’ à perdre connaissance…Non ma mission n’est pas encore finie, je ne dois pas mourir pas maintenant
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286 Posts sur Forum
2009-05-10 09:34:49
Reprenant mes esprits progressivement, je compris avec soulagement que j’étais encore en vie. Etendu face contre terre, je me relevais doucement et difficilement à cause du poids de l’armure que je portais. Ramassant mon heaume, je le mis aussitôt sur ma tête et inspectais les environs du regard dans un premier temps.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, aucun portail ne figurait dans les environs. C’était à se demander comment j’avais pu arriver ici. Je ne vis qu’une immense plaine avec une forêt au loin baignée par la lumière du jour. Cependant, aucune forme de vie ne s’était encore manifestée si ce n’est quelques créatures rodant aux alentours m’observant comme leur future proie.

Adressant un regard au ciel je me mis à éclater de rire satisfait d’avoir pu échapper à l’emprise du roi. Si ce vieux fou s’imagine que j’allais faire tout mon possible pour annexer d’autre région dans le but d’affaiblir une armée adverse, il se trompait lourdement. Au contraire, si elle pouvait rivaliser avec celle d’Isélia, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour la renforcer.

Songeur, j’étais persuadé que mon souverain doit avoir tenu le même raisonnement. Aussi, je devais me préparer à ce que des membres des troupes d’élites composés d’assassins, mercenaires ou généraux du roi aussi bien des femmes que des hommes me recherchent, m’observent, me suivent et me tuent si je devais constituer une menace. Mon propre sort m’importait davantage que celui de ce tyran.

-abordant un sourie narquois Encore faudrait-il qu’ils franchissent ce portail et parviennent au même endroit que moi. Quoi qu’il en soit, j’aurais pris un temps d’avance et saurais quoi faire serrant la garde de mon épée de ma main gauche

Avançant d’un pas lourd marqué par le clinquement de mon armure et de mes chausses de fer, j’aperçus au loin un cortège funéraire composé d’une dizaine de personnes grand maximum. Etant à découvert, j’avançais en direction dudit cortège la main sur la garde de mon épée avec l’espoir de glaner des renseignements quant à l’endroit où j’avais atterri.

Plus j’approchais du cortège et plus je parvins à entendre les personnes. Par chance, elles parlaient le même langage que moi et donc celui du royaume d’Isélia. Les seuls mots qui m’étaient arrivés aux oreilles étaient « Dieu », « Malédiction », « Prêtre » et « Créatures ». Il n’en fallait pas moins pour comprendre que la religion existait et occuppait une place importante dans ce monde pour vouloir enterrer l’un des leurs et assurer le salut de l’âme du défunt.

Une fois à leur hauteur, je suscitais de la crainte. Il faut dire qu’en tenue de combat et portant mon heaume sur la tête, mon air est loin d’être avenant mais davantage inquiétant si ce n’est effrayant.

Malgré cela, voyant que je n’avais aucune mauvaise intention envers elles, lesdites personnes poussèrent un souffle de soulagement. Parmi elles ne figuraient aucun prêtre, ni moine, ni soldat…seulement quelques pouilleux, aux habits troués, le teint sale et grisâtre, portant chaussures de très mauvaise facture.

Ces personnes inhumèrent l’un des leurs par leur propre moyen. Ayant entendu des bribes de conversation dans ma langue, je décidais d’en engager une autre.

-Je suis olympius, fils et disciple de Gradius. Je viens du royaume d’Isélia. Quelqu’un pourrait il avoir la bonté de me renseigner ? Le prêtre qui s’occupe de la cérémonie par exemple ?

Les personnes baissèrent tous la tête d’un air dépité, les poings fermés emplis de rage et de colère. Une femme accompagnée de deux enfants s’avança vers moi en pleur. Elle engagea la discussion avec moi.

- Je m’appelle Hilda et eux désignant les deux enfants ce sont mes fils : Timer et Flandrin les deux enfants pleurèrent à chaudes larmes. C’est injuste monseigneur, nous inhumons en cet instant mon feu mari dévoré par des ours. Par ailleurs, aucun prêtre n’a pu procéder à la bénédiction et assurer le salut de l’âme de mon mari.

-Pour quelles raisons l’Eglise se montrerait-elle aussi cruelle envers vous ? Je vois que vous n’êtes pas riche mais cela n’empêche pas de recevoir les derniers sacrements. Seriez-vous quelques hérétiques vouant une adoration au diable ?

Les enfants pleurèrent davantage et plus fort et les personnes furieuses par mes paroles firent tous un pas sec et menaçant dans ma direction qui fut stoppé d’un geste brusque par Hilda qui consentit à m’apporter des explications.

-Sachez monseigneur que nul ne voue un culte ésotérique qui nous ferait passer pour des hérétiques. Voyez-vous, depuis peu nos terres sont envahies par des créatures qui désirent gouter au sang par plaisir et non plus par nécesité. Les rares villages suffisamment riches, s’octroient les services de mercenaires pour les protéger. Quant à ceux qui vivent à l’extérieur de ces villages, ils doivent s’en remettre à la chance ou à Dieu. Vous comprenez mieux pourquoi aucun prêtre ne daigne sortir des villages et c’est pourquoi….prenant un air surpris Mais que faites vous ?

Enlevant mon armure, je ne portais plus que des habits légers comme ceux des hommes d’église. Sortant un crucifix, je m’approchais de la tombe du défunt et accordais grâce à mon rituel la bénédiction et le salut de ce dernier.

Touché par ce geste, Hilda ne put s’empêcher de pleurer mais de joie cette fois. Elle me remercia infiniment jusqu’à ce que je remette mon armure. Une fois cela accompli, je l’interrompis pour la questionner.

Parmi les personnes présentes, seuls Hilda et ses enfants étaient restés. Quant aux autres, seul Dieu savait où ils s’étaient rendus. Je me mis à poser mes questions qui ne restèrent pas sans réponse.

-Ce royaume ressemble beaucoup à celui d’Isélia, j’aimerais savoir comment il s’appelle et où il se situe ?

-Nous somme sur les terres de Subirion, quant à sa localisation je ne saurais vous répondre…Cependant…Vous dites venir du royaume d’Isélia ?

-Effectivement, connaissait vous ce royaume ?

-Non, mais on raconte que plusieurs personnes tels que des guerriers, généraux, prisonniers où même enfants apparurent de nulle part prés du village de Gwo. Toutes disaient venir de ce royaume nommé « Isélia ».Les premiers seraient arrivés à peu prés au même moment où apparurent ces créatures sanguinaires. Vous trouverez plus de renseignements en vous rendant sur place. C’est un peu plus au nord à quelques pas d’ici. Prenez garde à vous, ce village est gardé par des mercenaires

-souriant quel curieux hasard, je suis également mercenaire. Je n’aurais aucun mal à entrer.

-surprise Mais…vous êtes prêtre ? Comment un homme au service de Dieu pourrait il l’être aussi pour le diable ? baissant la tête Quoi qu’il en soit, je ne saurais comment vous remercier. Prenez garde monseigneur.

-Vous n’avez pas à me remercier si ce n’est en tachant de rester en vie et de veiller sur vos enfants.

Prenant la direction du village de Gwo, je devrais parvenir à destination courant la prochaine nuitée. Préoccupé par ce que venait de raconter la jeune femme, je craignais davantage de tomber nez à nez avec un membre des troupes d’élites du roi d’Isélia qu’avec les autres clampins.

Portant ma main gauche sur le pommeau de mon épée j’espérais ne pas avoir à réveiller le démon qui dormait en moi et qui s’était déjà réveillé ce fameux soir maudit.
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2009-05-13 21:00:30
Alors qu’il faisait nuit noire depuis déjà deux tiers d’heure, un homme s’approcha de l’entrée du village de Gwo. Le mercenaire qui était de garde interrogea le visiteur.

-Halte, qui va là ?

Le visiteur répondit d’un ton ferme

-Un autre mercenaire…vous allez me laisser passer où je dois vous occire pour cela ?

Reconnaissant bien là l’humeur des mercenaires et leur façon de parler, le garde se mit à rire et laissa l’inconnu passer en le prenant pour l’un des leurs. Il était impossible pour chacun de pouvoir distinguer le visage de l’autre.

Continuant droit devant lui, le voyageur pénétra dans une maison qu’il pensa être une auberge ou une taverne. Il avait déduit cela aux cris qu’il pouvait entendre venant de l’intérieur de même que les bruits de pintes de bière que des personnes entrechoquent avant de boire. Par ailleurs, de la lumière était parfaitement visible au travers des fenêtres de l’établissement. Preuve en est qu’il devait y avoir pas mal d’activité à l’intérieur.

Quand il ouvrit la porte, le brouhaha ambiant cessa instantanément. Les habitants du village présents dans ce qui était bel et bien une auberge n’osèrent plus rien dire. Sur toutes les tables encore occupées étaient réunis des mercenaires, des mendiants, comédiens et autres troubadours. Les mercenaires au nombre de cinq portèrent leurs mains sur la garde de leur épée prêt à agir au cas où cela serait nécessaire.

L’inconnu était pour le moins imposant et inspirait beaucoup de crainte. Il portait une armure toute argentée arborant des motifs dorés tels une croix au niveau du buste de l’armure. Le heaume lui aussi en argent, ne laissa entrevoir que les yeux et une partie de la bouche du visiteur. Une partie de ses cheveux de couleur bleu clair dépassait du heaume. Sa carrure et son assurance intrigua beaucoup les gens attablés faisant la fête. Le chevalier porta ses gants argentés au niveau de son casque et le retira doucement.

On put distinguer clairement les traits de l’homme. Agé d’environ 30 printemps, ses cheveux étaient d’un bleu clair éclatant. Ses yeux brun et vifs dissimulaient un regard froid et glacial. Son visage marquait une certaine fatigue mais également une grande colère, mais contre qui ? Impossible d’apercevoir le moindre rictus. Cet homme n’était pas venu là pour s’amuser et il ne fallait guère être érudit pour le deviner.

Cependant, le brouhaha habituel repris quand ils virent que l’étranger se dirigea vers l aubergiste sans chercher à tuer le premier venu pour le plaisir. Il s’adressa à ce dernier de manière froide et directe.

-Aubergiste, je voudrais une chambre pour la nuit. balançant une bourse de monnaie. Prends, je pense que cela devrait suffire. Cette bourse contient 10 pièces d’or.

L’aubergiste ouvrit la bourse, vit les pièces d’or, puis il trembla et peina à articuler ses mots, sa réponse stupéfia l’inconnu.

-J…Je suis désolé monseigneur mais….je n’accepte pas cette monnaie. Elle est sans valeur pour nous. Seul les Gyps sont utilisables à Subirion redonnant la bourse d’or au chevalier

-V..vous ne prenez pas d’or ? Mais quel est donc cette monnaie appelée « Gyps ». Je n’en ai jamais entendu parler.

-Pour en obtenir, vous devez tuer des créatures, des monstres devenus sanguinaires attaquant toute forme de vie. En ramenant des parties du corps de ces monstres auprès de différentes boutique, on vous les échangera contre des Gyps. Pour une nuit dans mon auberge, tuer 5 grenouille devrait suffire et…

Le chevalier frappa violemment sur le comptoir. Tout le monde cessa de parler et prit peur. Un mercenaire se dirigea vers l’inconnu depuis sa table. Le visiteur pris la parole avec un ton d’une rare colère.

-Misérable gueux !! Je suis olympius, fils et disciple de Gradius. J’ai fait un long voyage, je suis éreinté, j’ai de quoi payer avec de l’or qui est une monnaie ayant cours partout dans le monde MAIS il faut que j’arrive dans le seul endroit où cela n’est pas le cas. Vous souhaitez m’humilier en m’envoyant tuer de vulgaires grenouilles alors que j’ai déjà combattu de bien pire créature comme des loups ou des ours

Voyant que m’énerver ne servirait à rien je fis un demi tour violent et brusque et me dirigea vers la sortie tuer des grenouille. Mais à mon grand désespoir, j’avais également bousculé et renverser sans le vouloir le mercenaire qui était venu calmer la situation.

Ne prêtant aucune attention envers lui, il se releva derrière mon dos en maugréant et me somma d’arrêter. Se retrouver à terre l’avait vexé. Il faut dire que toute l’assemblée se mit à rire aux éclats.

-HALTE là, je vais vous faire payer l’envie de troubler l’ordre public et de m’humilier de la sorte. Je suis Gavin, chef d’une troupe de 10 mercenaires. sortant son épée et la pointa vers moi. Quittez ce village ou je vous y forcerais par la force s’il le faut

Les autres mercenaires présents dans la salle le rejoignirent à ses côtés. Souriant, je leur répondis clairement d’un ton moqueur.

-Gavin, chef d’une troupe de 10 mercenaires….mon dieu que tu sembles forts éclatant de rire Pauvre fou, saches que si tu souhaites me faire partir par la force, toi et tes subordonnés mourront. Lâchant un rictus Je suis olympius, fils et disciple de Gradius, membre des troupes d’élites du roi d’Isélia, mercenaire et assassin personnel de ce même souverain, général à la tête d’une légion comptant 200 soldats en période de guerre. Certains m’appellent aussi le chevalier de saphir. Quant à mon arme….LA VOICI

Les mercenaires firent un pas en arrière en voyant mon épée, ils blêmirent tous sans exception et avaient pris peur après avoir entendu ma présentation. L’épée était composée d’une poignée et d’une garde en or. La lame brillait d’un bleu azur éclatant. Elle émettait une aura bleutée de la même teinte que la lame. Sur l’un des tranchant figurait un ange qui apparaissait clairement en bleu tandis que sur l’autre tranchant de la lame figurait un démon dont les traits ne ressortaient pas aussi bien que celui de l’ange.

-Cette épée à pour nom « REQUIEM », si le doux son de la mélodie jouée par la lame fendant l’air parvient à vos oreilles…..c’est que vous êtes déjà mort.

Un homme interrompit la discussion nette sans se faire prier.

-Ca suffit, je n’accepterais aucun combat dans cette auberge ni même dans ce village dont je suis à la tête. Si vous voulez vous battre, partez. il me regarda et m’adressa la parole, Je suis Berguelket, chef de ce village…hum vous dites être olympius si j’ai bien compris, seriez vous le prêtre ayant béni l’âme de Kardock le mari de Hilda.

Les mercenaires écarquillèrent les yeux et restèrent bouche bée. Enlevant mon armure, et voyant mes habits de religieux, Gavin tomba sur les rotules. L’assemblée resta médusée. Ma réponse confirma ce que Berguelket soupçonnait.

-Effectivement, je suis aussi prêtre et j’ai procédé au salut de l’âme de son défunt mari vu le nombre de lâches n’osant pas sortir de leur trou.

L’assemblée gronda à voix basse et avait mal prit ma remarque. Le chef me donna des explications.

-Il y a de plus en plus de meurtres, de viols, de vols sans compter l’afflux de monstres et de personnes venant également de ce royaume inconnu qu’est « Isélia ». Je vous suis reconnaissant pour ce que vous avez accompli, aussi je vais vous offrir une chambre d’hôte pour la nuit. Par la suite, vous devrez payer par contre. s’adressant aux mercenaires Quant à vous retourner travailler. Je vous paie assez cher comme ça pour que vous rêvassiez.

Gavin était ému et bouleversé. S’attaquer à un homme d’église est impardonnable sur ces terres et est passible d’une peine de mort. Encore à genou, il baissa la tête et s’excusa.

-Pardonnez mon offense mon père, je suis désolé. Vous n’êtes pas un démon et je vous avez pris pour un de ces assassins et…

-l’interrompant Il suffit. Tu es pardonnés et je ne t en tient nul rigueur. Va et accomplis ton devoir.

Gavin retourna à son poste d’un air soulagé voir même heureux. Pour ma part, je me dirigeais dans ma chambre et m’allongea repensant à ce royaume de subirion. Je n’étais pas un démon qu’il disait…s’il savait à quel point il se trompait…

Cela faisait déjà deux heures que j’étais déjà arrivé dans cette auberge. Prenant du papier et une plume pour écrire, je veillais à rédiger un rapport sans omettre le moindre détail sur le royaume de subirion, ses habitants et cette soudaine apparition de monstres.

Pourtant, bien que j’arrivais à me concentrer dans le bruit ambiant de ce lieu. Une animation me tira de ma quiétude. Une fois que des troubadours cessèrent de faire les pitres sur une table, Une voix vantant les mérites du royaume d’Isélia se fit entendre. Laissant ma tête dépasser un peu du seuil de la porte de ma chambre, je vis deux grands gaillards et un mage louer les mérites du souverain d’Isélia. Il ne s’agissait pas de membres des troupes d’élites du roi.

Pourtant contre toute attente, un gaillard nommé Dashan leur fit face avec une répartie qui imposait le respect. Il disait venir de l’empire de Telkan où il fut le général des BladeDancer. Je me remémorais cette guerre face à cet empire. Toutes les troupes d’élites du roi durent être envoyées sur place pour en venir à bout. Les légions que je commandais avaient beaucoup souffert comme toutes les autres.

La victoire fut notre mais terriblement meurtrière. Si je me montrais face à lui, il me reconnaîtrait surement et souhaiterait me défier par vengeance…il rencontrerait la mort à coup sûr mais je n’avais nul envie de mettre fin à ses jours. Pourquoi ? Je n’en savais rien.

Les trois bougres attaquèrent le malheureux Dashan mais il réussit à les mettre minable. Il les laissa en vie alors qu’il aurait pu les tuer facilement. Il fit un long discours sur la nécessité de protéger les terres vierges de subirion contre la tyrannie du royaume d’Isélia.

M’allongeant à nouveau sur mon lit, je repensais à ce portail. J’étais intiment persuadé qu’il était possible de rejoindre les terres de subirion depuis le royaume d’Isélia sans passer par ce portail. J’avais déjà mené de nombreuses missions hors d’Isélia au-delà de bien des frontières mais toutes ne furent pas explorées. L’objectif principal est d’apprendre à connaitre et à explorer le monde dans lequel on vit. Quelle est l’origine de ce portail visible que depuis Isélia ? Quelle est la cause de l’apparition de monstres et des pulsions meurtrières soudaine ?

Je savais qu’il était louable de vouloir s’unir et combattre un tyran pour protéger des innocents. Cependant le contraire l’était tout autant. Le souverain d’Isélia avait beau être enclin à tout conquérir, il me répétait souvent que pour avoir la paix, il fallait préparer la guerre. Je connais les horreurs de la guerre. Une lutte entre les défenseurs et les opposants au régime monarchique d’Isélia conduirait à une boucherie sans nom avec beaucoup d’innocents dans le lot. Le peuple de subirion était-il prêt à cela ? J’en doute.

Ce Dashan était moins stupide que je ne l’avais imaginé au premier abord. Il savait que pour accomplir une mission, réaliser son destin et parvenir à un idéal, l’appui d’un groupe est toujours meilleur que d’être seul.

Je m’endormis paisiblement pendant qu’il discutait autour d’une table avec d’autres en leur bourrant la gueule d’une liqueur de rose et détaillant son projet d’aube nouvelle.

Au petit matin, Berguelket vint vers moi pour me tirer de mon sommeil en gueulant à tout va. J’étais déjà réveillé en train de peaufiner mon rapport de la veille.

-Monseigneur, monseigneur il est arrivé un grand malheur. Des meurtres ont été perpétrés au sud. On raconte que trois individus composés de deux soldats et un mage sèment la mort partout où ils vont en l’honneur de Dieu et pour la gloire d’Isélia. Ils se dirigent vers les terres d Hilda. Monseigneur, aidez ces villageois je vous en supplie. Ils sont pauvres et n’ont personnes pour les aider. Ils ont refusé de venir dans le village de Gwo pour mener une vie en toute liberté.

-m’équipant de mon armure Ne vous en faites pas. Je vais aller sur place. Si je les prends en train de blasphémer le Saint-Père et à tuer pour le plaisir….alors ils mourront de ma main sans la moindre pitié.

Le chef me donna un laisser passer pour sortir du village que je devais présenter une fois au garde qui m’avait déjà laissé entrer. A présent, j’étais libre de rentrer et sortir du village quand bon me semble.

Pressant le pas, j’arrivais à l’endroit où vivait Hilda. Je vis trois énorme croix fraichement planté dans la boue ainsi qu’un groupe de villageois pouilleux pleurant la mort de trois personnes. L’inhumation n’avait pas eu lieu. Ils semblaient attendre quelqu’un…moi en l’occurrence. L’un d’eux m’interpella.

-en pleure Seigneur olympius, je vous en conjure, accordez votre bénédiction à Hilda et ses enfants qui…

Ne le laissant pas finir sa phrase, je bousculais l’assemblée pour voir les corps. Reconnaissant Hilda et ses enfants, je fus pris d’une rage incommensurable. En regardant les corps, je compris qu’ Hilda avait été battue et violée devant ses enfants. Vu la coagulation du sang, elle a ensuite été crucifiée en première devant ses enfants. Ces derniers ont été frappés et crucifiés avec leur mère environ quelques minutes après leur mère. Une telle horreur et cruauté envers des personnes incapable de se défendre me donnait la nausée. Je procédais donc à mon rituel ainsi qu’à l’inhumation des corps. Quelle ne fut pas mon dégout et ma haine quand je me mis à inhumer les enfants…Ils avaient également été violé mais après leur mort. J’avais du mal à me contenir. Comment pouvaient-ils justifier cela pour l’honneur de Dieu. Un villageois me posa des questions sur mon état.

-Seigneur, merci d’avoir inhumé les corps mais…vous…vos yeux deviennent de couleur pourpre, vos cheveux blanchissent peu à peu êtes vous sûr …

-L’interrompant et lui parlant fortement Ecoutes, il est trop tard pour moi maintenant. Eloignes toi de moi avec les villageois et surtout, ne vous approchez pas moi…PARTEEEEEEEEZ VIIIIITE.

Les villageois partirent tous en courant sans se retourner. Sortant mon épée de son fourreau, la lame commençait à devenir d’une couleur pourpre de même que l’aura qu’elle dégageait. Les traits de l’ange disparaissaient peu à peu alors que ceux du démon apparaissaient de plus en plus clairs. Je perdis connaissance quelques minutes plus tard.

A mon réveil, ma lame était redevenue d'un bleu azur tout comme l'aura qui en émanait mais souillée par du sang ayant coagulé. J’étais assis au pied d’un arbre et le soleil du jour suivant se levait déjà. J’avais été inconscient pendant près une journée entière. A ma ceinture pendaient trois têtes qui étaient celles des trois personnages ayant vanté les mérites du royaume d’Isélia la veille dans l’auberge. C’en été finit d’eux et je ne me rappelais de rien. Peut être avais je conservé leur tête pour les échanger contre des Gyps.

Le démon qui dormait en moi s’était à nouveau éveillé. Balançant les têtes à quelques mètres. Les charognards picorèrent ce qui pouvait l’être. Quant à moi, je parti plus en avant vers la foret pour explorer le monde et comprendre, l’origine de ce mal qui me rongeait et si cela avait un lien avec celui de subirion. Il était temps pour moi de mener une Sainte Inquisition et de purifier ces terres qui étaient déjà souillée par le sang et les monstres…Le pire d’entre eux restait l’être humain.
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2009-05-31 20:49:45
Plus d’un mois s’était écoulé depuis mon arrivée sur les terres de Subirion. Je menais de nombreux combats dans la forêt face à des créatures tels que des ours ou tigres pour parfaire mes techniques et expérience dans ce domaine. Leurs dépouilles que j’entassais à chacun de mes périples me permirent de les échanger contre des gyps lors de mes retours au village de Gwo.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les créatures semblaient toujours réapparaître sans que cela cesse. A peine tuais-je un tigre qu’un autre apparaissait peu de temps après. Au vu du nombre incalculable de créatures que j’avais tué, plus aucune d’entre elles ne devrait encore demeurer dans cette foret. Le bon coté des choses est que mes gyps augmentaient de manière très importante et très rapide jour après jour.

De temps à autre, je dormais soit dans l’auberge de Gwo après avoir fait une prière dans l’Eglise locale et effectué un don, soit je dormais à la belle étoile au cœur de la forêt. A chacun de mes retours au village de Gwo, j’apprenais que certains de ses villageois se faisaient assassiner pendant mon absence. Il ne s’agissait là surement que de quelques « bouseux », mais si les meurtres venaient à se poursuivre, ce village deviendrait un village fantôme.

Pourtant, cette nuit là je fus à nouveau en plein cœur de la forêt. Allongé contre un arbre, vêtu de mon armure, mon heaume sur la tête, les bras croisés et la tête penchée en avant. Somnolant, je m’apprêtais à passer une nouvelle nuit à la belle étoile non sans avoir rédigé un rapport détaillé de mes observations au préalable.

Le manteau de la nuit s’était à présent étendu sur la foret, la lune était pleine et seul son reflet livide sur les cours d’eau permettait de s’éclairer, l’air devenant de plus en plus frais et un léger brouillard se levant peu à peu créaient les conditions idéales pour commettre un meurtre ou détrousser le premier voyageur venu.

J’avais entendu dire par des villageois de Gwo qu’un groupe d’individus masqués détroussaient ceux qui croisaient leur route. En cas de refus, ces hommes masqués traqueraient les belligérants sans relâche jusqu’à ce que mort s’en suive ou qu’ils finissent par payer leur taxe. Les terres de Subirion devenaient de moins en moins sûres. Tout le monde craint tout le monde et il ne m’est plus possible de me déplacer à un quelconque endroit sans que tout le monde ait fuit auparavant sans autres raisons aussi futile et ridicule que de me prendre pour un meurtrier potentiel.

Sentant une présence très proche de moi confirmée par un léger sifflement, j’eus juste le temps de bouger ma tête vers la droite pour éviter une flèche qui se planta sur l’arbre. Effectuant un bond pour me mettre debout, je dus à nouveau baisser ma tête pour éviter le tranchant d’une épée. Sortant la mienne de son fourreau, pour croiser le fer j’aperçus alors mon agresseur.

Il s’agissait d’une femme aux cheveux noirs tombant jusqu’au niveau de ses épaules, dessinant sur sa droite une frange droite et fière à la limite des sourcils comme chez certaines courtisanes. Ses yeux de couleur amande étaient clairs et envoutant au point que ceux croisant son regard puisse s’y noyer. Sa bouche fine avec ses lèvres écarlates, son teint pâle, ses seins et sa silhouette, TOUT découvrait chez elle une beauté invincible. Malgré le port de son armure de bonne facture conférant un caractère austère, la jeune femme n’en demeurait pas moins sublime.

Je ne me rappelle plus de son nom, en revanche je n’avais pas oublié son surnom : « La mante religieuse ». Elle est membre des troupes d’élites du roi d’Isélia et était réputée pour obtenir toutes les informations nécessaires de la part de tout le monde. Elle devait surtout son surnom pour ses méthodes employées.

En effet, nombre d’hommes étaient passés entre ses cuisses mais aucun n’en est jamais sorti vivant. Son compteur de victimes était beaucoup trop élevé pour qu’on puisse y associer un nombre. Elle m’adressa la parole non sans m’avoir fait un grand sourire exprimant une fausse gentillesse.

-Bonsoir Olympius, tu n’as pas perdu la main on dirait. J’ai eu du mal à te retrouver mais les informations obtenues se sont avérées exactes. Que dirais tu de poursuivre ce que j ai commencé ? On va voir si tu es rouillé, auquel cas tu le paieras de ta vie.

La jeune femme, l’épée à la main se dirigea vers moi à vive allure pour me trancher la tête. On croisa alors le fer tout en continuant la discussion. La lame de mon épée était encore d’un bleu azur de même que l’aura l’entourant.

-Sale pourriture, combien de victimes as-tu encore faite. Je vais en finir avec toi une bonne fois pour toute et en faire de même avec notre souverain.

Nos épées s’entrechoquèrent et aucun d’entre nous ne semblait prendre l’avantage

-Ainsi tu souhaites bel et bien mettre un terme à la vie du roi d’Isélia. Quelle ingratitude vis-à-vis de celui qui a poursuivis ton éducation après la mort de ton maître Gradius. Il montrait davantage d’égard vis-à-vis de ta personne qu’envers ses propres enfants. Quant à mes informations, jamais je n’en obtiendrais si les hommes ne pêchaient pas par luxure. Un prêtre tel que toi devrait le savoir.

Le combat continua de plus bel, elle avait vraiment progressé au combat depuis la dernière fois. Elle avait dû suivre un entrainement intensif auprès de notre roi qui n’en demeurait pas moins un excellent combattant.

-Ordure !!! Comment pourrais-je considérer l’assassin de Gradius avec égard. Ce roi est la cause de mon malheur. Il a volé ma liberté, il m’a forcé à combattre et à devenir un mercenaire et son esclave alors que je devais mener une vie de prêtre calme et paisible. JE DOIS LE TUER DE MEME QUE TOUS CEUX QUI ME BARRERONT LA ROUTE !!!

La lame commença alors à basculer de l’azur au pourpre, tout comme l’aura qui en émanait. « La mante religieuse » s’arrêta alors de combattre et parla calmement.

-Olympius !! tu dois apprendre à te contrôler ou tu mourras aussi. Je suis venue ici pour étendre les terres du royaume d’Isélia et d’engranger un maximum d’informations pour les donner au roi. Malheureusement, je ne sais plus comment retourner à Isélia, le portail a disparu.

La lame de mon épée et son aura redevinrent bleu azur. La jeune femme poursuivit alors la discussion après avoir rangé son épée dans son fourreau. J’en fis de même.

-Saches que ce n’est pas le roi d’Isélia qui a tué ton maître. Il voulait poursuivre ton éducation comme ce qui était convenu mais Gradius refusa. Le roi voulu l’enfermer peu de temps dans les geôles de son château mais il fut assassiner avant.

-Interloqué Q…que veux tu dire ? Non c’est ridicule tu me mens !!!

-Dans la bibliothèque du roi d’Isélia, à droite de l’entrée prêt de l’armure, il faut faire basculer l’épée vers l’avant quand le casque est déplacé vers la droite. Un compartiment secret apparait alors derrière les armoires de livres. Le compartiment comporte tous les rapports de missions des membres d’élites du roi depuis le premier souverain du royaume. Tu y trouveras également ceux de Gradius quand il fut le général des armées du roi avant qu’il ne devienne prêtre sans qu’on sache pourquoi. En lisant ces rapports, tu sauras la vérité.

-Mais comment sais-tu cela ? Je n’ai jamais entendu parler de ce compartiment.

-Tous les membres des troupes d’élite du roi ont accès aux rapports…sauf toi. Le roi ne voulait pas que tu saches la vérité, il voulait que tu le considères comme le meurtrier de Gradius.

-Tu es futée, ainsi je devrais faire le maximum pour trouver le portail, percer ses secrets et aller dans ton sens. Saches que je souhaite retourner à Isélia et tuer le roi. Je ne tiens pas à provoquer une guerre qui impliquerait des innocents sur les terres de Subirion.

-C’est trop tard. Des gens venant d’Isélia se rassemblent déjà entre eux à travers des guildes. Beaucoup prônent le massacre, les meurtres ou même la révolte contre le royaume d’Isélia.

J’étais furieux, la folie gagnait même les terres de Subirion au travers de ces clampins venus d’Isélia. Il me fallait fuir et je doute que mon assaillante me laisse faire. Frappant un grand coup contre un arbre, je m’apprêtais à sortir une nouvelle fois mon épée de son fourreau pour assommer « La mante religieuse » avec le pommeau de mon arme.

C’est alors qu’une volée de boules de feu ardentes fondit alors sur moi en provenance d’arbres situés derrière la guerrière. Les chocs des boules de feu sur mon armure provoquèrent une immense fumée. Une mage sorti alors des arbres pour se positionner aux cotes de la guerrière. Celle-ci d’un revers de main la gifla et la mis à terre sans comprendre pourquoi. Elle s’expliqua

-Idiote !!! Tes attaques sont trop faibles pour le tuer. Au mieux tu l’as égratigné ou fatigué. Mais par ta faute, il a fuit et se montrera beaucoup plus méfiant à l’avenir…regardant la fumée se dissiper mais je saurais te retrouver Olympius, tu es bien trop dangereux pour le roi, les autres et….toi même.

La fumée se dissipa et j’avais bien réussi à prendre la fuite. Ereinté par les combats menés contre les monstres, contre la mante religieuse et par la volée de boules de feu encaissées.

J’étais allongé suffisamment loin, les bras en croix, le regard tourné vers le ciel étoilé de cette nuit maudite. La pluie commença alors à tomber et les gouttes fouettèrent mon visage. Le heaume enlevé et posé à mes côtés, je repensais à ce que j’avais appris de la bouche de « La mante religieuse ».

Quelqu'un d’autre avait tué mon maître et son identité figurait dans des rapports écrits situés dans la bibliothèque privée du souverain du royaume d’Isélia. Des guildes, étaient en train de se créer. Des innocents en subiront les conséquences et mourront.

Je devais endiguer cela et tout faire pour établir un certain équilibre des choses tout en poursuivant mes investigations. Mon corps était vivant mais mon âme que je croyais morte par mon ignorance regagna de sa vigueur. J’étais encore plus motivé que jamais pour apprendre la vérité.

Je sortis alors trois livres d un sac placé sous mon armure. L’un d’eux était une bible, le deuxième mon carnet de rapports rédigés sur mes investigation quant aux troisième il s’agissait d’un livre noir des guildes.

Offert par mon maître quand il vit que je fus apte à ses yeux pour diriger une guilde, je ne l’avais encore jamais ouvert. Ce livre noir était censé recenser toutes les guildes et ennemis opposées au chef de la guilde détenant ce livre.

La couverture arborait le symbole de la guilde que je souhaitais créer. En bas de la couverture devait figurer le nom de la guilde. Réfléchissant, Je gravis le nom « RESURRECTION ». Ce nom m’était venu dès lors que j’avais pris ce livre entre les mains.

Sous la couverture du livre comme sous la pierre tombale, il y a une âme qui attend une résurrection. Ignorant les notions de bien et de mal, seul me battre pour les principes que je crois justes motive mon existence...et ma solitude.

Me relevant difficilement, j’ouvris le livre noir et fus extrêmement surpris de voir y figurer un premier nom. L’écriture est récente et date d’environ un mois quand j’étais à peine arrivé à Subirion. Le nom qui y figurait était le mien. « Olympius » fut le premier nom de la liste.

Refermant mon livre noir avec effroi et incrédulité, je me dirigeais vers une auberge dont j’avais entendu sa localisation par le biais d’une conversation. C’était la plus proche de l’endroit où je me trouvais…Malheureusement, ce fut celle tenue par Dashan, l’un de mes plus vaillants ennemis d’antan.
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2009-06-19 20:02:14
Sous une pluie battante, éreinté par les combats âpres menés contre des créatures, je me décide à franchir le seuil d'une bâtisse de briques qu'un dénommé Dashan avait évoqué lors d'une conversation.

Je ne sais qu'elle sera son attitude vis à vis de moi s'il se souvient de ma personne lors de la bataille qui eut lieu entre l'empire de Telkan et d'Isélia qui nous opposa l'un à l'autre.

Ayant le désir de mettre les choses au clair, le cadre d'une auberge festive et conviviale se prêtait parfaitement à cela. Ne souhaitant pas faire couler le sang inutilement, je partirais sans sommation si ma présence n'est guère souhaitée.

Entrant dans la pièce, celle ci-fut étonnamment vide mais meublée de tables, armoires, chaises étagères. Me rapprochant du comptoir pour commander à boire, personne n'apparut pour autant.

Mon armure argentée aux motifs dorés avec un signe de croix sur le buste est impressionnante sans compter que mon heaume ne permet pas de distinguer clairement mes traits de caractère.

Retirant mon heaume, à part mes cheveux d'un bleu azur ou de saphir, on put apercevoir des traits fatigués avec des cernes sous les yeux, les joues un peu creusées, le teint pâle et quelques petites gouttes de sueurs glacées ruisselant sur les bords de mon visage. Seules ma volonté, ma combattivité et mon mental étaient encore intactes. Mon corps ne pouvait en dire autant.

M'asseyant sur une chaise proche du comptoir, je tapais fortement du poing sur celui-ci pour qu'on m'entende

-OH Y A QUELQU UN ? JE SOUHAITERAIS BOIRE UN VERRE ET EVENTUELLEMENT PASSER LA NUIT ICI. JE NE VIENS PAS EN ENNEMI CEPENDANT J AIMERAIS M ENTRETENIR AVEC VOTRE CHEF.

Sentant une présence dans mon dos, je fus prêt à riposter si l'envie m'en avait prise. Cependant je n'en fis rien car je reconnu la voix de l'homme qui s'adressa à moi. Un léger bruit de corde se tendant par un mécanisme suffisait pour que je reconnaisse l'arme que la personne pointait dans ma direction. Nul doute il devait s'agir des fameuses arbalètes de l'empire Telkan qu'ils appelaient "œil de sang".

-prenant un air narquois Oh mais quel accueil, je n'en attendais pas moins de la part d'un soldat de l'empire Telkan. Surtout venant de la vôtre général Dashan du feu empire Telkan.

Je fis alors un léger demi-tour vers celui que j'avais bel et bien reconnu dans l'auberge de Gwo, il s'agissait bien de Dashan qui me somma de poser toutes mes armes sur le comptoir et d’expliquer les raisons de ma venue en ce lieu.

-Eh bien, qu'y a t il ? Vous ne tirez pas ? Maintenant que je vous fais face vous n'aurez guère de scrupule à décocher un carreau dans le dos. J'ai également retiré mon heaume....Cependant un simple regard plongé dans le votre me suffit à deviner que vous n'en ferait rien....

Sortant mon épée de son fourreau, il en émanait une aura d'un bleu azur étincelant autour de la lame qui fut de la même couleur. Un dessin d'ange ressortait sur une face de la lame.

-Si tel est votre désir, alors il en sera ainsi. posant mon épée sur le comptoir l'aura de l'épée disparue et la lame redevint de couleur neutre. Je n'avais guère envie de jouer un REQUIEM de toute façon. C'est la seule arme que je possède et elle ne représente qu'une vulgaire épée dans la main de quiconque à part moi la porte. Cependant, mon arme la plus puissante que je possède reste ma plume ainsi que mon éloquence. Si tu cherche autre chose en acier sur moi, tu devras m'ouvrir le crane car seul mon moral l'est encore.

Me dirigeant vers une table d'un air confiant malgré l'arme pointée dans ma direction, je m'assis sur une chaise tout en regardant l'hôte des lieux.

-Ce que je suis venu faire ici ? La réponse est simple, je souhaiterais boire un canon et dormir une nuit. Je suis fatigué et encore plus las d'avoir à me justifier. Si vous souhaitez que je m'entretienne avec vous, vous devrez poser votre arme à côté de la mienne….Général Dashan !!!

Affichant malgré ma fatigue et la situation un air de confiance et fixant le regard de Dashan, je me mis à esquisser un sourire. Je savais déjà quel serait sa réaction. En effet, la discussion s’envenima et Dashan me répondit sèchement :

-Il n’y a de général quand présence de soldats à commander et de royaume ou d’empire à défendre, je n’ai plus de générale que le titre. Si tu es venu chercher uniquement gîtes et couverts pour la nuit, alors je peut t’offrir cela mais ne t’attends pas à la bienvenue en ces lieux.

Doucement il détendit l’arme et la rangea dans une armoire au côté de nombreuses autres armes en tout genre. Il commença à prendre la direction de la cuisine quand il aperçut la présence de deux personnes à l’entrée de celle-ci. D’un geste de la main, il leur signala de se détendre, il ne souhaite pas voir la présence de combats dans ce refuge et encore moins voir le sang couler. Il leur donna un ordre :

-Zack, Grenadille pourriez vous s’il vous plait apporter une chope de bière et de quoi se restaurer pour ce guerrier, j’ai besoin de discuter avec lui.

Il retourna me voir et s’assis en face de moi avant de poursuivre la discussion. Cependant, j’en avais profité pour récupérer mon arme et la mettre dans son fourreau pour la nuit.

-Puisque tu es ici c’est qu’Iselia cherche à avoir la main mise sur ces terres, si tu m’expliquais quel est ta mission en ces terres, a moins que celle-ci ne soit de m’assassiner moi ou Galaduil. Je suis au courant de sa présence en ces terres ce qui signifie qu’Isélia le sait aussi. Cette sorcière aussi vil et manipulatrice qu’elle doit encore poser des problèmes a ton seigneur même en ces terres je suppose.

Je pris alors la parole pour poursuivre la discussion.

-Vous m'apprenez quelque chose Dashan. J'ignorais que Galaduil se trouvait sur ces terres inconnues.prenant un air embarrassé par la nouvelle. En fait, pour répondre clairement à votre question, je ne suis ici officiellement que pour étendre le royaume d'Isélia au delà du portail que nous avons emprunté et détruire les forces armées adverses.

Esquissant un léger sourire, je ne pus m'empêcher de le titiller et mettre à rude épreuve son calme. Cependant la gravité des événements qui allaient avoir lieu m'amena à continuer de parler de ma mission. Mes combats livrés dans la foret m'avaient vraiment épuisé. Ma rencontre avec "la mante religieuse" et son acolyte ne m'avait pas été des plus favorables même si je lui devais ma fuite.

-En revanche, officieusement, je cherche à gagner en puissance pour défier notre souverain et en finir avec lui. Je dois par ailleurs trouver les réponses à mes questions concernant mes origines et l'entière vérité autour de celles ci. Ne m'en demandait pas davantage sur mes origines, cela ne vous regarde en rien.

Malgré la fatigue et mes blessures plus sérieuses qu'il n'y paraissait. Je pris une légère pause avant de poursuivre.

-Malheureusement, comme je vous l ai évoqué peu avant, la situation s'est empirée et risque de s'aggraver. De nombreux meurtres se perpétuent, des vols et autres larcins deviennent légions et s'effectuent en bandes organisées. Les bandits, criminels et prisonniers envoyés ici par le roi pour prendre le portail se sont regroupés sous forme de guildes et sèment la terreur. Sans compter que Galaduil est aussi présente sur ces terres.

Frappant du poing sur la table

-Vous savez ce que cela signifie !!! Les terres de subirion seront mises à feu et à sang. J'ai croisé une membre des troupes d'élite du roi. "La mante religieuse" est également sur ces terres et m'a mis à mal. Je tiens ces informations de sa part. Je pense qu'elle n'est pas la seule membre d'élite présente. Ce sont des guerriers et mages aguerris au combat. regardant Dashan d'un air grave Ils sont au moins aussi forts que moi.

Me tenant l'épaule, la douleur des boules de feu encaissées se fit de plus en plus sentir. Je poursuivis tant bien que mal après avoir laissé échapper une grimace d'un homme souffrant. J’avais également vraiment mal au niveau du ventre du à l’impact des boules de feu.

-respiration haletante Il faut que cela cesse. Cependant je me rends compte que vous ne valez pas mieux qu'eux. Vous dites n'être un général qu'en présence de soldats et que par conséquent, vous n'avez de général que le titre. Pourtant j'ai vu deux personnes en ces lieux. Il y a un mois dans l'auberge de Gwo vous disiez mener une lutte contre le royaume d'Isélia. Vous avez enrôlé des gens, des innocents qui risqueront de se faire tuer pour votre idéal.

Crachant du sang lors d'un énorme toussotement, je balayais d'un revers de main les taches de sang encore présentes sur ma bouche. Sortant de mon sac une potion médicinale concoctée par mes soins je la bus cul sec.

Elle avait la propriété de ne plus faire ressentir une quelconque douleur de la part de celui qui la boit. Mes blessures n'étaient pas guéries pour autant. Je poursuivis encore une fois en attendant les réactions de Dashan.

-Je suis ici pour comprendre ces phénomènes étranges et l'apparition de ce portail dont on ne voit plus la présence à notre arrivée. Si Galaduil est ici, le roi a du envoyer ses troupes pour l'éliminer mais son sort m'importe peu, tout comme le votre. Je ne suis pas venu pour vous tuer mais pour boire et dormir une nuit. J'ai suffisamment de gyps pour vous payer.

Rangeant mon sac dans mon armure

-Pour être franc avec vous, je ne vous apprécie pas trop. Mener un combat qui entrainera une véritable boucherie et la mort de vos comparses me peine énormément. Mais que les terres deviennent un bain de sang versés par des personnes extérieures à nos combats est une horreur sans nom.

Regardant Dashan droit dans les yeux avec insistance, j'ajoutais une dernière phrase

-Seul j'ai peu de chance de connaître l'origine de ce portail. Je sais que vous êtes érudit et que votre concourt pourrait m'aider à avancer plus vite dans mes recherches. Je ne voulais revenir à Isélia que pour tuer le souverain une fois en état de le vaincre mais je dois y retourner plus vite que prévu pour connaître la vérité. Pourtant l'arrivée de ces guildes assoiffées de sang risque de me ralentir et je ne peux laisser le peuple de subirion sans défense au proie de ces vautours.

Je ne ressentais plus aucune douleur, mais mon état empirait à vue d'œil. Des gouttes de sueurs froides perlaient de plus en plus autour de mon visage. Mes yeux ne demandaient qu’à se fermer, mon armure pesait un poids incroyablement lourd.

Si seulement je n'avais pas subis cette volée de boules de feu après avoir combattu des monstres et "la mante religieuse", cette dernière attaque ne m'aurait causé aucun dégât...La chance n'est vraiment pas de mon côté.

Grenadille nous rejoignis dans la salle et posa un plateau rempli de choppes de bière et de mets divers sur le comptoir. Sa curiosité la poussa à vouloir tout entendre. Elle s’installa sur une chaise, à quelques centimètres de moi. Au fil des paroles, ses ongles s’enfoncèrent dans la peau des paumes de mes mains, jusqu’à ce qu’elle en saigne. Son visage resta néanmoins de marbre. Pourtant, elle se risqua à me poser une question sur mon état de santé.

-Vous êtes dans un sale état. Expliquez en détail comment vous vous êtes débrouillé pour vous retrouver ainsi, ce que vous avez subi, il serait bon de vous trouver un remède.

Je ne pris pas la peine de lui répondre, mon état ne concerne personne d’autre que moi.

Zack s’approcha de la cheminée et s’assis sur une souche. Le dos courbé, ses avant-bras sur ses cuisses, il sculpta un petit morceau de bois à l’aide d’un couteau qu’il cachait dans sa botte.

Il ne perdit pas une miette de ma discussion avec Dashan. Son bout de bois a prit lentement la forme d’une licorne. Il la passa lentement dans ses doigts pour enlever la sciure déposée. Ses yeux dévoilèrent un instant de tristesse quand il regarda cet objet. Observant les flammes de la cheminée, il vit le feu presque éteint puis ses yeux se rebaissèrent vers la licorne. Il avança lentement l’objet en bois vers l’âtre de la cheminée pour le déposer sur les braises.
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2009-06-19 20:19:48
J’écoutais les paroles graves et lourdes de sens que le guerrier prononçait avec une difficulté à prononcer chaque mots, les nouvelles que celui-ci venait de m’énoncer ne présageait rien de bon pour ces terres ainsi que pour ces habitant.

La mante religieuse, le nom de cette guerrière était connu par delà les frontières d’Iselia, des plaines de Transbaïkalie aux gorges de Bhimbetka comme étant terriblement efficace dans les actions qu’elle entreprenait au nom du Royaume d’Iselia et particulièrement durant les révoltes Nérubiennes.

Face a une telle menace, les membres de l’Aube seul suffiraient t-ils à maintenir la stabilité sur la région. Dans tous les cas, nous avons désormais un ennemi identifié en ces terres à éliminer.

Le teint pale je vois Olympius se retenir de cracher du sang. Surement les conséquences de la rencontre avec la Mante religieuse. Voici le prix à payer pour avoir été trop orgueilleux de sa puissance et ce n’est surement pas la potion analgésique qui changera quelque chose à son état.

Ainsi donc il à une affaire personnel à régler avec le roi d’Iselia, désoler mon cher mais cette joie ne vous reviendra pas, ce chien à commit des actions qu’il n’aurait pas du commettre et il aura l’honneur de m’avoir pour bourreau au nom de l’Empereur-Dieu.

Tient tient, interessant, il pense que mes connaissances peuvent l’aider dans ses recherches. Soit ce fou me surestime, soit il ne connaît pas mes domaine de compétences mais profitons de cet intérêt soudain ainsi que de sa quête d’origine, peut être pourra-t-il nous être utiles dans des jours futures. Son teint se faisant de plus en plus pale et déjà Grenadille revient pour porter assistance mais à peine celle-ci arrive-t-elle auprès de lui que celui-ci tourne de l’œil et s’étale sur la table devant moi.

Doucement en me relevant de mon siège je débarrasse la table.

[b]« Zack, Grenadille, aidez moi à installer cette masse sur la table. »[/b]

Rapidement avec l’assistance de Zack et de Grenadille nous soulevons l’imposante stature et l’installons sur la grande table.

[b]« Bien aidez moi à défaire son armure et trouvons l’origine de ses blessure. »[/b]

Rapidement je vois Grenadille qui défait l’intégralité de son armure avec un dextérité et une vitesse qui me surprend et m’impressionne, pendant ce temps Zack amène une torche afin de mieux éclairer le corps. Nous découvrons alors une plaie béante au niveau de l’estomac d’où s’écoule le liquide Ruby.

[b]« C’est bien trop gros pour que nous arrêtions l’hémorragie avec de la magie, je vais chercher un fil et une aiguille, vous, faite chauffez le tisonnier. »[/b]

Rapidement je me dirige vers la réserve et cherche du fil et une aiguille. Bien entendu c’est dans cette situation. Ha ca y est ! Lorsque je reviens, je vois Grenadille attiser le feu et Zack qui tient le tisonnier fermement dans les braises. Je commence donc à nettoyer la plaie avec un chiffon humide puis commence le délicat travail. Par acquis de conscience je redonne un peu de potion au guerrier.
Vient alors le moment cruciale, Grenadille amène le tisonnier, je fais signe à Zack pour qu’il m’aide a tenir Olympius. D’un sourire je tache de rassurer Grenadille quand celle-ci applique la barre métallique rougeoyante sur la plaie recousus. Zack et moi sentons les muscle du guerrier se raidir mais son visage reste inexpressif, surement du à l’ajout de potion dans son organisme.
Maintenant à défaut d’être belle, la plaie est cicatrisée.

[b]« Zack je vais te demandé une dernière faveur, attèle les chevaux à la charrette, j’emmène notre personnage à l’église. Malgré les intentions déclarée de ce phénomène je ne peux risquer de l’avoir sous notre toit qui plus est dans cet états, de plus il nous a fournit de précieuse information et celui-ci se sentirait déshonorer d’avoir reçu les premiers soins de ma main. L’église s’occupera de lui bien mieux que nous faite moi confiance.»[/b]

Je sentais que l’ambiance n’étais pas vraiment à la joie, Grenadille avait fait preuve d’un calme sans faille, Zack un sang froid exemplaire et pendant que Grenadille emballait les arme et armures d’Olympius je revoyais la bataille de Glendal, les cadavres de soldats jalonnant le sol, les BladeDancer se fondant dans la masse ennemie, combattant avec une foi sans faille au nom de l’Empereur-Dieu, durant cette bataille. C’est dans celle-ci que Dashan avait aperçu de loin Olympius massacrer les saint-combattant du cardinal Gabrielle quand Zack me sortit de ma torpeur pour me prévenir que la charrette était prête.

J’enfilai mon long manteau et à l’aide de Zack transporta le guerrier inconscient à l’arrière du véhicule. La route ne fût pas bien longue accompagné d’un ciel étoilé sous l’œil vigilant des étoile de Cassiopée. Une arrivé devant l’église je frappai à la porte du lieu saint quand une sœur vint m’ouvrir.
Vraisemblablement je devais la déranger durant ses prières. Je lui indiquais la présence de l’homme blessé en lui expliquant la raison de ses blessures en lui spécifiant bien que si l’homme en question venait à la questionner, elle devrait spécifier que c’est elle qui à effectuer la cicatrisation.

Suite à cette entrevue et après avoir remercié la sœur, je repartais en direction de la demeure la tête remplis de question sur les lendemain sombre que présageait la venu des troupes d’élite d’Iselia.
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Nous sommes les architectes, les batisseurs, les decideurs de ces terres. Nous sommes l'Aube Nouvelle

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2009-06-21 14:13:37
Ouvrant les yeux, j’étais étendu par terre mais complètement guéri et en pleine forme. Me relevant, je pris mon armure posée dans un paquetage et l’enfilais, je pris également mon épée dans ma main plutôt que de la laisser dans son fourreau. Lançant des regards à droite et à gauche, l’endroit dans lequel je me trouvais m’était inconnu.

Ne voyant qu’un long couloir faiblement éclairé par des torches de part et d’autre des murs, ce dernier semblait sans fin. Avançant prudemment mais surement armé de mon épée REQUIEM, je vis que les murs étaient incrustés de cranes.

Plus je m’engouffrais au fond du couloir et plus le nombre de cranes sur les murs augmentait, il y en avait même jonchant le sol que je ne pouvais éviter. Chacun de mes pas en faisait craquer, la lumière se faisait de moins en moins intense et de plus en plus rare dans ce couloir qui n’en finissait pas.

Après quelques minutes de marche, plus aucune torche n’apparaissait sur les murs pour éclairer le couloir. Je brandis alors mon épée à l’aura azur étincelante pour éclairer les lieux. Plus en avant, je vis avec effroi qu’il m étais impossible de voir les murs tellement ils étaient jonchés de cranes. Cette fois, des traces de sang se mêlaient aux ossements….mais celles-ci n’ayant pas coagulé, je compris que les meurtres étaient récents. Une voix se fit alors entendre…le pire, est qu’on aurait dit la mienne.

-Approche Olympius…Approche donc encore un peu…Tu es loin de la fin de ce couloir…Mais pas de celle de ta vie.

Une ombre s’approcha, des bruits de chausses de fer et le clinquement de son armure se firent entendre. J’aperçus également des yeux écarlates rempli de haine à mon égard à travers les ténèbres. Puis, l’individu sortit une épée de son fourreau dont je vis la lame d’un rouge pourpre de même que l’aura qui l’entourait. Il s’agissait d’une copie conforme de mon épée REQUIEM…Pourtant mon arme est unique.

Nos deux armes produisirent suffisamment de lumière pour que nous puissions nous voir. Quelle ne fut pas ma surprise de voir l’individu. J’avais l’impression d’observer mon reflet dans un miroir. Mis à part ses yeux pourpres, ses cheveux blancs et son expression haineuse, nous nous ressemblions comme deux gouttes d’eau. Une immense armée de sauterelle l’accompagnait derrière lui.

J’entamais la discussion qui ne dura pas très longtemps

-Qui êtes vous ?

-Mon nom est Abaddon et je vais te tuer puis apporter la destruction partout où la vie existe.

D’un geste rapide, net et précis il m’enfourcha le ventre de son épée à l’aura pourpre avant de me narguer.

-Inutile de lutter, tu ne pourras rien contre moi…Tôt ou tard je prendrais le dessus

Ouvrant les yeux avec terreur et la respiration haletante, j’étais à présent dans une crypte que je connaissais, c’était celle de l’église du village de Gwo. Une nonne veillait sur moi et m’adressa un sourire avant d’entamais la discussion

-Je vois que vous êtes parfaitement remis mon père

-Que s’est il passé ? J’ai cru mourir.

-Non rassurez-vous, tous les gens gravement blessé arrivent ici avant de repartir défier la mort. Vous avez échappé de peu à la mort. Vous ne devriez pas jouer avec votre santé de la sorte. Un jeune homme vous a emmené ici en charrette. Je vous ai prodigué les soins nécessaires à votre survie.

Mon armure étant posée à coté de moi, je pus observer l’endroit qui avait été soigné. Je ressentis une légère douleur qui avait été atténué par l’absorption de potions analgésiques. La plaie avait cicatrisé et le travail accompli pour me guérir était remarquable. Je repris alors de plus belle la discussion

-Inutile de me mentir ma sœur, je sais que ce n’est pas vous m’avez soigné mais ce Dashan. Enfoiré !!! quelle honte !!! je n’ai nul besoin de ta pitié frappant un mur de la crypte violemment

La nonne ne put ajouter quoi que ce soit, elle avait peur et me vis dans un état d’énervement qu’elle ne connaissait pas chez moi. Je me calmais avant de la rassurer.

-Je suis désolé de m’être emporté ma sœur. Vous avez veillé sur moi et je vous en remercie. enfilant mon armure et portant mon épée Il faut que je devienne plus humble, et que je fasse un peu plus confiance aux autres…Mais je doute d’y arriver un jour.

Me remémorant mon cauchemar et ma visite à l’auberge de l’aube nouvelle, je me mis à changer de sujet de discussion.

-Ma sœur, pourriez vous m’apporter tous les livres ayant trait à des portails, phénomènes inexpliqués et…des livres sur un certain Abaddon

La sœur semblait surprise et choquée par mes dires

-Mon père êtes vous devenu fou, pourquoi vous intéressez vous à l’ange exterminateur ? Seriez-vous en train de devenir un hérétique ?

-Rassurez-vous ma sœur, je souhaite juste en apprendre un peu plus et non pas à devenir un adepte du démon.

-Très bien mon père, je vous apporterais les livres souhaités.

Au même moment, des cris de joie se firent entendre dans le village de Gwo audible depuis la crypte. M’approchant de la place du village, ses habitants étaient en train de fêter la mort d’un géant qu’une magicienne nommée Pilouth aurait vaincu à deux reprises.

Les défenses de Gwo avaient été renforcées, une nouvelle attaque imminente allait avoir lieu. Cette fois, les géants seraient huit et auraient un lien avec ce portail. Me postant à l’entrée du village j’attendais l’arrivée de ces monstres, ma lecture des livres demandés devra attendre.
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2009-06-24 16:26:52
Des éclaireurs vinrent au village au Gwo annonçant l arrivée de géants depuis les marais. Ils seraient sur place dans deux tiers d’heure environ et au nombre de trois. N’existant qu’un seul endroit pour se rendre sur Gwo depuis le marais, je fis le plein de potions et pris la direction de l’entrée du marais à vive allure.

Sur place, je pus constater que je n’étais pas seul mais pas énormément non plus. Nous étions trois grand maximum dont…Dashan. Je cru que j allais devenir fou et le trucider pour l humiliation subie et ses soins qu’il me prodigua.

Je lui adressais la parole par politesse mais non sans provocation de ma part.

-Bonjour Dashan, de quel droit avez-vous osé me venir en aide sans que je vous le demande. Je n avais guère besoin de votre pitié ou compassion, j’aurais très bien pu me débrouiller seul. reprenant mon calme et souriant en coin Je vois que vous avez eu vent de l’attaque des géants qui aura lieu ici, jamais je ne vous aurez cru suffisamment stupide pour risquer votre vie au point d’être sûr de mourir.

Dashan me salua puis baissa la tête et sembla me narguer en esquissant un petit sourire avant de soupirer d’un air de dire : « J’ai tout prévu »

C’est alors qu’une armée apparut sur la tour postée a l’entrée du marais. Elle était composée de mages expérimentés, de soigneurs de renom prêt à venir en aide aux blessés.

Le bruit du glas résonna sur les plaines au loin, accompagné de cri de guerre et de pas de chausse de fer, une énorme armée de guerriers mais aussi de mages vint à l’endroit de l’assaut.

J’en croyais pas mes yeux, ce fut comme si Gwo tout entier était concentré en un seul point. Mais pourquoi ? Pourquoi même de simples clercs ou paysans se risquaient ils à venir ici ? Ils se feront tuer à coup sur alors pourquoi ? La plupart n’ont aucune expérience des combats…Est-ce donc cela que de se battre pour les autres ? Risquer sa vie pour assurer la paix et la prospérité de ce qui nous est cher ?

J’ignorais ce que cela signifiait, moi, qui ai toujours combattu sur ordre du roi sans conviction, ayant remporté toutes les guerres d’Isélia sans la moindre motivation autre que d’affronter des guerriers toujours plus puissants…Mais je n ai jamais rien eu à protéger, Isélia aurait pu être détruite que cela ne m’aurait pas plus affecté que cela.

Seul la mort d’innocents me révulse et me dégoute quant au seul être qui m’était cher en la personne de mon maître Gradius, le roi l’élimina. Ma présence ici est d’éviter que de pauvres villageois ne se fassent massacrer mais s’ils vont eux aussi au massacre à quoi bon vouloir protéger les autres.

Un éclaireur revint depuis le marais. Les géants seraient sur place dans quelques minutes. Sortant mon épée REQUIEM et sa lame azur, je me postais en première ligne et fut suivi par de bon guerriers, les mages préparèrent des invocations de feu pour griller les géants en enfer. Le glas résonnait à nouveau et le sol se mit à trembler sous les pas des géants qui approchaient. L’attaque est imminente et n’est plus affaire que de quelques secondes. Tous les guerriers finirent d’affuter leur lame et la mienne vit son aura devenir d’un azur plus éclatant que jamais.

Soudain, les géants apparurent au loin au nombre de trois. Ils mesuraient au moins 6 mètres de haut et leur massue en imposait. Levant mon arme au ciel je criais haut et fort

-POUR GWO JE TE DEDIE CETTE VICTOIRE ET MA VIE S IL LE FAUT MAITRE GRADIUS. A L ATTAAAAAAAAQUE !!!!!

Une pluie de boules de feu s’abattit sur les géants qui ne souriaient plus du tout et reculèrent de quelques pas avant de reprendre leur route plus déterminés que jamais.

Etant en première ligne, je fis danser mon épée et bougeais avec vitesse pour lacérer les géants à plusieurs reprises. Aidés par plusieurs guerriers, nos coups se combinèrent jusqu’ à former des enchainements meurtriers et brutaux. Les géants saignèrent et arrosèrent la foule de leur hémoglobine sans abdiquer. De plusieurs coups de massue ils envoyèrent voler des soldats et autres mages plusieurs mètres au loin.

Mes combinaisons de coups ne cessèrent pas et les géants ne purent bientôt plus tenir debout et s’étalèrent de tout leur long sur la plaine. Le coup fatal leur fut porté par trois guerriers.

A peine le temps de souffler que trois autres géants apparurent, nos attaques semblaient avoir moins d’effet. Je dus rassembler mon énergie pour exécuter de nouvelles combinaisons de coups plus meurtrières les une que les autres mais ce n’était pas suffisant.

Les géants prirent la direction de Gwo en passant par la foret. Je courus vers eux, rejoins par de valeureux mages et guerriers qui souhaitait tout autant que moi la mort de ces monstres. Sous un déluge de pluie de feu et de lacérations, les monstres mirent tous genoux à terre avant de s’écrouler à nouveau.

Des cris se firent alors entendre au loin. Des géants avaient réussis à atteindre l’entrée du village de Gwo. J’en fus tremblant de terreur de par leur intelligence avant de gueuler un coup.

-MEEEERDE C ETAIT UNE DIVERSION….JE ME SUIS FAIT AVOIR

Courant le plus vite possible vers l’entrée du village de Gwo, des mages me soignèrent en chemin. Sur place, des cadavres humains jonchaient le seul tandis que des guerriers et mages continuèrent leur travail de sape. Me positionnant devant la seule entrée du village, je fis un pas en avant, puis je définis un cercle avec mon arme avant de la positionner en arrière le long de ma jambe restée en arrière.

Invoquant toute mes forces, l’aura de la lame de mon épée éclata. Une aura de la même couleur m’enveloppa et dégagea une énergie qui déblayait le sol de son puissant souffle. Mes yeux étaient totalement azur sans que l’on puisse voir mes pupilles.

Les trois géants dans ma ligne de mir, je lançais une lacération simple et terriblement puissante qui dessina un énorme sillon sur le sol en direction des géants qui subirent tous de multiples lacérations aussi puissantes que rapides malgré le seul coup que je leur avais porté. Les guerriers et mages postés autour des géants ne subirent aucune attaque du coup que j’avais porté. Bien que meurtrière, elle était ciblée, précise et obéissait à ma volonté.

Les monstres tombèrent sur les rotules, et moi aussi. Mais quel ne fut pas ma surprise de voir que ces monstres étaient encore en vie. J’en pouvais plus, mon énergie à plat et les forces me manquaient ne serait ce que pour me relever. L’un des monstres me donna un puissant coup de massue qui m’éjecta contre le mur d’entrée du village.

Tombant à terre à plat ventre, le géant leva le pied pour m’écraser. Contre toute attente, quelqu' un me prit dans ses bras et me sauva la vie tandis que d’autres portèrent les coups fatals aux monstres. Sentant mon énergie revenir peu à peu, je ne sus qui m’avait sauvé la vie. J’aurais tant aimé le ou la remercier.

Recouvrant mes forces à la fontaine de Gwo, une fête fut improvisée sur place. Les tueurs des géants se vantèrent de leur exploit et furent acclamés en héros. Pour moi, la victoire fut belle avec le sauvetage du village et des habitants. Passant inaperçu dans la foule, la nonne me rejoignis avec un livre à la main et me parla

-Mon père, vous allez bien ?

-Très bien ma sœur, grâce à une personne à qui je dois la vie.

-Tenez voici un livre sur les évènements inexpliqués depuis leur apparition. Quant à Abaddon je n’ai trouvé que la bible qui en fasse référence. Comme vous en avez une je n ai pas pris la peine de vous en ramener une

-C’est très gentil de votre part ma sœur, mais je crois que je n’aurais pas besoin de prendre votre livre. L’attaque des géants venait des marais. Je dois donc m y rendre et comprendre l’origine de ces maux et de celui qui orchestre tout ca.

-Que voulez vous dire ?

-L’attaque des géants était parfaite aussi bien au niveau stratégique que la force employée et de son organisation. Un géant ne peut avoir la réflexion aussi poussée que celle d un humain. Il faut que je parte au marais et mette fin à tout ceci ou Gwo subira une autre attaque. Je dois aller à la source.

-Vous allez profitez de la fête quand même ? Vous n’êtes pas si pressé que ça ?

Souriant à la nonne je me joignis à la fête et bus beaucoup de bière. La communauté de ces terres avaient fait preuve d’une vaillance sans égale même si certains périrent sous les coups des géants.

Gwo n’avait plus besoin de moi ici, je savais que le village serait en de bonnes mains. Je partirais au marais demain à l’aube.
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2009-07-31 22:56:56
Après avoir passé la nuit à effectuer les derniers préparatifs, je me rendis à l’entrée du marais gardé par l’un des mercenaires employé par Berguelket. Ce dernier me laissa passer sans rechigner.

Alors que les terres de Gwo étaient ensoleillés, pleines de vie et le paysage pittoresque, il n’en n’était pas de même quant au marais. Cet endroit où s’élevait un brouillard épais même en pleine journée n’était que tristesse et désolation.

On n’y trouvait quasiment aucun signe de vie, des monstres plus puissants et résistants encore que ceux de Gwo ainsi que cette immense sensation de désespoir qui vous envahi dès lors qu’on y pénètre…Le marais ressemblait davantage à un immense cimetière qu’autre chose. Moi qui était prêtre aurait dû être coutumier de ce fait.

Progressant petit à petit dans cette zone particulièrement dangereuse, je devais régulièrement surveiller mes arrières pour repousser des monstres tapis dans l ombre prêt à profiter d’un moment d’inattention de ma part pour me porter des blessures.

Les lézards se regroupèrent autour de moi, ne sachant ou donner de la tête je donnais des coups d’épées devant et tuais les reptiles. Mais à peine les tuais-je que d’autres arrivèrent et que ceux de derrière me portèrent des blessures aux jambes de plus en plus sévères à mesure qu’elles s’accumulèrent.

Soudain, une pluie de flammes s’abattit sur les créatures les carbonisant sur place. La respiration haletante, mon épée à la main, je vis une ombre s’approcher peu à peu de moi dans l’épais brouillard. Quand cette ombre fut suffisamment proche de moi au point de distinguer la personne, je ne pus m’empêcher de crier

- SALAMANDAR !!!

Salamandar était un membre des troupes d’élite du roi d’Isélia tout comme « la mante religieuse » ou moi-même. Il s’agissait d’un sorcier ou plutôt d’un nécromancien et d’un exorciste.

Comptabilisant plus d’une trentaine de printemps à son actif, son teint était aussi livide que l’éclat de la lune et ses yeux aussi azur que la couleur des cieux. Ses joue étaient creuses et son visage inexpressif. Sa froideur et son calme ont fait de lui un tueur assidu, très discret mais terriblement efficace. Ses sorts de flammes sont ses armes de prédilections même s’il compte également une capacité à ranimer les morts et les faire combattre à son service. Ce dernier entama la discussion.

- Salutations Olympius, je vois que tu ne m’as pas oublié. Dis moi, tu n as pas honte d’éprouver des difficultés face à des créatures aussi faibles ? Tu t es ramolli on dirait. Je ne serais même pas fier d’être venu à bout de toi.

- Salutations Salamandar. J’avoue être surpris de te trouver sur ces terres toi aussi. Que fais tu là et que me veux tu ? Si c est pour venir me narguer jusqu’ici c’est que tu es bien plus stupide que t en a l air.

- Tu manques cruellement d humour mon pauvre ami. Il est vrai que mon humour noir peut faire rire jaune mais passons…je suis venu ici pour toi.

- pointant mon épée teintée de son aura azur dans la direction de Salamandar Abruti, si tu voulais me voir mort tu aurais mieux fait de ne pas intervenir

- Eclatant de rire sacré Olympius, toujours aussi orgueilleux et croyant tout connaitre des intentions de chacun. Serais tu devenu d’omniscient ? Je viens pour t’avertir que ton maître Gradius n’est pas l’homme que tu crois être… J ai entreposé un rapport écrit sur une mission de ton maître dans la bibliothèque de ce manoir désignant du doigt le manoir du marais Rends toi y et tu sauras

- attrapant Salamandar par le col Salopard, comment oses tu parler de mon père ainsi. Toi et moi savons ce qui s est passé. Mon père était un homme de cœur, un homme bien, un homme qui était prêt à risquer sa vie pour les autres. Tu as toi-même vu notre souverain lui porter un coup d’épée au niveau de l’épaule. Tu voudrais me faire croire le contraire ?

- souriant Tu n’as qu’a te rendre au manoir, le livre est posé sur une table à l entrée a cote d’un dictionnaire pirate. Tu dois connaitre la vérité. Mais un des monstres possède également le don de nécromancie. Tu devras batailler dur.

- Repoussant Salamandar en le projetant à terre Misérable, osez bafouer la mémoire de mon maître. Je vais me rendre à ce manoir et te faire payer tes paroles à mon retour.

Tournant les talons je me dirigeais en direction du manoir à vive allure en tuant tous les monstres qui se dressaient devant moi. Ma colère encore contenue semblait décupler mes forces. Mon épée teintée de bleu l’était encore même si l azur semblait virer aux pourpre par moment. Arrivé devant l entrée du bâtiment, je défonçais la porte à grand coup de chausse de fer.

Devant moi se dressait un squelette encapuchonné entouré de plusieurs squelettes « nus ». Pressé d en finir, je me mis à effectuer plusieurs combinaisons de coups fatals qui pourfendirent mes ennemis à une vitesse infernale. Cependant, à peine les os de mes adversaires tombèrent à même le sol qu’ils se recomposèrent en squelette. L’un d eux me porta un violent coup dont la force me propulsa contre un mur à coté de la porte d entrées complètement détruite.

C’en était trop, ma colère ne pouvait être contenue. On voulait me faire du tort, et je n’en avais que faire de réfléchir sur les doutes émanant quant à la bonté de mon maître. Mon épée vira au pourpre et je perdis connaissance juste après avoir poussé un cri de colère.



Quand mes yeux s’ouvrirent peu à peu, je cru devenir de plus en plus fou. Même si j’avais eu l’impression de m être évanoui que quelques secondes, au vu des dégâts apparents il devait s agir d au moins plusieurs minutes si ce n est plus.

Les squelettes dont celui encapuchonné n’étaient plus présents. En revanche, des petits tas de cendres gisaient à même le sol à l’endroit où ils étaient. Par ailleurs, des traces de brulures à coté des cendres étaient visibles de même qu’au plafond.

Ce fut comme si différents geyser de flammes avaient carbonisé les squelettes. J’en tremblais de peur à la seule vu des dégâts…Seules les flammes de l’enfer auraient pu faire un tel effet. Même Salamandar n’aurait pas pu produire autant de chaleur avec sa magie.

En parlant du loup, mon regard se porta sur ma droite et vis Salamandar gisant sévèrement blessé contre le mur de droite avec « la mante religieuse » assise à ses cotés dans un piteux état elle aussi. Elle grommelait de colère et de déception.

- Quelle horreur, nous avons échoué cette fois…Il est beaucoup trop fort pour nous dans cet état. Pourtant il faudra qu’on y arrive. Il le faut…

M’approchant d’eux pour leur donner des potions, ils les burent toutes et se sentirent mieux sans être totalement guéris. Je vis de la déception dans leur regard mais de la haine en plus sur ceux de « la mante religieuse » dont le nom me revint en tête. Elle s appelait « Lys ».

Tendant ma main pour l aider à se relever, elle la rejeta d un violent revers de la sienne en pleur mais fortement haineuse à mon égard. Elle se releva seule sans mon aide de même que Salamandar. Je lui posais alors cette question sur un ton calme.

- Tu n’es pas avec la magicienne de l autre jour. C est dommage elle aurait pu t aider

- Me frappant violemment au visage au point d en tomber par terre sous l’effet de la surprise Espèce de salaud comment oses tu dire cela ? Tu ne te souviens donc même pas de l avoir tué elle aussi ? Il s agissait de ma sœur et par ta faute, elle n est plus…Je te hais Olympius.

Me relevant abasourdis par la surprise, je vis les deux membres des troupes d élites du roi partir du manoir en titubant. Pour ma part, j’évitais de prêter trop d attention aux paroles prononcées par Lys et pris le bouquin a coté du dictionnaire pirate.

Le livre avait pour titre « GRADIUS : Ultime rapport de mission ». Le prenant dans mes mains, je m assis contre le mur d entrée du manoir avant d’en commencer la lecture.
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2009-08-01 17:55:11
Rapport sur la mission du 15 juillet.
Lieu : plaine de Talion.
Objet : Bataille du royaume d’Isélia contre l’empire Astérion
Rédigé par : Stator scribe attitré de GRADIUS


Le soleil approchait du zénith, dominant le ciel et chauffant les plaines de Talion de ses rayons. Du coté est, non loin des collines démarquant les limites avec l’empire Astérion, se tenaient 3 000 hommes sur des chevaux cuirassés. Epées, Glaives, Haches, Boucliers étincelaient, si chauds et bouillants qu’on pouvait à peine les toucher. Les armures, heaumes et autres tuniques ne pouvaient en rien atténuer la férocité de cette chaleur étouffante.

Monté sur un cheval blanc à l’avant-garde des troupes, le général GRADIUS bu quelque gorgée de la gourde qu’il détacha de sa ceinture avant de la remettre à sa place. Regardant au loin les collines, ils attendaient avec impatience la venue des éclaireurs partis plusieurs heures auparavant. Un sous officier se présenta aux coté de GRADIUS pour lui faire part de son inquiétude.

- Général GRADIUS…Nous n avons aucune nouvelle des éclaireurs depuis l aube. Que faire s’ils se sont fait tuer.

GRADIUS fronça les sourcils lui donnant un air grave, le sous officier compris qu’il aurait mieux fait de se taire et baissa la tête. GRADIUS était un homme grand, musclé, le teint pâle avec des cheveux brun lui tombant au niveau des épaules. Sa barbe et sa moustache lui donnèrent un air majestueux et noble. Quant à ses yeux d’un marron intense, ils lui procurèrent des expressions aussi terrifiantes de colère que de gentillesse. Cela lui rendait la tâche impossible s’il avait voulu cacher ses émotions envers autrui. Son regard s’adoucit alors et répondis calmement à son sous-officier.

- Sois patient…Ils ne devraient plus tarder.

Au loin, une colonne de poussière, s’éleva sur la plaine. Les formes d’un petit groupe de cavaliers se dessinèrent et ils s’approchèrent. GRADIUS partit alors à la rencontre de ces cavaliers qui n’étaient autres que les fameux éclaireurs partis à l aube. Le chef des éclaireurs parla alors au général

- Chevalier Ishtar au rapport général GRADIUS

- Je t’écoute

- Nos ennemis sont postés non loin derrière ces collines. Ils sont 15 000 hommes parmi lesquels figurent leur plus puissant et redoutable généraux nommé Talek comme vous le pensiez. Selon vos ordres, nous nous sommes arrangés pour qu’ils nous repèrent. Ils seront là dans moins d’un tiers d’heure…Maitre…Leur puissance est grande, ils ont beaucoup de machines de guerre et il ne s’agirait là que du tiers de leur armée

- souriant d un air narquois Et alors ? si la tête d’une armée tombe, le corps en fait de même. Que mes consignes soient appliquées à la lettre. A mon signal nous battrons en retraite.

Après 20 minutes d’attente, Les forces ennemies de l’empire Astérion apparurent en haut de la colline dans lequel figurait Talek. Ils firent une pause et lancèrent des regards sur le faible groupe dans lequel était GRADIUS.

GRADIUS leva son bras droit et donna le signal. L’armée d’Isélia tourna le dos aux forces d’Astérion et fuyaient. Pensant que les troupes d’Isélia prirent peur, Talek sonna la charge et son armée entière partit à la poursuite des fuyards en hurlant.

Au loin, deux collines bordaient un coté de la plaine. Celles-ci formaient une gorge rocailleuse plutôt étroite où il était difficile de manœuvrer avec les chevaux. GRADIUS et ses hommes s’engouffrèrent dans le passage suivis quelques minutes après par les forces d’Astérion. Leur passage fit s’effondrer des roches qui s’abattirent sur leurs troupes. GRADIUS leva alors sont bras droit et son armée entière fit face à celle de Talek.

A contre jour, dans l’éclat du soleil, une silhouette apparut sur les hauteurs surplombant la gorge. Il s’agissait du souverain d’Isélia revêtu de son armure de combat et de sa cape doré. Le roi d’Isélia était au coté du reste de son armée composé de plusieurs milliers d hommes prêt à en découdre. L’empire d’Astérion était pris au piège.

Les deux armées lancèrent la charge dans la gorge et se rencontrèrent dans une tempête de poussière, de clinquements d’armures et de cris de guerre. Dès les premiers instants, des centaines d’hommes périrent dans chaque camp. Les cadavres se multiplièrent et les odeurs de morts firent surface. Les flèches sifflaient, les épées s’entrechoquèrent et les hommes tombèrent, encore, encore et encore.

GRADIUS fonça au cœur de la mêlé armé de son imposante épée que seule une personne à forte carrure pouvait manier avec autant d’aisance. Il trancha une tête ennemis avant d’en pourfendre un autre et de recommencer sur deux autres ennemis. Son épée était en mouvement perpétuel dans ses mains. Un véritable seigneur de la destruction semant le chaos dans les rangs ennemis.

Talek n’était pas en reste non plus, portant un sabre dans chaque main, il tranchait des têtes aussi vite qu’il en était impossible de distinguer tous les gestes. Comme s’il prévoyait au moins 3 coups à l’avance avant de donner ses frappes.

Descendant de cheval, Talek et GRADIUS se firent face et entamèrent le duel parmi les râles et cris de souffrance d’hommes à l’agonie. Les coups de Talek étaient vifs et taillèrent faiblement mais surement les membres de GRADIUS. Cependant sa puissance était telle que prendre un seul de ces coups était tel un coup de bélier défonçant une porte de fer. GRADIUS acheva son duel en décapitant Talek après l’avoir plaquer contre un mur de roche à la suite d’un puissant coup de Claymore.

Parmi les troupes d’Astérion, figuraient des femmes et enfants en tenues souples. Ils s’agissaient là aussi de guerrier féroce à ne pas prendre à la légère. Ces ennemis inhabituels pour les troupes d’Isélia en fit hésiter plus d’un à attaquer mais GRADIUS hurla haut et fort

- QUEL QUE SOIT L ENNEMI IL DOIT MOURIR. SOUMISSION OU MORT !!! PAS D AUTRES ALTERNATIVES

Les troupes d’Isélia ragaillardies par cet ordre n’exprima alors plus aucun scrupule tuant encore plus vite les femmes et les enfants.

Plusieurs instants plus tard, l’armée d’Isélia avait vaincue celle d’Astérion soit environ plus de 13 000 hommes. Gradius fit part de ses consignes aux officiers venus le rejoindre.

- Bien…Que les survivants ennemis soit soumis, s’ils ont une quelconque valeur, qu’il soit enfermés. Ils seront vendus comme esclaves. Quant aux autres tuez-les. Si une femme vous plait dans le lot, faites vous plaisir mais limitez vous à une femme seulement et faites en votre esclave. Seuls les officiers encore en vie pourront le faire s’il l’envie leur en prend. Je veux que chaque corps de nos défunts soldats soit enterré avant la nuit. Quant à ceux de nos ennemis, je souhaite qu’ils pourrissent à même le sol dévorés par les charognards.

Entendant un cri au loin GRADIUS se tourna. Une femme tenta de s’échapper des officiers souhaitant la violer et se dirigea vers GRADIUS. Alors qu’elle passa juste à ses cotés, elle tomba nette à ses pieds.

Le général l’avait transpercé de son immense épée au niveau du ventre. La femme pensa qu’il n aurait pas eu le temps de manier la claymore suffisamment vite pour l’atteindre…Son erreur lui fut fatale. GRADIUS tourna les talons quand il entendit un cri provenant du drap que la femme tenait.

Un sous officier s’adressa à GRADIUS

- Général GRADIUS….Il s’agit d’un nourrisson qu’est ce que je fais ?

- Tue-le

- Mais enfin…

- irrité Souhaites-tu lui donner un biberon de lait avec ton pénis ?

La foule des soldats se mit à éclater de rire et le sous officier vexé se crispa en baissant la tête. GRADIUS transperça alors le drap de son épée qui se mit à s’imbiber de sang du nourrisson qui s’arrêta de pleurer.

GRADIUS regarda autour de lui et s’irrita davantage encore.

- Ou est notre souverain ?

Un officier arriva et lui répondit.

- Notre bon roi est retourné au campement. Il a une blessure superficielle mais au vu de la tournure que prenait le combat, il est parti il y a à peine une heure ou plus.

Furieux GRADIUS se rendit au campement du roi qu’il avait atteint dans la soirée. Il entra dans la tente du souverain dans une colère immense.

- Enfoiré de souverain, partir au lieu de participer au combat sachant que vous êtes un redoutable guerrier me dégoute.

Les troupes d’élites du roi présentes à ses côtés portèrent leur main sur le pommeau de leurs armes pour les guerriers. Les mages serrèrent leur bâton pour activer des sorts de flammes au cas où cela empirerait. Le roi prit la parole.

- GRADIUS, tu pourrais me saluer avant. Tu as beau être mon frère, je n’accepterais pas tant de familiarité en présence d’autrui.

- Alors fais dégager ses rats désignant les troupes d’élites

- Allons, Allons, ne t énerves pas. Je pourrais te tuer d’un claquement de doigt et demander à l’armée d’Isélia de te tuer comme un chien.

D’un signe de la main il fit signe à ses troupes d’élites de sortir de la tente et de le laisser avec GRADIUS. Il lui adressa la parole

- GRADIUS, j autorise ton scribe de rester parmi nous pour la discussion mais saches que la victoire sur l’empire d’Astérion aujourd’hui est totale. Tu seras récompensé en or.

- Je me fous pas mal de ton or vieille vipère. Tu ne participes plus aux combats te contentant de voir tes soldats crever pour peu qu’ils étendent ton empire. Ce que je souhaite, c’est prendre ta place et donner aux soldats leur honneur que tu leur prends en les traitants comme des pions

- irrité et en colère Ca suffit, tu as beau être mon frère je n’accepte plus ces menaces. Tu seras consigné dans le cachot au sommet de la tour nord de notre empire. Tu en sortiras quand tu me voueras allégeance.

Sur ordre du roi, les troupes d’élites du roi enfermèrent GRADIUS et son scribe dans un cachot loin d’être miteux sans être confortable pour autant. La pièce était spacieuse et meublé. Il s’agissait d’une cellule pour prisonniers d’importance.

Quelques minutes après être entré dans la cellule un homme encapuchonné poussa la porte d’entrée de la cellule qui aurait du être fermée à clé et a double tour. GRADIUS entama la discussion.

- Qui êtes vous ? Que faites-vous ici ? La porte est censée être fermée.

- Je suis celui qui va changer le cours de votre vie. Concernant la porte, aucune clé ne peut me barrer le chemin.

Le rapport se termina ainsi. Furieux d’avoir appris la vérité sur mon maître, je lançais ce rapport dans l’âtre de la cheminée qui le consuma. La colère était en train de m’envahir, j’en pleurais de dégout. Me relevant je frappais le mur jusqu’ à me faire mal aux poings. Le roi d’Isélia était le frère de GRADIUS et ce dernier un barbare sanguinaire. Je pris la direction de Gwo sur le champ.
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