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Tales Of Subirion Forum

Une vie brisée, une renaissance...

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81 Posts sur Forum
2009-06-27 14:01:52
[color=black][u]I Le grand départ[/u]

[i]Mon départ d’Iselia a été précipité. J’y ai laissé mon âme, mon passé, ma vie. Plus rien de me retient là-bas. Plus de famille à aimer, de femme à chérir, plus de mère à prendre soin, ou de fille à élever. Tout m’a été enlevé. Mais ça, c’est une autre histoire. Peut-être qu’avec le temps, j’en parlerai… et j’arriverai à exorciser mes démons. Pour l’heure, j’ai du fuir d’Iselia, je suis recherché pour meurtres.

Après m’être caché pendant des mois, j’ai entendu parler d’un portail qui offrait la possibilité de refaire sa vie dans un nouveau monde. Cela comportait des risques, mais c’était la seule chance qui me restait. Pendant plusieurs semaines, j’ai posé des questions pour savoir où était ce fameux portail, mais à chaque nouvelle piste, un nouvel échec. Le dernier renseignement fut le bon et je réussi à le trouver.

Il est là, devant moi. Un regard aux alentours me rassure, il n’y a aucun soldat du roi. Ma tête est mise à prix et on me veut plus mort que vivant. Une erreur, aussi minime fut-elle, et j’aurai perdu mon objectif, celui de ma vengeance. J’en ai déjà entamé une première partie. Les yeux dans le vague, les souvenirs se bousculent dans ma tête… Je me souviens…



[b]Il faisait nuit noire ce soir là. J’avais pris un couteau, dont la lame avait été affutée dans l’après- midi et qui coupait aussi facilement la tranchée d’une gorge qu’un fil rentrant dans du beurre. Le dortoir était à quelques pas devant moi, avec tous ces soudards qui faisaient parti de la garde du roi d’Iselia. Une dizaine. Ceux-là même que je recherchais depuis quelques jours. Je suis fort certes, et sais me servir d’une dague ou d’une épée, mais à un contre dix, il faut être réaliste et même si la colère remplie mes veines, je devais être plus rusé qu’eux, quitte à passer pour un lâche ou un être sournois.

J’avais pris le soin de bloquer la porte avec un lourd battant que j’avais positionné entre l’avant-toit et le sol, ce qui empêchait quiconque de sortir. J’avais également enfoncé au sol, quelques pieux dont les extrémités vinrent s’appuyer contre le battant. La porte improvisée ne bougerait pas, sans aucun doute.

Je pris mes flèches spéciales, imbibées d’alcool, mon arc ainsi que mon carquois. Approchant la tête de la flèche, de la torche qui brulait devant le dortoir, je l’encochais ensuite à mon arc et dès que le feu prit, je décochai la première flèche en direction du toit de chaume. Pas une minute à perdre, je me saisis de la seconde flèche, et l’envoya vers un autre endroit du toit. La troisième flèche ne tarda pas et passa par la fenêtre ouverte. Elle illumina la pièce où les soldats, encore ivres, étaient allongés à même la paille.

Trois foyers d’incendie, chacun à un endroit stratégique. Moins d’une minute après le début de l’attaque, le dortoir était en proie à des flammes plus que meurtrières. On entendait des cris de terreur. Une odeur bizarre de viande grillé montait jusqu’à mes narines. Une fumée noire épaisse recouvrait maintenant le ciel et on entendait encore quelques soudards criés de douleur et implorant la pitié.[/b]



Des larmes coulaient sur mes joues. Des larmes de soulagement. J’avais réussi à tuer ces sales vermines, fils de ses chiennes !! Une première partie de ma vengeance avait été accomplie. Me restait la plus difficile à faire et pas des moindres. En attendant je devais fuir d’ici, de ces terres. Voilà pourquoi, j’étais maintenant devant ce portail, prêt à le franchir. Je bondis vers lui et traversa la plaine à toutes enjambées. Je sentais le vent souffler derrière moi, comme si celui-ci m’encourageait à aller vers ma destinée.

Je ne me souviens plus très bien de ce qui s’est passé ensuite. Je me suis réveillé, allongé sur le sol, les membres engourdis, comme si une masse lourde m’avait écrasé. La suite, fut ma rencontre avec Dashan et l’Aube Nouvelle. [/i][/color]

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81 Posts sur Forum
2009-07-12 17:33:29
[color=black][u]II Une arrivée douloureuse[/u]


[i]Ma tête me fait mal. J’ai l’impression qu’elle va exploser sous le poids d’une grosse massue la frappant sans cesse. J’ouvre un œil, à peine car la lumière m’aveugle. Je suis sur le point de reperdre connaissance. Je me concentre sur les battements de mon cœur. D’abord rapide, ils reprennent un pouls régulier. J’ouvre les yeux… La lumière me fait cligner les yeux mais je peux les maintenir ouverts à présent. J’ai des courbatures sur tout le corps.

Péniblement, je me relève et me pose sur mes genoux. Un regard sur l’horizon. Des plaines à pertes de vue. J’ai soif. Avec un effort considérable, je me lève enfin. Quelques pas, seulement quelques pas, car je suis à nouveau étourdi. J’essuie la sueur sur mon front, et je regarde la position du soleil pour situer les points cardinaux. Un coup d’œil rapide sur la végétation autour de moi, me confirme la direction que je vais prendre.

Au fur et à mesure, la végétation change. Je vois un ruisseau, je m’y précipite et plonge ma tête dedans, et bois jusqu'à saturation. L’eau fraiche ruisselle sur mon front et mes épaules. Cela fait du bien et me motive pour continuer. Après une heure ou deux de marche, mais qui me paraissent une éternité, j’arrive devant l’entrée d’une petite ville. Gwo. Pour l’instant je n’ai rencontré personne, mais seul un fou comme moi, pourrait être dehors sous cette canicule.

J’aperçois une taverne. Les Dieux sont avec moi ! Je rentre, mes lèvres sont gercées mais je trouve le moyen de sourire. Je m’installe au comptoir, et demande une bonne bière fraîche au tavernier. Celui-ci me regarde d’un air soupçonneux mais me sert quand même ce que je demande. Mes lèvres touchent la mousse généreuse. Ça pique un peu, mais quand le liquide ambré coule dans ma gorge, c'est un vrai délice. A l'odeur on sent le malt. Au goulot, une note de houblon. Le gout est marqué par une très pale amertume. Cette bière est parfaite par tous les Dieux !!

Pendant que je savoure ma bière, deux hommes se sont levés et prennent la parole, un troisième est resté assis. Ils parlent de temps durs, de meurtres, de vols et de viols. Puis de sécurité et de prospérité. Des charlatans, des beaux parleurs à mon humble avis. Mais leurs mots ont su toucher ma mémoire. Des souvenirs ressurgissent dans ma tête à la vitesse d’un éclair. Je revois ma douce femme, Néa ainsi que ma petite fille, aussi espiègle que têtue Bella. Mon cœur se serre en sachant que je ne les reverrais plus jamais. Puis je me souviens de ce jour là. Le massacre… Je me souviens…[/i]

[b][/b]

[b]La fin de l'été approchait. Les fêtes du village où nous étions venaient de se finir. Nous avions fini les moissons d’orge, de blé et autres céréales pour l’hiver et cette année, la récolte avait été généreuse. Avec quelques amis, nous étions partis chercher des stères de bois pour palier à la rudesse de l’hiver. Nous formions une petite communauté très soudée. Nous en étions à notre deuxième voyage et celui-ci nous avait prit un jour et demi. Arrivés à quelques kilomètres de notre village, apparurent dans le ciel, des fumées noires. A bride abattue, je fonçais sur mon cheval, vers notre village. Les autres gars faisant pareil que moi. Quelques minutes après, le cauchemar avec commencé. Ici et là, des cadavres jonchaient le sol, d’autres avaient été suspendus par les pieds soit dans des arbres soit dans des potences de fortune, érigées à la va-vite, mais tous avaient été vidés de leur entrailles. Ces dernières suspendaient encore ou bien étaient tombées le long des cadavres. Un spectacle d’horreur s’offrait à nos yeux. Certains des gars que je connaissais, solides comme des rocs et donc la stature impressionnait, vidaient leur estomac derrière des buissons. Je marchais comme un automate entre les morts, en direction de ma maison. A ce moment là, j’ai perdu l’espoir. A ce moment là, je savais que je ne serai plus jamais le même. Bella fut la première que je vis. Elle était recroquevillée près de notre ruisseau… baignant dans son sang. Arrivé près d’elle, je me rendis compte qu’un de ses bras avait été arraché. Elle avait du mourir dans d’atroces souffrances. Je la pris dans mes bras, hurlant de rage et de peine. Je ne voyais plus rien, ma vue, troublée par mes larmes. Que pouvait faire une petite fille de cinq ans contre des êtres aussi violents qu’inhumains ? Après quelques minutes, je pris conscience que Néa n’était pas là. Recouvrant Bella de ma chemise, je me mis à la recherche de ma femme. Rentrant dans la maison, je la découvris sur le sol, ses vêtements arrachés, baignant elle aussi dans une mare de sang. Eventrée tout le long de son corps. L’image de trop. Je ressortis pour vider également mes tripes près du mur de la maison...[/b]

[b][/b]

[i]Mes yeux sont humides, je serre avec force le pichet de bière entre mes mains. Les deux hommes sont des envoyés du Roi d’Iselia. Ma mâchoire se contracte. Je suis faible mais je pourrai très bien m’occuper de ses deux là encore. Puis la salle applaudit avec enthousiasme. Un homme se lève et se dirige vers les représentants du roi. Il les félicite généreusement et les considère comme des sauveurs. Comment peut-on être aussi naïf ? Mais l’homme continue de parler et je me rends compte que celui qui a été naïf n’est pas lui mais moi. Il tient tête contre ses hommes et le roi. Il prend la défense des habitants de Subirion contre les désirs de conquête du roi sur ces nouvelles terres et de la population locale.

Puis les trois hommes, fous de colère, se précipitent sur l’homme qui a prit la parole, le dénommé Dashan. Il ne tarde pas à se débarrasser des trois avec une extrême facilité. L’on peut remarquer chez lui, la maitrise du combat au corps à corps, dû a la souplesse de ses gestes et à la vitesse à laquelle il se déplace. Puis, une fois les trois hommes partis, Dashan reprend la parole. Je l’écoute tranquillement. J’aime ses idées. J’aime sa façon de penser. Il parle d’une aube nouvelle… Peut-être que pour moi, l’Aube Nouvelle symbolise le renouveau, l’envie de changer de vie tout simplement. Un monde sans guerre ni violence me parait utopique, mais un monde ou je pourrai renaitre me parait plus réaliste. Et si ce que je veux concorde avec cette guilde, alors… pourquoi pas ?

Je vais pour parler à cet homme, quand le tavernier pose une main sur mon épaule et me dit [/i][i][b]« Hop, l’ami, t’as intérêt à payer de suite sinon tu vas connaître Georgia la Magnifique »[/b][/i] - [i]un mouvement de tête de sa part pour m’indiquer l’emplacement de cette « créature », je pose mes yeux sur un énorme gourdin accroché au mur. [/i][/color]
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