2010-11-18 15:44:09
Première partie
[color=chocolate]Cela fait maintenant, quelques lunes que j’arpente ces Terres, j’ai appris des choses, je commence àcerner certains êtres. De mon glaive j’occis, et saigne les bêtes, qui me font obstacle. Il m’est aussi arrivé d’infliger de la pointe de mon épée, quelques lardasses dans le tendre d’une jambe, d’un bas-ventre. Vils étalons qui se croient bien plus puissant qu’une femme. Hommes décadents, qui ne jurent que par un désir ardent de chair. Brutal, bestial, mais ils ont perdus.
Dans mon périple, j’ai rencontré des êtres passionnés, des âmes affaiblies, des essences vengeresses. Cela me replonge irrémédiablement dans mon passé. Je songe alors àmon antérieur. Ma vie n’a été que faite de meurtrissures, ainsi doivent être élevé les Barbares. Qu’ils soient descendants masculins, ou encore filles de lignées.
Je me souviens alors, lorsque que nous partions en croisade. Je n’avais alors que quinze années. Vaisseau du grand nord bravant les mers gelées, accostant sur une rive moins hostile. Mon Père Han’pvrak chef des troupes avait une façon bien particulière de mettre pied àterre, de s’approprier sans demi-mesure ces nouvelles contrées, de piller tout ce qu’il était possible de ravager.
Son visage me hante et je le revois qui m’observe du coin de l’œil, m’encourageant àle suivre dans la maisonnette en bois. La première qui nous faisait face depuis le Drakkar. Je savais pertinemment, ce qui allait se produire, mais sans le moindre mot, je gagnais la terre ferme les poings fermé si fort que le sang s’échouait sur mes empreintes.
Il m’attendait fier et droit, ses long cheveux blond détaché dansant dans le vent. Il avait bel allure et savait ce qu’il renvoyait comme image. Il savait également en profiter. Tout en avançant en sa direction, j’allais chercher le courage au plus profonds de mes entrailles. Ma tête relevée il fallait que j’adopte la même assurance que ce qu’il avait. Je ne voulais pas le décevoir.
Enfin arrivée àsa hauteur, il m’acquiesçait, me tendant l’épée qui deviendra ensuite seule compagne de confiance avant de me devancer de quelques pas. Les autres hommes restaient sur le qui-vive, ayant ordre d’intervenir si les choses se compliquaient. Mais en général, la barbarie de mon Père suffisait àfaire plier les éventuels rebelles.
La nuit avait déjàcommencé àtomber, rien ne laissait supposer que dans cette petite hutte il y avait âme qui vive, et pourtant une famille y avait élu domicile. Trois ils étaient. Un homme carré d’épaule, grand, sans doute l’époux de la femme aux cheveux brun, et puis un garçon sans doute du même âge que moi, quinze années. Je m’en souviens, comme si c’était hier.
Ma première mise àl’épreuve…
Tous semblaient dormir pour l’heure, Mon père adorait l’effet de surprise, il aimait tant regarder aux plus profonds des yeux des proies l’angoisse et la peur qui s’y lisait quand son ombre s’allongeait sur leurs corps. Sans un bruit, il s’est glissé àl’intérieur de cette demeure, moi sur ses talons. Il a toujours eu beaucoup d’instinct, et d’office àsu se diriger vers la couche nuptiale des habitants. Il m’a fait signe d’attendre devant l’autre porte. Il àmis un index sur sa bouche me rappelant, qu’aucun bruit ne devait sortir de ma bouche. Et il est entré dans la pièce, laissant intentionnellement la porte ouverte derrière lui. Pour qu’aucunes miettes du spectacle ne m’échappent. Dans un hurlement reconnaissable pour nous Barbares il a abattu son épée sur le gorge d’une silhouette effarée, de voir ce qui allait tomber sur lui faisant gicler le sang sur les murs. La femme s’est réveillée, d’un coup, de même que le garçon. Devant cette porte je me suis tenue, jusqu’àce que le jeune mâle essaie de l’ouvrir. Alors, mon père m’a fait un signe de tête, avant de refermer la porte de la chambre conjugale d’un coup de pied. J’ai vu sur son visage, qu’il avait décidé de finir en beauté. Ce sont ces penchants qui nous on valu ànous, et ànotre clan le bannissement des Terres Sanctifiées.
Et c’était àmoi, dès lors de mettre en œuvre les leçons apprises …[/color]
[color=chocolate]Cela fait maintenant, quelques lunes que j’arpente ces Terres, j’ai appris des choses, je commence àcerner certains êtres. De mon glaive j’occis, et saigne les bêtes, qui me font obstacle. Il m’est aussi arrivé d’infliger de la pointe de mon épée, quelques lardasses dans le tendre d’une jambe, d’un bas-ventre. Vils étalons qui se croient bien plus puissant qu’une femme. Hommes décadents, qui ne jurent que par un désir ardent de chair. Brutal, bestial, mais ils ont perdus.
Dans mon périple, j’ai rencontré des êtres passionnés, des âmes affaiblies, des essences vengeresses. Cela me replonge irrémédiablement dans mon passé. Je songe alors àmon antérieur. Ma vie n’a été que faite de meurtrissures, ainsi doivent être élevé les Barbares. Qu’ils soient descendants masculins, ou encore filles de lignées.
Je me souviens alors, lorsque que nous partions en croisade. Je n’avais alors que quinze années. Vaisseau du grand nord bravant les mers gelées, accostant sur une rive moins hostile. Mon Père Han’pvrak chef des troupes avait une façon bien particulière de mettre pied àterre, de s’approprier sans demi-mesure ces nouvelles contrées, de piller tout ce qu’il était possible de ravager.
Son visage me hante et je le revois qui m’observe du coin de l’œil, m’encourageant àle suivre dans la maisonnette en bois. La première qui nous faisait face depuis le Drakkar. Je savais pertinemment, ce qui allait se produire, mais sans le moindre mot, je gagnais la terre ferme les poings fermé si fort que le sang s’échouait sur mes empreintes.
Il m’attendait fier et droit, ses long cheveux blond détaché dansant dans le vent. Il avait bel allure et savait ce qu’il renvoyait comme image. Il savait également en profiter. Tout en avançant en sa direction, j’allais chercher le courage au plus profonds de mes entrailles. Ma tête relevée il fallait que j’adopte la même assurance que ce qu’il avait. Je ne voulais pas le décevoir.
Enfin arrivée àsa hauteur, il m’acquiesçait, me tendant l’épée qui deviendra ensuite seule compagne de confiance avant de me devancer de quelques pas. Les autres hommes restaient sur le qui-vive, ayant ordre d’intervenir si les choses se compliquaient. Mais en général, la barbarie de mon Père suffisait àfaire plier les éventuels rebelles.
La nuit avait déjàcommencé àtomber, rien ne laissait supposer que dans cette petite hutte il y avait âme qui vive, et pourtant une famille y avait élu domicile. Trois ils étaient. Un homme carré d’épaule, grand, sans doute l’époux de la femme aux cheveux brun, et puis un garçon sans doute du même âge que moi, quinze années. Je m’en souviens, comme si c’était hier.
Ma première mise àl’épreuve…
Tous semblaient dormir pour l’heure, Mon père adorait l’effet de surprise, il aimait tant regarder aux plus profonds des yeux des proies l’angoisse et la peur qui s’y lisait quand son ombre s’allongeait sur leurs corps. Sans un bruit, il s’est glissé àl’intérieur de cette demeure, moi sur ses talons. Il a toujours eu beaucoup d’instinct, et d’office àsu se diriger vers la couche nuptiale des habitants. Il m’a fait signe d’attendre devant l’autre porte. Il àmis un index sur sa bouche me rappelant, qu’aucun bruit ne devait sortir de ma bouche. Et il est entré dans la pièce, laissant intentionnellement la porte ouverte derrière lui. Pour qu’aucunes miettes du spectacle ne m’échappent. Dans un hurlement reconnaissable pour nous Barbares il a abattu son épée sur le gorge d’une silhouette effarée, de voir ce qui allait tomber sur lui faisant gicler le sang sur les murs. La femme s’est réveillée, d’un coup, de même que le garçon. Devant cette porte je me suis tenue, jusqu’àce que le jeune mâle essaie de l’ouvrir. Alors, mon père m’a fait un signe de tête, avant de refermer la porte de la chambre conjugale d’un coup de pied. J’ai vu sur son visage, qu’il avait décidé de finir en beauté. Ce sont ces penchants qui nous on valu ànous, et ànotre clan le bannissement des Terres Sanctifiées.
Et c’était àmoi, dès lors de mettre en œuvre les leçons apprises …[/color]