2010-06-14 11:26:36
[b][color=red] Lorsque mes larmes s’échouent sur sol, le sang s’affole. Lorsque je regarde les ténèbres s’avancer mon cœur s’emballe. Sentiments rouge amers, ils n’ont rien àm’apprendre. Que le vent chasse avec frénésie cette lente agonie. Qu’il se fasse cruel que je ressente l’écorchure qu’il aura décidé de me faire.
Un cantique de souffrance résonne par delàle firmament. J’ai besoin de le retrouver. Je me hâte, il sera bientôt trop tard. Le Rituel s’ouvre mais ne commence que quand je serai en sa cache. C’est àpieds nus que le périple débute. Je repère les ronces, puis sans même me précipiter je traverse cet essaim de verdure. Quel la douleur s’exprime. Il faut ressentir la torture pour ne point oublier d’où je viens.
Mon pied gauche se pose sur les épines de roses, m’entaillant déjàla peau. Mon pied droit s’en suit, et l’autre plaie s’ouvre. Encore, et encore, jusqu’àque mes pieds se posent sur le sable de la dune. Qui veut me suivre se perdra dans la marre de sang. Nul ne doit voir ce qui suivra.
Déjàil est présent, tapi dans l’ombre d’un peuplier. La nuit s’avance, les nuages qui précédemment recouvraient l’immensité du ciel s’évadent. Les Etoiles se dévoilent. D’un signe de la tête, il me désigne l’ouverture d’une grotte. Celle ou tout àcommencé. Avant que je ne m’avance, je sors une fiole de ma besace. Milles tourments s’en suivront, mais il faut avaler le mélange maudit.
Le breuvage coule le long de ma gorge, la torture débute.
Brûle le fond de mes entrailles et ainsi ce qui ne doit être làdisparaît. Au diable la faiblesse et que s’en vienne l’hardiesse. Coulez tout au fond de l’inconscience, haïssables émotions.
La transe s’en suit, fébrile mon corps tremble brusquement. Le sang s’évade de mes pores, je transpire le sang. Je sue toutes ces inconcevables sensations.
Je n’y ai droit.
Mes jambes me lâchent sous la violence de mes frémissements. Je tombe violemment incapable d’ordonner àmon corps de se délivrer. C’est alors qu’il arrive. Je le vois, mais mes yeux le cherche. Je le sens sur mon corps, mais point ne ressent son poids. Je l’entends réciter ses incantations, dans ma tête ces mots ensorcelés tournent encore et toujours.
Une secousse plus brutale que les précédentes, mon dos s’arque. Je meurs pour mieux revenir. Il est toujours làsur moi, et profite de cette courbe pour déchirer le haut de mon vêtement. Il reconnaît la les témoins de sa dague d’argent scellé dans ma chair. C’est sans peine qu’il retrace les mêmes sillons, aux mêmes endroits.
Lorsque la souffrance est telle, lorsque le trépas est imminent. Lorsque la mort guette et compte les secondes qui séparent le souffle de vie, ce n’est qu’àce moment précis que les autres yeux s’ouvrent sur mes propres visions. C’est ce regard, c’est celui qui autrefois voyait les Etoiles et leurs secrets les plus profondément enfouis. C’est celui qui autrefois aimait écouter les chants des Etoiles. C’est celui, qui autrefois, comprenait mieux que personnes les Etoiles.
Ce n’est qu’àce moment précis, que l’étrange penchant ne se change qu’en appétence sans sentiments. Juste de l’envie rien qui ne peut ressembler àautre chose.
Ainsi soit-il !
Et l’autre s’en va, me laissant là, seule avec mes traînées de sang.
Que coule le flot de mon ardeur, et ainsi que je puisse me relever et croire encore en la ferveur de cette armée.[/color][/b]
Hrp : desolé Shynn, j'avais pas vu pour le titre !! j'ai changé !
Un cantique de souffrance résonne par delàle firmament. J’ai besoin de le retrouver. Je me hâte, il sera bientôt trop tard. Le Rituel s’ouvre mais ne commence que quand je serai en sa cache. C’est àpieds nus que le périple débute. Je repère les ronces, puis sans même me précipiter je traverse cet essaim de verdure. Quel la douleur s’exprime. Il faut ressentir la torture pour ne point oublier d’où je viens.
Mon pied gauche se pose sur les épines de roses, m’entaillant déjàla peau. Mon pied droit s’en suit, et l’autre plaie s’ouvre. Encore, et encore, jusqu’àque mes pieds se posent sur le sable de la dune. Qui veut me suivre se perdra dans la marre de sang. Nul ne doit voir ce qui suivra.
Déjàil est présent, tapi dans l’ombre d’un peuplier. La nuit s’avance, les nuages qui précédemment recouvraient l’immensité du ciel s’évadent. Les Etoiles se dévoilent. D’un signe de la tête, il me désigne l’ouverture d’une grotte. Celle ou tout àcommencé. Avant que je ne m’avance, je sors une fiole de ma besace. Milles tourments s’en suivront, mais il faut avaler le mélange maudit.
Le breuvage coule le long de ma gorge, la torture débute.
Brûle le fond de mes entrailles et ainsi ce qui ne doit être làdisparaît. Au diable la faiblesse et que s’en vienne l’hardiesse. Coulez tout au fond de l’inconscience, haïssables émotions.
La transe s’en suit, fébrile mon corps tremble brusquement. Le sang s’évade de mes pores, je transpire le sang. Je sue toutes ces inconcevables sensations.
Je n’y ai droit.
Mes jambes me lâchent sous la violence de mes frémissements. Je tombe violemment incapable d’ordonner àmon corps de se délivrer. C’est alors qu’il arrive. Je le vois, mais mes yeux le cherche. Je le sens sur mon corps, mais point ne ressent son poids. Je l’entends réciter ses incantations, dans ma tête ces mots ensorcelés tournent encore et toujours.
Une secousse plus brutale que les précédentes, mon dos s’arque. Je meurs pour mieux revenir. Il est toujours làsur moi, et profite de cette courbe pour déchirer le haut de mon vêtement. Il reconnaît la les témoins de sa dague d’argent scellé dans ma chair. C’est sans peine qu’il retrace les mêmes sillons, aux mêmes endroits.
Lorsque la souffrance est telle, lorsque le trépas est imminent. Lorsque la mort guette et compte les secondes qui séparent le souffle de vie, ce n’est qu’àce moment précis que les autres yeux s’ouvrent sur mes propres visions. C’est ce regard, c’est celui qui autrefois voyait les Etoiles et leurs secrets les plus profondément enfouis. C’est celui qui autrefois aimait écouter les chants des Etoiles. C’est celui, qui autrefois, comprenait mieux que personnes les Etoiles.
Ce n’est qu’àce moment précis, que l’étrange penchant ne se change qu’en appétence sans sentiments. Juste de l’envie rien qui ne peut ressembler àautre chose.
Ainsi soit-il !
Et l’autre s’en va, me laissant là, seule avec mes traînées de sang.
Que coule le flot de mon ardeur, et ainsi que je puisse me relever et croire encore en la ferveur de cette armée.[/color][/b]
Hrp : desolé Shynn, j'avais pas vu pour le titre !! j'ai changé !