2009-05-04 21:42:41
"Tuer pour vivre sans jamais vivre pour tuer ». Cette seule phrase, sans pour autant être une devise, suffit à résumer ce qu’est devenue ma vie depuis ce fameux soir. Mon nom est Olympius et il me fût donné par mon père adoptif quand il me trouva aux portes de son église.
Vivant sous la protection du roi d’Isélia que je méprise plus que tout au monde, je ne dois sa reconnaissance et mon salut qu’à mon aptitude au combat que je dois à mon feu maître d’arme. Ce dernier fut lâchement assassiné par ce souverain que je suis contrains de servir sous peine de mort.
Destiné à vivre pour les autres sans concession, je suis amené à vivre pour satisfaire les caprices d’un souverain désireux de voir et savoir les opposants à son régime éliminés. Le royaume d’Isélia avait ce tyran à sa tête obnubilé à l’idée de voir les frontières de son royaume sans cesse repoussées. La puissance militaire d’Isélia était immense et terriblement efficace. Rares sont les royaumes ennemis ayant été capable de retenir nos assauts pendant plus de 2 nuits.
Devenu mercenaire à la botte de celui que je devais appeler « Maître », ce dernier me récompensa toujours pour les missions accomplies par des bourses pleines d’or. Toutes mes missions furent remplies avec succès dans la mesure où un échec se serait soldé immédiatement par ma mise à mort.
Pensant que je finirais par échouer tôt ou tard, je suscitais de plus en plus de crainte aux vus de mes succès qui ne cessaient de croître tout comme le nombre et la difficulté des missions à accomplir. Une seule avait une importance à mes yeux, celle de tuer cet être infâme, je ne devais en aucun cas mourir tant que le roi d’Isélia serait toujours en vie.
J’aurais pu le tuer à mainte reprise et facilement mais ce dernier avait tout prévu. Si jamais il venait à mourir, sa garde royale devra aussitôt me condamner à mort pour que mon âme le serve même dans l’au-delà . J’ai beau être l’un des meilleurs gardes et mercenaires du royaume, si ce n’est le meilleur, seul face à une armée ma mort serait ma seule issue. Je devais me résigner à souhaiter et désirer ardemment une longue vie à celui dont je voulais la mort.
Croyant de moins en moins en une présence divine ou aux miracles, je me mis à bénir ce saint jour que Dieu a fait. Sans savoir d’où cela venait, un immense portail était apparu non loin du royaume d’Isélia. Le roi envoya des troupes mais aucune n’est jamais rentrée.
Notre souverain fut agacé et se montra très colérique, il savait que s’il envoyait ses meilleurs hommes, nos défenses seraient amoindries et les royaumes contigus finiraient par nous envahir. Des esclaves, des hérétiques, des gueux, des mendiants et prisonniers de guerre non encore exécutés furent contraint de traverser le portail…sans résultat. Amusé par la situation, je sollicitais une audience auprès de notre roi.
Avançant jusqu’au trône royal ou siégeais « mon maître » je mis un genou à terre baissant la tête. Ce dernier prit la parole.
-Relèves toi olympius. Dis-moi plutôt l’objet de ta visite et prestement je te prie.
-me relevant Maître, je souhaite explorer ce portail et vous rapporter un nouveau succès aux nombreuses missions déjà accomplies
Le roi devint furieux et laissa éclater sa rage
-Misérable chien galeux, tu souhaites échapper à mon emprise en procédant de la sorte. Tu es mon meilleur mercenaire mais je ne te fais aucunement confiance. Je sais que tu souhaites ma mort mais jamais tu n’auras ta liberté.
-Maître, nous n’aurons bientôt plus aucun esclave ou prisonnier à envoyer traverser ce portail esquissant un sourire quant aux gardes et mercenaires déjà envoyés, il ne s’agissait là que de la vulgaire piétaille. Un immense empire aussi puissant que le notre se trouve peut être derrière le portail et pourrait vouloir nous envahir. En outre, vous devriez savoir que porter une épée ne fait pas forcément de vous un guerrier.
-Comment oses tu me manquer de respect énervé. Je suis le plus grand roi que cette terre ait comptée et ce portail suffit à semer le trouble dans mon esprit. gros soupir. Très bien, vas et traverse ce portail. Tu me feras un rapport durant la durée de ton périple et éliminera les armées adverses s’ils en existent. Si jamais tu venais à échouer, tu le paieras de ta vie.
Equipé de mon armure et de mon épée je me dirigeais jusqu’au fameux portail qui effrayait tant de monde. Lançant un dernier regard autour de moi sur le royaume d’Isélia, je finis par entrer et me diriger vers l’inconnu. Une force m’attira dans une autre dimension et sentais mes forces me perdre peu à peu jusqu’ à perdre connaissance…Non ma mission n’est pas encore finie, je ne dois pas mourir pas maintenant
Vivant sous la protection du roi d’Isélia que je méprise plus que tout au monde, je ne dois sa reconnaissance et mon salut qu’à mon aptitude au combat que je dois à mon feu maître d’arme. Ce dernier fut lâchement assassiné par ce souverain que je suis contrains de servir sous peine de mort.
Destiné à vivre pour les autres sans concession, je suis amené à vivre pour satisfaire les caprices d’un souverain désireux de voir et savoir les opposants à son régime éliminés. Le royaume d’Isélia avait ce tyran à sa tête obnubilé à l’idée de voir les frontières de son royaume sans cesse repoussées. La puissance militaire d’Isélia était immense et terriblement efficace. Rares sont les royaumes ennemis ayant été capable de retenir nos assauts pendant plus de 2 nuits.
Devenu mercenaire à la botte de celui que je devais appeler « Maître », ce dernier me récompensa toujours pour les missions accomplies par des bourses pleines d’or. Toutes mes missions furent remplies avec succès dans la mesure où un échec se serait soldé immédiatement par ma mise à mort.
Pensant que je finirais par échouer tôt ou tard, je suscitais de plus en plus de crainte aux vus de mes succès qui ne cessaient de croître tout comme le nombre et la difficulté des missions à accomplir. Une seule avait une importance à mes yeux, celle de tuer cet être infâme, je ne devais en aucun cas mourir tant que le roi d’Isélia serait toujours en vie.
J’aurais pu le tuer à mainte reprise et facilement mais ce dernier avait tout prévu. Si jamais il venait à mourir, sa garde royale devra aussitôt me condamner à mort pour que mon âme le serve même dans l’au-delà . J’ai beau être l’un des meilleurs gardes et mercenaires du royaume, si ce n’est le meilleur, seul face à une armée ma mort serait ma seule issue. Je devais me résigner à souhaiter et désirer ardemment une longue vie à celui dont je voulais la mort.
Croyant de moins en moins en une présence divine ou aux miracles, je me mis à bénir ce saint jour que Dieu a fait. Sans savoir d’où cela venait, un immense portail était apparu non loin du royaume d’Isélia. Le roi envoya des troupes mais aucune n’est jamais rentrée.
Notre souverain fut agacé et se montra très colérique, il savait que s’il envoyait ses meilleurs hommes, nos défenses seraient amoindries et les royaumes contigus finiraient par nous envahir. Des esclaves, des hérétiques, des gueux, des mendiants et prisonniers de guerre non encore exécutés furent contraint de traverser le portail…sans résultat. Amusé par la situation, je sollicitais une audience auprès de notre roi.
Avançant jusqu’au trône royal ou siégeais « mon maître » je mis un genou à terre baissant la tête. Ce dernier prit la parole.
-Relèves toi olympius. Dis-moi plutôt l’objet de ta visite et prestement je te prie.
-me relevant Maître, je souhaite explorer ce portail et vous rapporter un nouveau succès aux nombreuses missions déjà accomplies
Le roi devint furieux et laissa éclater sa rage
-Misérable chien galeux, tu souhaites échapper à mon emprise en procédant de la sorte. Tu es mon meilleur mercenaire mais je ne te fais aucunement confiance. Je sais que tu souhaites ma mort mais jamais tu n’auras ta liberté.
-Maître, nous n’aurons bientôt plus aucun esclave ou prisonnier à envoyer traverser ce portail esquissant un sourire quant aux gardes et mercenaires déjà envoyés, il ne s’agissait là que de la vulgaire piétaille. Un immense empire aussi puissant que le notre se trouve peut être derrière le portail et pourrait vouloir nous envahir. En outre, vous devriez savoir que porter une épée ne fait pas forcément de vous un guerrier.
-Comment oses tu me manquer de respect énervé. Je suis le plus grand roi que cette terre ait comptée et ce portail suffit à semer le trouble dans mon esprit. gros soupir. Très bien, vas et traverse ce portail. Tu me feras un rapport durant la durée de ton périple et éliminera les armées adverses s’ils en existent. Si jamais tu venais à échouer, tu le paieras de ta vie.
Equipé de mon armure et de mon épée je me dirigeais jusqu’au fameux portail qui effrayait tant de monde. Lançant un dernier regard autour de moi sur le royaume d’Isélia, je finis par entrer et me diriger vers l’inconnu. Une force m’attira dans une autre dimension et sentais mes forces me perdre peu à peu jusqu’ à perdre connaissance…Non ma mission n’est pas encore finie, je ne dois pas mourir pas maintenant
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