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Tales Of Subirion Forum

Galàril [ La Genèse ]

[Fermé]

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59 Posts sur Forum
2009-09-04 15:19:15
Cette nuit-là, la pluie se déchaînait sur la forêt, la foudre fracassait par-ci, par-là des arbres, les éclairs illuminaient un ciel sans lune durant un instant. Sous la canopée, pas un signe de vie. Les tarentules, mulots, chouettes, gobelins, et même griffons et centaures se cachaient, effrayés, paniqués, terrorisés. Tous dormaient, ou tentaient de s’abriter. Si un mage avait été assez fou pour s’aventurer dans cette forêt, même s’il la connaissait aussi bien que le sort « étincelles » et malgré ses multiples talents, il n’aurait été capable de s’y retrouver. Les meilleurs yeux ne pouvaient distinguer la moindre forme à plus d’un mètre sous ses pluies torrentielles. Etrangement, les chauves-souris elles-mêmes ne sortirent point de leur grotte, à croire que leurs ultrasons ne pouvaient se répercuter. Ce temps était indescriptible. On aurait tendance à croire qu’il cachait images à tous yeux, son à nos oreilles et annihilait toute magie. Annonçait-il un grand moment, ou accueillait-il seulement un nouvel être ? Nul ne peut prétendre le savoir. Tous, sauf un.

Bien des années après cet événement, à l’âge de 8 ans, Galàril savait chasser, traquer, grimper aux arbres, lire et compter, ce qui était fort rare en cette époque, et développait l’un de ses plus grands talents : le combat. Il vivait dans une vieille cabane, abattue par le temps traversé, grimpée par le lierre et bâtie dans une clairière près d’un lac, ce qui lui offrait, la journée, une grande lumière.
Il vivait là-bas avec un arrière grand oncle, bien conservé pour son âge. C’est à lui qu’il devait son savoir, et notamment la faculté de lire et compter. C’est également à lui qu’il devait l’apprentissage et sa maîtrise de l’épée. Galàril ignorait la vraie origine de cet oncle. Il savait tellement de choses de toutes sortes, avait vu tant et tant de paysages pour enfin s’installer là, dans cette clairière au beau milieu d’une énorme forêt, que Galàril s’interrogeait longuement pour percer son mystère. Le jeune aventurier n’était jamais sorti de la forêt, malgré ses années de chasses à travers celle-ci.
C’était étonnant, comment il la connaissait bien, cette forêt.
Il est raconté qu’une nuit de nouvelle lune, dans l’obscurité la plus totale, il avait retrouvé le chemin de sa cabane alors qu’il ne savait pas marcher. Pourtant lors de son arrivée à cette dernière, il était debout, sur ses deux pieds. L’oncle s’était interrogé sur cette inexplicable chose, sans trouver. Il en avait vu, des énigmes de ce genre, qu’il ne comprenait pas. Galàril était décidément bien mystérieux, tout comme son oncle.

Un jour vint où ce grand oncle, qui était un père pour Galàril, mourut. Galàril se retrouva tout seul, dans l’immensité verte. Il fut empli d’une grande tristesse durant des semaines. Il ne se risquait plus dans cette jungle qu’il aimait tant autrefois. Mais une nuit de pleine lune, alors qu’il regardait le reflet de celle-ci dans le lac, qui était d’un étrange calme, il se mit à pleuvoir. Puis, au fur et à mesure que la nuit s’avançait, la pluie redoublait de fureur. Elle devenait de plus en plus dense. Le ciel était d’un noir d’encre mais curieusement, on eut cru que les nuages le faisaient exprès, il persistait une percée dans cette intense nébulosité qui permettait de distinguer la lune. C’était une lune blanche, d’une clarté à éblouir comme le soleil en plein jour. On ne sait par quel hasardeux phénomène Galàril décida de sortir afin de se rendre sur la rive du lac. Il ne portait qu’une petite toge car il faisait tout de même bon. Il sentit la pluie comme des dards, tranchant sa chair tant elle était forte. L’Histoire ne comptait qu’un autre tel déluge. Mais il continua, comme s’il ne sentait rien. Arrivé près du lac, il ne percevait même plus sa cabane de bois alors qu’elle était très proche. En un instant, il crut apercevoir, sur le bord d’une rive assez lointaine, une forme équine d’une étrange pâleur, qu’on eut pu rapprocher de la clarté de cette lune.

[i]Un cheval, ici, dans cette forêt si épaisse ? Et un cheval blanc !?[/i]. Galàril se questionnait sur cette étrange apparition.
[i] Que pouvait-elle être ?[/i]. Galàril eut un flash.
[i] Et si c’était une … … licorne ![/i]

Le temps de cette courte réflexion, le majestueux animal avait disparu. Alors, Galàril leva doucement les yeux, partant de l’endroit, maintenant invisible par ces flots tombants, jusqu’à arriver au trou nuageux où se trouvait toujours cette lune. Il fit la comparaison entre les couleurs de l’animal et l’impressionnante luminosité de la lune. Il repensa à son oncle, toujours en fixant la lune. Puis, d’un coup, il eut l’impression que la lune grandissait, encore plus lumineuse, toujours plus grande, encore plus éblouissante jusqu’à ce qu’elle l’aveugle totalement, où, à ce moment, il crut apercevoir un regard terrifiant et énorme venir à lui. Ensuite, il tomba sur les galets mousseux du bord de la rive, inconscient. La pluie déferlait toujours plus fort sur le corps inerte de Galàril.
Cette nuit-là, douze villages furent engloutis par les eaux montantes, la majorité des bateaux du pays, fracassés par les eaux tumultueuses de la mer dues à la puissante action de la lune sur les marées, des kilomètres de cultures envahies par l’eau. A l’aube, cet éblouissant pays laissé la veille par ces habitants, fut découvert, ravagé par les flots de toutes parts.

Ce n’est que lorsque les rayons de midi caressèrent le visage de Galàril que celui-ci se réveilla.
Galàril ne se souvenait que vaguement des évènements de la nuit. Mais il ne put s’empêcher de remarquer quelles conséquences sur lui avec provoquer la lune, pensait-il.
Premièrement, il avait compris que la mort de son oncle, qu’il avait tant aimé, était normale, presque logique puisque ce grand-oncle avait transmit son principal savoir à Galàril, comme si c’était sa mission.
Ensuite, Galàril perçut la tristesse le quitter, et le goût de l’aventure monter en lui.
Il sentit également que cela n’était pas anonyme. Un grand destin allait se révéler pour ce jeune garçon. Galàril, qui sentait toujours les chaudes gouttes de lumière sur son visage, voulu alors redécouvrir le monde auquel il appartenait jadis, c’est-à-dire la vielle. Mais à sa grande surprise, il ne le put point. Ces yeux avaient été brûlés et Galàril était ainsi devenu aveugle à l’âge de 12 ans. Il ne ressentait aucunes douleurs.
Afin de compenser cela, il lui était poussé des ailes d’une blancheur éclatante que l’on pouvait rapprocher de la couleur de la licorne de la veille, dans le dos.
Il avait perdu la vue, mais avait acquis la capacité de voler dans le ciel.
Ces premières réactions furent de se plaindre de la perte de ses yeux, ne comprenant pas encore le sens que cela allait avoir.

Il rentra tant bien que mal dans sa cabane, se cognant et trébuchant à chaque pas. Là, il fit une extraordinaire découverte. Il pouvait discerner l’énergie que chacun des objets de la pièce produisaient, pouvant ainsi les identifier. Il resta cloué, étonné, ébahit, devant ce phénomène durant quelques instants. Il sortit de la cabane, mais dehors, il ne sentait plus rien. Pas le moindre de cailloux. Il se retourna vers la cabane, et ressentit à nouveau les objets. Comme si ceux-ci avaient été préparés comme entraînement pour sa future vision des choses. Puis, il découvrit alors un semblant de pièce qu’il n’avait jamais remarqué auparavant. Il retira la trappe menant à celle-ci puisque cette « chambre » était en fait une cave. A son grand étonnement, il ressentit la présence d’une magnifique tunique faite de mithril pur, ce qui était d’une rareté inimaginable. Et encore plus frappant, elle lui allait parfaitement, même avec des ailes dans le dos ! A croire que c’était fait exprès… Le grand oncle était décidément aussi spécial que Galàril. Il trouva dans un coin, un bandeau d’une couleur bleuté. Il le mit autour de ses yeux horizontalement. Et pour couronner le tout, il découvrit une énorme masse dont il ressentait une puissance sans égale. Malheureusement, celle-ci était bien trop lourde pour lui.
Il nota aussi qu’il percevait la puissance des objets l’entourant.

Il devait à présent réapprendre à vivre.

Mais très rapidement, il s’entraîna à utiliser ses ailes, et à développer d’autres capacités afin de compenser sa vue tel que le don de percevoir l’énergie et la puissance des objets, animaux, ... Il eut d’abord du mal à chasser, ne savait plus trop comment faire.
Parfois, il ne percevait aucun animal, et lorsqu’il en sentait un à proximité, il utilisait à tour de rôle ses ailes, et son déplacement et finissait souvent contre un arbre, ou butant sur une racine, effrayant son ex-futur dîner.

Mais au bout de 8 autres longues années d’entraînements quotidiens, de chasses et de vols, il maîtrisait enfin son corps. Ni le ciel, ni les vents, ni les tempêtes n’avaient plus de secret pour lui. Il chassait aussi bien en l’air que sur terre. Il était plus élégant lors de ses chasses à terre qu’il y a des années. Aucun animal ne pouvait lui échapper lorsqu’il s’était convenu de le manger. Ses bras avaient forcit, sa perception était hors du commun, son agilité dépassait toutes ses espérances d’avant et il avait en plus développé son art préféré, la combat à l’épée. Et tout cela avait largement fait ses preuves.
Un jour du passé, des bandits avaient découvert la cabane et commencèrent à la piller sans s’imaginer ce qu’il allait leur arriver. Galàril dormait sur un de ces arbres préférés relativement loin de sa cabane mais fut réveillé d’un coup. Il n’avait pas sentit la présence de ces bandits que lorsque ceux-ci étaient entrés dans la cabane. En quelques coups d’ailes, il avait regagné sa vieille demeure et avait dégainé son épée. Il atterrit devant celle-ci. Tous les voleurs se retournèrent et firent face à Galàril, tirant leur épée de leur fourneau. Ils avaient tous au moins une tête de plus que lui. D’un fulgurant bond, il projeta d’un coup de pied son premier ennemi à terre et transperça le cœur du second. Les trois derniers, épouvantés par cette attaque surprise et par cet être surnaturel, prirent la fuite, laissant leurs armes et armures afin de courir plus vite. Mais Galàril rejoignis d’un coup d’aile les fuyards et les décapita. Nul ne pouvait survire. Il revint à la cabane et acheva le blessé. Il nettoya la lame de son épée et érigea une sépulture en mémoire de ces premiers adversaires sur la rive du lac.
C’est à cette instant que Galàril ressenti pour la première fois comme si un besoin était comblé. Une plénitude qui ne dura pas longtemps, le temps que Galàril reprenne ces esprits.
Il s’était réjouit du meurtre d’êtres humains
[i]Mais quel genre d’être suis-je pour m’être réjouit de ce massacre ?[/i]
Il n’en savait rien. C’est comme si ce n’était pas son être qui parlait, mais celui d’un autre.

Après cela, il s’était arrêté pour méditer, sous les chaleureux rayons de soleil. Il entendait les moindres bruits provenant de la forêt. Le cerf boire l’eau du lac, la chute d’eau à quelques dizaines de mètres, les oiseaux chanter, les grenouilles coasser au loin et même les mulots gratter la terre. Il faisait calme après ce moment de violence.

Après cela, il se sentit fin prêt à partir de chez lui, quitter sa forêt pour aller à la découverte d’autres horizons, rencontrer d’autres gens, explorer le monde.

Il resta un dernier jour dans son foyer, à réfléchir à l’avenir qui l’attendait. Une multitude de questions venait à lui. Par où aller ? Qu’emporter avec soi ? A qui pourrait-il faire confiance ? Qu’allait-il faire ? Et si il tombait sur un monde de souffrance et de douleur, devrais-t-il revenir se cacher dans sa forêt ? Etait-il à la hauteur réellement ?
Tant d’interrogations sans réponses.

[i] Tant pis ! L’aventure, c’est l’aventure, je suis décidé. Je pars. [/i]
Il termina de rassembler quelques affaires, pris soin de camoufler le mieux possible ses ailes et sa cotte de Mithril, mit un sac sur son dos avec divers objets de son oncle, dont sa bague en guise de souvenir qu’il mit à son doigt et il fut fin prêt. Prêt à aller de l’avant, prêt à découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles personnes, de nouvelles sensations, de nouvelles choses.

[ A suivre ]
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