Le secret dévoilé - [RP Grenadille

[color=black][i]Plusieurs mois déjà que je suis au sein de l’Aube. Mes compagnons d’armes sont devenus, au fil du temps, mes amis. Malgré quelques coups de gueules parfois, on finit toujours par se réconcilier et boire un verre… ou plus, à notre santé. Il est plaisant de vivre parmi eux. Chacun a son caractère, mais tous sont solidaires s’il arrivet malheur à l’un de nous.

Encore un soir où le repas est copieux. Grenadille a fait des merveilles pour le souper. Après avoir bien mangé, nous sommes quelques un devant le feu de cheminée, à boire encore un peu plus que d’habitude. Il y a là, mon grand ami le nain, Grinwolf, ainsi qu’Harad et Sniper. Mais il se fait déjà bien tard et je prends congé de mes amis. Arrivé en haut des escaliers, une chose attire mon attention.

Je vois Grenadille sortir de sa chambre en courant. Elle se plie en deux de douleur. Je m’approche d’elle, mais elle dévale les escaliers à toute vitesse. Je suis tellement surpris par la rapidité de ses mouvements, que j’en reste bouche bée quelques minutes. Le temps de me reprendre, qu’elle est déjà sur le seuil de l’auberge. Je la suis, intrigué. Comment peut-on courir aussi vite et se tordre de douleur en même temps ?

J’ai la respiration haletante, en sueur. Je suis pourtant quelqu’un d’assez costaud et je suis endurant, mais la suivre ainsi, à un tel rythme, est une sacrée gageure. La voilà qui s’arrête près d’un lac. Je vois mal entre les arbres de la forêt. Je décide de grimper à la cime de l’arbre le plus haut et le plus près du rocher où elle se trouve. Le rocher est en plein milieu du lac. Je me hisse vers le haut. J’ai un peu de mal, surement dû au repas copieux et à l’alcool, mais malgré tout, je grimpe toujours plus haut.

J’y suis enfin arrivé, je sèche la sueur sur mon front avec le revers de ma manche. Le souffle court, je regarde Grenadille, courbée en deux, avec de terribles souffrances. Et là, je me dis soudain que j’ai été idiot de monter ici, au lieu de lui venir en aide.[/i]

[b]‘’Mais quel crétin je fais…’’[/b]- [i]dis-je à voix basse.

Je vais pour redescendre et je m’arrête net. Le regard vers elle. Je suis abasourdi par ce que je vois. Grenadille se… transforme sous mes yeux… en une louve. Sidéré par le spectacle, je retiens mon souffle.[/i][/color]

Souvent dans la nuit. Toujours aux alentours de minuit.
Les douleurs reprennent. Soit je reste humaine, ou soit...Je suis sur le point de me transformée.

Je suis dans l’auberge. A l’étage, dans les dortoirs. J’avais choisi ce soir de dormir ici, mais...Ce n’est plus possible.

Je sors de ma chambre, je suis pliée de douleur, mais j’avance. Je m’avance vers l’escalier...Et croise le regard de Zack, qui s’est approché de moi. Mais je passe devant lui sans m’arrêter, et dévale les marches en trombe.

[b]« Il ne faut pas qu’il soit au courant. Que les autres connaissent mon secret. Je ne veux pas... »[/b]

Je pousse la porte d’entrée, la referme doucement pour ne pas alerter ceux qui sont près de la cheminée.

Mais...Il me suit. Je suis traquée. Ce n’est pas vrai...J’aurais dû faire attention. Rester dans une grotte. Mais...je dois continuer à avancer. Le rocher. Le rocher au milieu du lac. Il faut que je sois sur le rocher à temps. Sinon...Je sais que mes forces sont décuplées quand je suis transformée. Et je pourrais causer des dégâts.

Je me demande qui serait capable de m’arrêter. Peut-être Olympius. Un coup de sa massue sur le haut de mon crâne, et je ne serais plus de ce monde. Oui, ce serait une bonne solution. Mettre fin à mes jours...Et, si je le fais avant que je ne me métamorphose, personne ne connaîtra mon secret. Jamais.

Je mets une de mes mains en arrière tandis que je cours le plus vite possible. Constate que je n’ai pas pris mon arme, dans la précipitation. Je ressens seulement la lanière. Je pousse un gémissement de rage.

[b] « Ils vont tout savoir. »[/b]

Je suis arrivée près du lac. Je ne prends pas la peine de retirer mes vêtements, comme je le faisais jusqu’alors. Je n’en ai pas le temps. Ils seraient déchirés, mais tant pis. Puis, Zack me suis toujours. Je sens son odeur. Sa sueur...

Je jette un coup d’œil au ciel. La lune est haute. Il ne me reste que deux minutes seulement. Deux minutes...

Je plonge dans l’eau glacée. Et je nage jusqu’au grand rocher. Je songe, aussi. Il va être au courant. C’est inévitable. A moins qu’il ne fasse demi-tour. Mais...penser ça, ce serait mal le connaître. Il est évident qu’il s’inquiète pour moi.

Sensation que ma peau est écartelée. Je suis arrivé sur l’île de roche. Je me traîne jusqu’au milieu, je n’ai plus la force de marcher. Un nouveau regard vers le ciel.

[b]« La pleine lune. »[/b]

Je me retourne. Il n’est pas parti. Il est à l’abri dans les fourrés. Ses yeux brillants me regardent, à travers les feuilles des arbustes. Tandis que...

Je me transforme. C’est le même manège que d’habitude.

Griffes tranchantes qui remplacent mes ongles. Poils qui poussent en nombres incalculables sur ma peau. Pagne et brassière qui se déchirent. Mon visage s’allonge. Museau. Oreilles poilues. Des crocs prennent la place de mes dents. Gueule béante. Prête à déchiqueter toute personne s’approchant de trop près du monstre que je suis.

[b]« Je ne vais plus être moi-même. Qui c’est, peut-être suis-je capable de traverser le plan d’eau. Zack...pars, fuis...S’il te plaît. »[/b]

Salive abondante qui s’échappe de la louve.

Reniflement. Un humain. A seulement quelques mètres. Une trentaine de mètres...Si proche.

Animal qui s’approche de l’eau. Qui n’a pas peur de se mouiller. Qui nage jusqu’à la rive...

L’île rocheuse. Protection si... inexistante.

[color=black][i]Grenadille… enfin… la louve traverse lentement la distance qui nous sépare mais ce n’est pas ce qui me préoccupe le plus. Après tant de mois ensemble à l’Aube, comment n’a-t-on pas su que Grenadille, la petite femme des cavernes, si gentille, si attentionnée pour chacun d’entre nous, gardait ce terrible secret ? Je ne peux m’empêcher de croire qu’elle a du traverser de bien nombreuses souffrances et épreuves, seule, isolée et cela me désole qu’elle ne se soit pas confier à l’un d’entre nous avant. N’a-t-elle pas confiance en nous ? La tristesse envahit mon cœur. Nous sommes tellement semblable…

Elle a traversé. Elle est sur la rive, juste à une dizaine de mètres d’où je suis. Croyait-elle qu’elle allait pouvoir me protéger en étant sur le rocher ? Sous cette apparence, elle a l’air terriblement dangereuse. Je suis presque sûr à cet instant, que si je descends de l’arbre, elle m’attaquera. Son instinct animal doit être plus fort. Il faut que je trouve le moyen de faire ressortir Grena’, de faire ressortir son humanité…. Oui mais comment ?

Prenant une bonne inspiration, je descends lentement, très lentement, tandis qu’elle se trouve presqu’au pied de l’arbre. Je me racle la gorge.

[b]« Grenadille… c’est moi Zack. Je…Je »[/b]

Quelle pertinence dans mes propos. Si je continue comme ça, je ne vais pas aller bien loin. C’est vrai que sa stature est impressionnante, de loin le loup le plus grand que je n’ai jamais vu. Ses crocs si tranchants, la salive dégoulinant de sa gueule ne me donne pas l’envie de m’approcher trop près. J’essaye de réfléchir rapidement.

[b]« Grena… je suis sûr que tu peux m’entendre et je suis persuadé également que tu ne me feras pas de mal » [/b]- je ne sais pas trop si je suis convaincant mais je continue.

[b]« Petite femme des cavernes, tu n’as embêté personne encore aujourd’hui et Dash attend que tu lui donnes ton pagne pour le laver… reviens… Lawliet a besoin de toi… il me semble… » [/b]- mon pied glisse et me rattrape de justesse à une branche, mais je continue de descendre.

[b]« Grenadille… où est ta massue magique ? L’as-tu perdue ? Veux-tu que je t’aide à la retrouver ? Allez… reviens, et tu monteras sur mon dos, je t’emmènerai jusqu’à l’auberge… et nous discuterons de ton secret… n’ai crainte Grena… ta gentillesse nous a déjà conquit le cœur et tu sais déjà qu’à l’Aube… nous nous acceptons tel que nous sommes… sans préjugés. Cela ne changera rien pour nous que tu sois ainsi… tu es notre amie ».[/b]

Je n’arrête pas de parler, je ne sais pas si elle comprend mes paroles mais je continue. En tout cas, je l’espère car je parle avec mon cœur et que mes paroles sont sincères. Je suis à deux mètres d’elle et je la regarde dans les yeux. Un sourire triste sur mes lèvres.[/i][/color]

Louve qui s’avance lentement. Ses pattes laissent des empreintes sur la terre humide. Babines retroussées. Crocs toutes dehors. Elle s’approche de sa victime. De l’arbre.

Arbre si...fragile.

Le tronc ne semble pas très solide. Quelques coups de sa mâchoire puissante, et il tomberait à terre. La louve n’aurait même pas besoin de cet outil que les humains appellent une hache.

Echo.

[b]« Grenadille...C’est moi Zack. Je...je... »[/b]

L’humain parle. Il parle à la louve. Voix hésitante. Emprunte de peur. La bête continue son avance. S’arrête à quelques centimètres du frêne. Hume l’air. Chair fraîche.

[b]« Grena… je suis sûr que tu peux m’entendre et je suis persuadé également que tu ne me feras pas de mal »[/b]

Oreilles poilues en écoute. Lutte. Louve. Humaine. Monstre. Grenadille. Humain qui continu son babillage.

[b]« Petite femme des cavernes, tu n’as embêté personne encore aujourd’hui et Dash attend que tu lui donnes ton pagne pour le laver… reviens… Lawliet a besoin de toi… il me semble… »[/b]

Animal qui lève les yeux vers l’humain perché au dessus de lui. Un coup de patte sur la branche et...Goûter. Ami. Goûter ou ami ?

[b]« Grenadille… où est ta massue magique ? L’as-tu perdue ? Veux-tu que je t’aide à la retrouver ? Allez… reviens, et tu monteras sur mon dos, je t’emmènerai jusqu’à l’auberge… et nous discuterons de ton secret… n’ai crainte Grena… ta gentillesse nous a déjà conquit le cœur et tu sais déjà qu’à l’Aube… nous nous acceptons tel que nous sommes… sans préjugés. Cela ne changera rien pour nous que tu sois ainsi… tu es notre amie ».[/b]

Banquet. Famille. Grand goûter. Grande famille. Aube Nouvelle ? Grand banquet ou famille ? Grande famille. Aube. Grande famille.

Lutte. Animal immobile. Longue minutes d’attente. Humain. Monstre. Chacun regardant l’autre. Regard triste. Regard...

Lugubre.

Bête qui s’allonge sur le sol. Qui lève les yeux au ciel.

Pleine lune. Temps qui s’écoule. Libération...

Bientôt.

[color=black][i]Toute la nuit j’ai parlé à la louve. Elle s’est allongée sur le sol. Elle m’a écouté, elle ne m’a rien fait. Je lui ai parlé de chacun de nous, pour que l’animal s’endorme, et l’humaine ressurgisse de ses profondeurs. L’amitié est une chose des plus incroyables quand elle est sincère et partagée. A l’Aube, l’amitié y est présente, mais au-delà de cela, il y a aussi une grande fraternité. Une vraie famille. Et je misais sur ces deux sentiments pour revoir Grena’

Je ne perds pas l’horizon du regard. A l’affut du moindre rayon de soleil, des premières lueurs du jour. Jamais je n’ai attendu, avec un tel désir, voir l’aurore arrivée. J’ai un peu froid… la fatigue surement. J’ai failli m’endormir à deux ou trois reprises… l’alcool sans doute. Grinwolf, Harad sont de terribles nains… de compétitions quand il s’agit de boires de la bière. Sniper est plus raisonnable. Mais une soirée avec eux, finit toujours avec un mal de tête le lendemain matin.

Je souffle sur mes mains, histoire de les réchauffer un peu. Ma chemise commence à être humide. C’est un bon signe, surement la rosée du matin. Je souris. Quelle nuit… je m’en souviendrais longtemps. Ma petite Grenadille, petite femme des cavernes, quelles épreuves tu as du traverser pour garder ce secret.

[b]« Grenadille, tu sais quoi ?! … J’ai une faim de… d’ogre. Je vais nous préparer à manger en arrivant à l’auberge, des œufs au plat, avec quelques saucisses, je suis persuadé que Dashan en a laissé quelques unes… a moins qu’il ne les ait cachées dans son armoire, quand dis-tu ? Qu’est-ce qui te plairait encore ? Du bacon, des patates douces ? »[/b]

J’ai gardé le sourire tout en parlant, car les premiers signes de l’aube arrivent. Le ciel noir s’éclaircit petit à petit, puis se colore d’un rouge intense. Je vois le corps de la louve. Toujours allongée. Les premiers rayons apparaissent, se déposant délicatement sur la peau poilue de la « bête ». On dirait de la magie, la transformation se fait instantanément. D’abord les pieds, et lentement, la lumière remonte sur tout son corps.

Grenadille est allongée, nue. Je descends de l’arbre, enlève ma chemise, encore un peu humide, que je dépose sur elle. Je la prends délicatement entre mes bras et la serre contre moi, lui caressant doucement ses cheveux.

[b]« Eh bien… sacrée soirée mam’zelle… on peut rentrer maintenant ? »[/b] - lui dis-je en souriant.[/i][/color]

Toute la nuit il est resté à veiller sur moi, continuant de parler, sans cesse. Réveillant l’humaine étant en moi. Faisant taire le monstre que j’étais alors, au cours des habituelles pleines lunes.

Et l’Aube arrive. L’Aube Nouvelle. Est-ce une coïncidence ?

Douleurs. Je redeviens humaine, progressivement. Et...Mes joues s’empourprent. Mes vêtements déchirés sont tombés depuis longtemps, je ne sais où. Je cache le plus possible mon corps en me recroquevillant sur moi-même, et Zack retire sa chemise pour me couvrir. Puis, il prononce d’autres paroles, après qu’il m’eu placé entre ses bras. Paroles...ordinaires.

[b]« Eh bien… sacrée soirée mam’zelle… on peut rentrer maintenant ? »[/b]

Je fonds en larmes, tandis que je hoche la tête. Que vont penser mes compagnons ? Ce n’est plus utile de cacher la vérité, à présent. Je devrais tout leur raconter. Par quoi devrais-je commencer ?

Torrents d’eau, mélange avec de la poussière, sur mes joues. Nœud à l’estomac. Zack doit en premier des explications.

[b]-Zack...Je...Je suis désolée...J’aurais pu te tuer...Comme...Comme je l’ai déjà fait.[/b]

Je ravale ma salive. Et reste muette un moment. Pour ne pas qu’il encaisse tout à la fois. Puis...

[b]-On a tenté de me tuer. J’ai fuis. J’étais jeune. Mais malgré tout... Je causais des dégâts. J’ai grandis ainsi. En me cachant...dans les cavernes. J’étais en colère. J’ai appris l’existence du portail. Je suis partie...[/b]

Ma voix se fait plus nette, elle ne tremble plus. Hargne qui m’emporte.

[b]-On ne m’avait jamais acceptée. Mais pouvais-je leur en vouloir... ? Je ne sais même plus comment ça m'est arrivé.[/b]

Silence.

[b]-En venant ici, j’ai pris des résolutions. Tu devines lesquelles...Je ne voulais plus être un monstre causant la destruction autour de moi. J’ai fais de mon mieux. Mais, jamais personne ne s’est approché du lac jusqu’alors. Je pensais que l’eau serait comme une barrière de sécurité...Je m’étais trompée.[/b]

Je serre les dents et ferme les paupières un instant.

[b]-Je n’ai rien voulu dire. Malgré que l’on soit une famille soudée...Mais, je leur dirais toute la vérité.[/b]

Les larmes reprennent le dessus, ma voix se casse. Je me tais, alors que l’on se rapproche de l’auberge, lieu d’habitation de mes compagnons. Murmure.

[b]-Advienne que pourra.[/b]

Le soleil se levait à peine illuminant de ses rayons les vastes contrées de Subirion. Le calme était de mise dans la forêt, aucun bruit si ce n'est le chant des oiseaux, aucune guerre à livrer et surtout pas cet abruti de hamster qui me traîne dans les pattes...bref, la journée s'annonçait sous de bons hospices.


Marchant en direction de la demeure d'une vieille connaissance pour lui prendre quelques bières et passer saluer des compagnons. Je me dirigeais en direction de la bâtisse de l aube nouvelle.

Depuis quelques temps, la santé mentale de Dashan me faisait peur...Il ne parlait que de Francis..non pas Francis le troubadour...mais Francis le cochon.

Le peu de fois que j ai croisé Dashan, il ne me parlait que de jambon, de saucisson ou encore de comment il pourrait cuisiner cette bestiole s'il le pouvait...Des envies de meurtres viendraient elles nourrir ses pensées. Il me fallait en avoir le coeur net.

Quelques minutes de marches plus tard à travers la forêt, je parvins enfin à destination. Me frottant les mains, le sourire aux levres, je pensais déjà à quels sévices j allais pouvoir bien faire subir à Dashan...Lui balancer un sceau d'eau glacée pour le réveiller...Lui boire toute ses bières...Lui dire que Francis s'est échappé de Gwo...

Plus mes idées étaient stupides et plus j en rigolais. Riant sous cape, je repris mon sérieux pour pousser la porte d'entrée et annoncer ma venue en gueulant fort pour me faire entendre.

[b]- HEY HOOOO SALUT LES PETITS LOUPS....C EST OLYMPIUS COMMENT ALLEZ VOUS LES AFFREUX JOJOS[/b]

A peine entré, je pensais que que Dashan aurait de nouveaux bondit en gueulant pour me faire la morale et de changer mon comportement...Bref je pensais qu il allait me les casser menu.

Tournant la tête je vis Grenadille en petite tenue avec zack torse nu qui avait prêté sa tunique à Grenadille. En les voyant, je vis qu'ils étaient arrivé depuis peu et qu'ils avaient du passer la nuit dehors...Mais pourquoi Grenadille...

Les regards de mes deux amis était quasiment vide, leur esprit ailleurs, en temps normal j aurais bien fait une blague salace et de très mauvais gout mais une autre pensée traversa mon esprit.

Me dirigeant vers Grenadille, je pris un regard sévère. Portant ma main gauche sur mon épaule droite, je saisi ma cape pour la détacher de mes épaulette d'un geste circulaire.

Je couvris alors le corps de Grenadille avec ma cape pour la recouvrir davantage. Frottant ses épaules pour la réchauffer. Je me mis à la regarder avant de regarder Zack.

Mon air était sévère, ma colère grande mais contenue. Soudain je décidais d'ouvrir la discussion.

[b]- Qui que ce soit...Si j apprends qui t as fait du mal, si il t a violée ou quoi que ce soit d autre...Tu peux le considérer comme étant mort et j y veillerait personnellement.[/b]

Après avoir poussé la porte, nous constatons tout les deux que personnes n’est encore levé. Parfait. Ca me laissera le temps de trouver un pagne de rechange. Je me demande bien où Dashan a mis le bac à linge...

Je m’apprête à descendre de mon perchoir, quand un courant d’air survient et Olympius rentre dans le hall. Il nous regarde, semble ébahi, puis en colère. Je me gratte la tempe, surement des choses cochonnes doivent défiler dans sa tête.

Il s’approche, détache sa cape pour mieux me couvrir, et commence à me frotter les épaules. Je m’apprête à lâcher un : « Je n’ai pas très froid tu sais, j’allais justement partir me chercher un pagne...Puis, ne t’imagines pas des choses... ». Mais il est plus rapide et parle en premier, juste avant que j’ouvre la bouche. Je deviens rougissante un instant, avant de redevenir livide. Puis...

[b]-Zack n’a rien fait de mal. C’est plutôt...l’inverse. Je...Je suis une louve-garou. Je suis un monstre. Et...Il m’a suivit, il a tout découvert. J’ai failli le tuer.[/b]

Silence. Le temps qu'il digère, lui aussi. Respiration sifflante. Je continue.

[b]-Je suppose que je vous dois à tous la vérité, maintenant. Vous déciderez de mon sort. J’ai déjà tué par le passé.[/b]

Je ne laisse pas de temps à la réponse. Je quitte les bras de Zack qui me porte toujours, et me dirige sans un mot de plus vers la cuisine. Je m’occupe du petit déjeuner que j’ai déjà préparé la veille. Ensuite, je sors de la pièce, et va dans la salle de bain pour me changer, après avoir récupérer un pagne. Tout est fait rapidement.

Enfin, je reviens vers le salon, un quart d’heure plus tard. Je raccroche la cape d'Olympius dans son dos. Apporte une chemise propre à Zack. Puis, je me place dans un coin de la pièce, contre un mur. Une expression voilée sur le visage.

[i]3 Fructidor de l’an de grace 217 du Saint Empire de Telkan

La concentration de refugié augmentent chaque jour et il devient de plus en plus dur de recevoir les immigré qui arrivent en masse en Subirion. Les infrastructures de Gwo peinent à supporter la population grandissante et malgré l’invitation de Berguelket à tenter de reprendre le contrôle des marais, je doute que cela soit suffisant, il nous faut regarder plus loin dans les terres interdite.[/i]

Je lève la tête en direction de la fenêtre et entrevoit le soleil qui commence à prendre de l’altitude.
Je regarde mon bureau et remarque ma consommation de chandelle consumé cette nuit. Encore une nuit où Morphée m’as fait défaut et où la nuit ne me porte point son précieux conseil.
Je tente de raturer la date du journal afin de mettre celui-ci à la date d’aujourd’hui.

Du bruit se fait entendre dans la salle commune, l’odeur du petit déjeuner commence doucement à flotter dans mon bureau et je n’entends plus les ronflements des nains.
Le regard vide en direction de l’astre solaire, perdu dans mes pensées j’entends un semblant d’agitation. Puissent ces jours rester aussi calme que les précédents.

La soirée était agréable devant la cheminée ... le crépitement des bûches en fond sur nos discussions , nous refaisions le monde en sirotant quelques bières ...
La douce fumée bleuâtre sortant de nos pipes embaumait la pièce et la conversation était revenue aux sources chaudes ... Harad nous avait quitté assez tôt pour une fois pour un rendez-vous à l'auberge une affaire à régler de la forêt qui lui coûterait son honneur de nain un peu plus tard ... mais ceci est une autre histoire ...
Après le copieux repas que nous avait préparé Grenadille les bières et autres alcools forts défilaient au rytmhe endiablé de nos arguments ...
Je remarquais les petits yeux de mon grand ami Zack qui avait comme d'accoutumée donné vie à de vulgaires morceaux de bois tendre à l'aide de son inséparable coutelas ... Bref tout se passait à merveille , le grand sablier-du temps offert à la guilde par des marchands orientaux finissait de déverser ses cristaux de sable dorées et nous indiquant qu'il serait bientôt mi-nuit ...
Harad n'était toujours pas revenu et je commençais à me faire du soucis , mais n'ayant d'autre choix en raison de l'expedition prévue pour le lendemain je montais me coucher . Zack quant à lui avait pris congé un peu plus tôt et je saluais les derniers couches-tard de la guidle dont Sniper qui tenait bien la bière pour un humain ...
Dame Grenadille pour sa part avait disparue dans la soirée et il était rare pour ainsi dire jamais qu'elle finisse les veillées en notre compagnie ... Il estvrai qu'elle trimait dur pour nouis préparer de succulents repas et devaitn toujours avoir un oeil sur le jeune Lawliet .
Chacun à la guilde respectant l'intimité des autres ne l'avait jamais questionné à ce sujet et nous mettions tous cela sur le compte de la fatigue ...
Pourtant ce soir là en gagnant ma chambre je fus fort surpris de la voir sortir en trombe de la sienne chancelante et visiblement assujetie à de vives douleurs ... la vitesse à laquelle elle parcourut le couloir me laissa pantois ... elle croisa le regard de Zack présent dans le couloir et passa devant moi sans mêmem m'entrevoir ...
Quelque chose qu'elle n'avait pas du bien digérer pensais-je et comme Zack lui emboita je ne me souciais en aucune manière de la suite des événements ...
J'entendis de ma chambre la porte d'entrée qui n'avait toujours pas été huilée grincer et se fermer doucement puis une fraction de seconde après claquer nerveusement ...
ce brave Zack s'occuperait de notre Grenadille , sûrement sortie prendre l'air et si besoin était il savait de toute façon à quelles portes frapper ...

Finissant de préparer mes affaires j'oublais l'incident et m'allongeait sur le lit en pensant au retour tardif d'Harad ... ce dernier d'ailleurs finissant par arriver dans un piteux état tard dans la nuit ayant connut disons quelque mésaventure ...

Après une courte nuit nous étions à la cuisine Harad et moi quand un ram-dam se fit entendre à l'entrée ... étonnat à cette heure ... les gens de maison ne prenaient leur service que plus tard ?
Harad attrapant au vol une miche de pain et un énorme bout dec lard se hâta de quitter la cuisine par la sorie de service , étant donné l'état de sa chevelure ... sa tignasse drue ornant sûrement à cette heure le repaire de quelque vil faquin ...
Pour ma part surpris par ce tapage si matinal je dégraffais le mousqueton qui maintenait ma hache le cas échéant ... puis tendait l'oreille .. Il me sembla reconnaite les voix de Grenadille et d'Olympius ... celui-ci avait l'air mécontent ...
Les mots que je pus percevoir ensuite me stupèfièrent ...

[b]O: - " - Qui que ce soit...Si j apprends qui t as fait du mal, si il t a violée ou quoi que ce soit d autre...Tu peux le considérer comme étant mort et j y veillerait personnellement. "

G: - " Zack n’a rien fait de mal. C’est plutôt...l’inverse. Je...Je suis une louve-garou. Je suis un monstre. Et...Il m’a suivit, il a tout découvert. J’ai failli le tuer. "

puis ...

G: - " Je suppose que je vous dois à tous la vérité, maintenant. Vous déciderez de mon sort. J’ai déjà tué par le passé. "[/b]


... la voix semlait vraiment être celle de Dame Gr..... et on avait parlé de Zack ... courait-il u ndanger ? cette fois-ci mon sang ne fit qu'un tour et je me précipitais tel un damné où provenaient les voix ... au moment où j'arrivais dans ce qui servait de hall d'entrée un ouragan pénètre dans la cuisine qui n'était autre que Dame Grenadille doté d'un drôle d'accoutrement ... une cape qui recouvre une chemise ... encore une fois elle ne me remarque pas ... il est vrai que nous ne sommes pas bien grand ...

Olympius est bien là je ne m'étais pas trompé et mon bon ami Zack également sain et sauf mais le torse nu ... je pousse un soupir de soulagement de le savoir en vie puis essaie de dénouer le noeud des curieuses phrases que j'ai entendues ...
En tout état de cause et en aucun cas ne me viennent à l'esprit d'idées saugrenues en remarquant Zack à moitié dévêtu ... je ne me souviens que trop de l'épisode de l'arrivée de la jeunne soubrette Reitsu ...
Saluant Olympius , j'interpelle alors Zack ...

[b]- " Bonjour l'ami ... tu as une mine déconfite ... la nuit a été dure ? Comment va Grenadille ? j'ai entendu ... tout à l'heure ... euh ... louve-garou ? ... elle s'est comment dite ... transformée ... la lune peut-être ...
la pauvre ... mais pourquoi ne nous a-t-elle jamais rien dit ? ...
On va l'aider hein ... on lui trouvera un endroit ... où elle pourra ... muter ... en toute tranquilité et en sécurtité ... ou trouver la source de son état pour le moins particulier ...
Peut-être a-t-elle été ensorcelé dès l'enfance ?
il ... il ... grinwolf était paniqué il ne faut surtout pas que cela ne s'ébruite que cela sorte du clan ... je connais des chasseurs qui serianet trop heureux de l'éliminer ... pauvre Grenadille ... dis Zack tu as eu peur ? "[/b]