2009-06-20 14:07:02
[b][size=4]I. Prélude. [/size][/b]
Godesalc regarda ses mains… Tout ce sang, toute cette haine, cette confusion, il ne fallait plus y penser, oublier…
Il avait fuit. Parce qu’il ne contrôlait plus rien, parce qu’il n’avait pas réussi à prendre le dessus… Il avait tout abandonné, traversé les steppes et les montagnes, subit le gel et les tempêtes de glace, interrogé la voûte céleste, appelé au secours, traqué par cette ombre qu’il ne voulait plus connaître… Et le temps ne semblait plus qu’un mot sans incidence, les yeux rivés sur la ligne d’horizon il avançait et la silhouette décharnée peu à peu s’effaçait de sa mémoire, le sol dégelait sous ses pieds, le goût de cendre dans sa bouche passait… Puis un jour, le soleil perça à nouveau à travers l’épaisse nappe nuageuse… Godescalc s’arrêta, il attendit, impassible, le vent passa sur son visage, il était doux… Il regarda ses mains… Tout ce sang, toute cette haine, cette confusion… il n’y pensait plus à présent…
Il se sentait mieux, il se sentait libre ! Tout semblait finalement être rentré dans l’ordre et peut-être allait-il pouvoir redevenir ce jeune aventurier qu’il avait été il y a si longtemps… avant ce jour fatidique où les géants avaient attaqués son village, qu’il ne découvre la magie et que son destin ne bascule…
Une fenêtre s’était ouverte sur un jour nouveau et il l’avait empruntée, un nouveau monde s’ouvrait à lui à présent et il était à nouveau lui-même… Mais pour combien de temps ?... Peut-être ne devrait-il pas s’interroger … Il y a des souvenirs qu’il vaut mieux oublier, il y a des mystères qu’il ne faudrait jamais tenter de percer, il y a des chose qu’il ne faudrait pas réveiller… à nouveau…
[i]Godescalc, Commandant et Exégète de la Coterie.[/i] Fou à lier, poète, dangereux, voleur, grand seigneur.
Godesalc regarda ses mains… Tout ce sang, toute cette haine, cette confusion, il ne fallait plus y penser, oublier…
Il avait fuit. Parce qu’il ne contrôlait plus rien, parce qu’il n’avait pas réussi à prendre le dessus… Il avait tout abandonné, traversé les steppes et les montagnes, subit le gel et les tempêtes de glace, interrogé la voûte céleste, appelé au secours, traqué par cette ombre qu’il ne voulait plus connaître… Et le temps ne semblait plus qu’un mot sans incidence, les yeux rivés sur la ligne d’horizon il avançait et la silhouette décharnée peu à peu s’effaçait de sa mémoire, le sol dégelait sous ses pieds, le goût de cendre dans sa bouche passait… Puis un jour, le soleil perça à nouveau à travers l’épaisse nappe nuageuse… Godescalc s’arrêta, il attendit, impassible, le vent passa sur son visage, il était doux… Il regarda ses mains… Tout ce sang, toute cette haine, cette confusion… il n’y pensait plus à présent…
Il se sentait mieux, il se sentait libre ! Tout semblait finalement être rentré dans l’ordre et peut-être allait-il pouvoir redevenir ce jeune aventurier qu’il avait été il y a si longtemps… avant ce jour fatidique où les géants avaient attaqués son village, qu’il ne découvre la magie et que son destin ne bascule…
Une fenêtre s’était ouverte sur un jour nouveau et il l’avait empruntée, un nouveau monde s’ouvrait à lui à présent et il était à nouveau lui-même… Mais pour combien de temps ?... Peut-être ne devrait-il pas s’interroger … Il y a des souvenirs qu’il vaut mieux oublier, il y a des mystères qu’il ne faudrait jamais tenter de percer, il y a des chose qu’il ne faudrait pas réveiller… à nouveau…
[i]Godescalc, Commandant et Exégète de la Coterie.[/i] Fou à lier, poète, dangereux, voleur, grand seigneur.