2010-12-05 16:02:06
Le sol est gelé sous mes pieds nus
J’arpente seule la salle des prières
Ô froids soient les os et les chairs
Comme un souffle nouveau sur ces êtres vaincus
Qui donc ose défier la mort ?
Qui donc ose fabuler la vie ?
Assassiner l’aurore
Braver les interdits
Au fond il y a ce livre je le sais,
J’ai peine à le lire, pourtant j’ai vu
Ce qu’il adviendrait de moi si jamais j’en usais
Ce qu’il adviendrait de moi si jamais je le laissais
Jamais peut-être je n’aurais dû
Mais à l’omniscience qui peut prétendre ?
Car dans cet ouvrage j’ai mis mon âme
Pour qu’à jamais la mort soit vaincue
Pour cet affront je fus chassée
Et l’Ordre loin de moi me maudit
Comme dans un rêve à présent j’écoule les heures
Et plus rien, non plus rien ne m’offre saveur
Lève les mains et acclame la tourmente
Toi qui rêve d’une immortalité ardente
Ô froids soient les esprits et les cœurs
Ô froides soient les mains de ceux qui jamais ne meurent.
J’arpente seule la salle des prières
Ô froids soient les os et les chairs
Comme un souffle nouveau sur ces êtres vaincus
Qui donc ose défier la mort ?
Qui donc ose fabuler la vie ?
Assassiner l’aurore
Braver les interdits
Au fond il y a ce livre je le sais,
J’ai peine à le lire, pourtant j’ai vu
Ce qu’il adviendrait de moi si jamais j’en usais
Ce qu’il adviendrait de moi si jamais je le laissais
Jamais peut-être je n’aurais dû
Mais à l’omniscience qui peut prétendre ?
Car dans cet ouvrage j’ai mis mon âme
Pour qu’à jamais la mort soit vaincue
Pour cet affront je fus chassée
Et l’Ordre loin de moi me maudit
Comme dans un rêve à présent j’écoule les heures
Et plus rien, non plus rien ne m’offre saveur
Lève les mains et acclame la tourmente
Toi qui rêve d’une immortalité ardente
Ô froids soient les esprits et les cœurs
Ô froides soient les mains de ceux qui jamais ne meurent.