2010-09-24 08:01:13
[b][i][color=darkred]Au détours du chemin, je croisais celle que j'avais tant redouté.
Figé d'effroi, je sentis mon corps se tétaniser,
La douleur emplissant tout mon être, incapable du moindre mouvement.
Prenant plus de place en mon coeur, elle s'approchait lentement.
Progressivement, j'abandonnais la lutte avant même de l'avoir entamé.
A quoi avais-je donc passé ces années, sinon à m'indurer ?
Qu'aurais je bien pu faire contre ce fléau s'insinuant au plus profond de mon âme ?
Aurais-je du faiblir et me laisse dévorer par les flammes ?
Petit à petit, mon regard se voile ; vision funeste d'un présent sans avenir.
Mes yeux se ferment et tressaillent, je n'ai plus rien à offrir.
D'images en parfums, de peines en joies, ma vie se défile,
Puis s'arrête devant l'obstacle. Au bout du chemin, le choix est futile.
Sous mes paupières closes, je la sentais s'approcher de moi.
Je devrais me résoudre et m'abandonner, seul, glacé d'effroi.
La fin si proche et pourtant si lointaine semblait s'échapper.
J'allais me perdre à jamais au coeur des brumes givrées.
La bouche sèche, le visage blême, sur ma joue coule une larme.
Le gout salé sur ma langue me fit tressaillir et serrer mon arme.
Comme une infime lueur au tréfonds du plus sombre des abysses,
Un sentiment ténu s'éveillait en moi, je déniais ces noires auspices.
Dans un frôlement, je brandis mon épée, exhortant mes forces dernières.
Je rassemblais en moi l'espérance comme une tour; pierre après pierre.
Je rouvrais les yeux m'apprêtant à frapper juste et droit,
Et lu l'effarement dans ceux vides de celles qui porte ce froid.
Pointant vers le ciel la lame scintillant d'un nouvel espoir,
La vie reprenait, je pouvais encore y croire.
J'abattis en songe le tranchant au milieu de la souffrance ;
Allais-je bientôt m'éveiller et terminer là mon errance ...?[/color][/i][/b]
Quelques lignes pour qui souffre et qui comprends.
Je cherche encore à lui accorder un titre. Si vous êtes inspiré, n'hésitez pas...
. . .[img]http://img829.imageshack.us/img829/401/bluedragonbypwp.jpg[/img]
Figé d'effroi, je sentis mon corps se tétaniser,
La douleur emplissant tout mon être, incapable du moindre mouvement.
Prenant plus de place en mon coeur, elle s'approchait lentement.
Progressivement, j'abandonnais la lutte avant même de l'avoir entamé.
A quoi avais-je donc passé ces années, sinon à m'indurer ?
Qu'aurais je bien pu faire contre ce fléau s'insinuant au plus profond de mon âme ?
Aurais-je du faiblir et me laisse dévorer par les flammes ?
Petit à petit, mon regard se voile ; vision funeste d'un présent sans avenir.
Mes yeux se ferment et tressaillent, je n'ai plus rien à offrir.
D'images en parfums, de peines en joies, ma vie se défile,
Puis s'arrête devant l'obstacle. Au bout du chemin, le choix est futile.
Sous mes paupières closes, je la sentais s'approcher de moi.
Je devrais me résoudre et m'abandonner, seul, glacé d'effroi.
La fin si proche et pourtant si lointaine semblait s'échapper.
J'allais me perdre à jamais au coeur des brumes givrées.
La bouche sèche, le visage blême, sur ma joue coule une larme.
Le gout salé sur ma langue me fit tressaillir et serrer mon arme.
Comme une infime lueur au tréfonds du plus sombre des abysses,
Un sentiment ténu s'éveillait en moi, je déniais ces noires auspices.
Dans un frôlement, je brandis mon épée, exhortant mes forces dernières.
Je rassemblais en moi l'espérance comme une tour; pierre après pierre.
Je rouvrais les yeux m'apprêtant à frapper juste et droit,
Et lu l'effarement dans ceux vides de celles qui porte ce froid.
Pointant vers le ciel la lame scintillant d'un nouvel espoir,
La vie reprenait, je pouvais encore y croire.
J'abattis en songe le tranchant au milieu de la souffrance ;
Allais-je bientôt m'éveiller et terminer là mon errance ...?[/color][/i][/b]
Quelques lignes pour qui souffre et qui comprends.
Je cherche encore à lui accorder un titre. Si vous êtes inspiré, n'hésitez pas...
. . .[img]http://img829.imageshack.us/img829/401/bluedragonbypwp.jpg[/img]