2010-08-29 17:55:54
Il fut un temps, mes compagnons et moi-même étions craints, le nom seul de ma fratrie en faisait trembler plus d'un. Mon masque inspirait la peur et le respect. Il suffisait que je brandisse mon arme et somme la populace de me couvrir d'or pour que dans la seconde qui suivait, les pièces m'arrivaient jusqu'aux genoux. Nos innombrables bâtisses étaient considérées comme des temples de sagesse abritant les plus honorables guerriers et puissants magiciens de ses terres. Tous les territoires recensés étaient sous notre contrôle, nous y prospérions, et les Dieux se soumettaient volontiers à toutes nos volontés. La Coterie était maîtresse du monde. Tout le monde la connaissait. Nos légendes berçaient les bambins et nos conquêtes étaient apprises par tous les enfants dignes de recevoir une éducation.
Alors que nous marchions dans Gwo, notre majestueuse cité, les passants s'écartaient et s'inclinaient respectueusement pour nous saluer et nous ouvrir la route. Nous n'avions besoin d'aucune garde, nous pouvions déambuler à notre gré et sans qu'aucun danger nous menace.
Il est un temps, mes compagnons et moi-même sommes craints, seulement, le nom de ma fratrie commence à sombrer dans l'oubli et beaucoup d'aventuriers arrivant d'Isélia ne savent même pas qu'elle existe. Lorsque je fais mes emplettes dans Gwo, les passants me regardent étrangement, comme si mon faciès masqué était preuve de folie, de honte. Dorénavant, je dois me battre pour obtenir la bourse d'un manant, je suis obligé de faire couler son sang et de piller son cadavre. Nos demeures sont entourées d'un brouillard épais et mystique pour empêcher toute intrusion malvenue. Nous tentons de reprendre Gwo en combattant l'Ombre et ses sbires. Nos richesses sont terrées et nous sommes devenus de vulgaires voleurs pour ceux qui ont toujours le nom de la Coterie à l'oreille.
Alors que nous marchons dans Gwo, petit village récalcitrant aux yeux de G, les habitants restent indifférents à notre présence, nous bousculent même sans excuse aucune. Nous devons rester vigilants à toutes tentatives d'attaques fomentées par un quelconque gredin du coin.
Il sera un temps, mes compagnons et moi-même devrons sortir discrètement, la Coterie ne dira plus rien à personne, nos masques seront sombres et serviront à nous dissimuler aux yeux d'un peuple sans aucune valeur ni aucune mémoire. Nous devrons piller les marchands, les assassiner s'il le faut, pour notre simple survie. Nous rapporterons nos butins dans nos antres, qui ne seront que de vieux souterrains délabrés dans lesquels nous passerons le plus clair de notre temps à ruminer les époques de splendeur. Nous serons chassés pour ce que l'Histoire racontera de nous, ou simplement par envies d'assassins sans vergognes. Nous lutterons pour vivre, et l'Ombre aura eu raison de Subirion. Ainsi le chaos règnera à la place de la Coterie, le monde sera asservi et ni les pleurs ni les corps sans vie des courageux n'y pourront rien.
Alors que nous marcherons dans Gwo, nous essaierons d'éviter la lumière de la Lune, nous nous faufileront dans l'ombre, en espérant ne pas la croiser ni trépasser lamentablement. Nous ne serons qu'une poignée sans futur.
Alors que cela a été, que cela est, je peux vous assurer que cela ne sera pas. Dorénavant, chacun devra savoir que la Coterie est là , que la Coterie règne et impose son bon vouloir dans son intérêt.
Celui ou celle qui ne connaitra pas la Coterie sera puni de mort.
Celui ou celle qui lèvera la main sur un membre de la Coterie devra payer la modique somme de 100 000 gyps ou sera puni de mort.
Que le monde sache, gloire à la Coterie.
[http://la-coterie.xooit.fr/f5-Ambassade.htm]
Alors que nous marchions dans Gwo, notre majestueuse cité, les passants s'écartaient et s'inclinaient respectueusement pour nous saluer et nous ouvrir la route. Nous n'avions besoin d'aucune garde, nous pouvions déambuler à notre gré et sans qu'aucun danger nous menace.
Il est un temps, mes compagnons et moi-même sommes craints, seulement, le nom de ma fratrie commence à sombrer dans l'oubli et beaucoup d'aventuriers arrivant d'Isélia ne savent même pas qu'elle existe. Lorsque je fais mes emplettes dans Gwo, les passants me regardent étrangement, comme si mon faciès masqué était preuve de folie, de honte. Dorénavant, je dois me battre pour obtenir la bourse d'un manant, je suis obligé de faire couler son sang et de piller son cadavre. Nos demeures sont entourées d'un brouillard épais et mystique pour empêcher toute intrusion malvenue. Nous tentons de reprendre Gwo en combattant l'Ombre et ses sbires. Nos richesses sont terrées et nous sommes devenus de vulgaires voleurs pour ceux qui ont toujours le nom de la Coterie à l'oreille.
Alors que nous marchons dans Gwo, petit village récalcitrant aux yeux de G, les habitants restent indifférents à notre présence, nous bousculent même sans excuse aucune. Nous devons rester vigilants à toutes tentatives d'attaques fomentées par un quelconque gredin du coin.
Il sera un temps, mes compagnons et moi-même devrons sortir discrètement, la Coterie ne dira plus rien à personne, nos masques seront sombres et serviront à nous dissimuler aux yeux d'un peuple sans aucune valeur ni aucune mémoire. Nous devrons piller les marchands, les assassiner s'il le faut, pour notre simple survie. Nous rapporterons nos butins dans nos antres, qui ne seront que de vieux souterrains délabrés dans lesquels nous passerons le plus clair de notre temps à ruminer les époques de splendeur. Nous serons chassés pour ce que l'Histoire racontera de nous, ou simplement par envies d'assassins sans vergognes. Nous lutterons pour vivre, et l'Ombre aura eu raison de Subirion. Ainsi le chaos règnera à la place de la Coterie, le monde sera asservi et ni les pleurs ni les corps sans vie des courageux n'y pourront rien.
Alors que nous marcherons dans Gwo, nous essaierons d'éviter la lumière de la Lune, nous nous faufileront dans l'ombre, en espérant ne pas la croiser ni trépasser lamentablement. Nous ne serons qu'une poignée sans futur.
Alors que cela a été, que cela est, je peux vous assurer que cela ne sera pas. Dorénavant, chacun devra savoir que la Coterie est là , que la Coterie règne et impose son bon vouloir dans son intérêt.
Celui ou celle qui ne connaitra pas la Coterie sera puni de mort.
Celui ou celle qui lèvera la main sur un membre de la Coterie devra payer la modique somme de 100 000 gyps ou sera puni de mort.
Que le monde sache, gloire à la Coterie.
[http://la-coterie.xooit.fr/f5-Ambassade.htm]