2010-04-20 23:05:19
[color=chocolate][b] La Nuit Maitresse des mirages se perd dans l’aube qui s’éveille. Une douce obscurité qui s’en va pour laisser place à l’aigreur des premiers rayons du soleil. Les Etoiles se voilent dans un dernier soupir larmoyant. Elles crient leurs mélancolies face à l’astre de lumière. 
Que cette journée soie brève et sans fausses illusions.
J’aime à errer dans l’obscurité jouant des apparences. Que celle-ci s’en devienne autre. Que celui-ci se mue en autre chose. Mais lorsque l’Aube apparaît rien n’est plus pareil. Toute la grâce de la lune s’en devient faible souvenir jusqu'à ce que le crépuscule reprenne ses droits.
Je n’ai point pour habitude de marcher à la lumière. Mais aujourd’hui mes pas ne seront guère chimère dans cette lueur. Une envie de découvrir les montagnes et ce qu’il en ressort un autre peuple qui me rappelle d’étranges souvenirs. J’ai envie de découvrir et que mes empreintes s’effacent dans la roche.
La route est longue, aussi je m’arme de quelques victuailles et diverses potions pour me rendre là ou le ciel est trop bleu. C’est un sourire narquois qui prend possession de mes lèvres. Aujourd’hui, sans nul doute que la mort sera au rendez-vous. Qu’elle vienne à moi et que de son art elle m’apporte.
Parait-il maintes vils créatures sont héritières des cimes. De mystérieux démons sommeillent entres les gorges. Ce sont ces affluences de choses qui me poussent à rejoindre les hautes collines.
La chaleur ne se fait guère étouffante en ce début de journée, il y a là , même une exquise fraicheur qui se mêle au souffle du vent. Les Contrées sont vides, choses étonnantes si l’ont considère que d’ordinaire chasseurs et chasseresses profitent d’un filet de lumière pour tracer leur proie sur quelques distances. J’ai beau scruter l’horizon, m’attarder sur la verdure qui orne le versant est, rechercher un mouvement sur les escarpements ouest. Rien n’y fait. C’est une envahissante quiétude qui emplit le lieu et qui se joue de moi.
Encore quelques pas et un étrange bruissement se fait entendre par delà les fourrés. Je ne peux voir ce qui s’y cache. Je peux juste imaginer. Je m’attends à diverses possibilités.
Un Corps à la forme ovoïde se laisse à présent deviner entre les buissons. Une tête s’en suis, qu’elle est laide la créature. Encore des feuilles qui s’agitent et laisse penser qu’à nouveau une de ces bestioles se cache maladroitement. Enfin elles se découvrent. Laid est bien trop faible pour décrire ces choses.
Un mouvement de recul pourrait me faire tressaillir, alors je reste en place observant les moindres impulsions de ces abominations.
Il est de rigueur que j’emploie ce sortilège, cela me permettra de distraire les hostiles habitants du mont à fin que je puisse me faufiler jusqu’au prochain croisement. Ainsi de suite et ce, pendant une poignée de minutes.
Ce n’est guère sans mal, que je parviens à les occire, du moins, quelques unes d’elles. Le champ est libre et je ne m’attarde guère sur une des choses qui se meurt. Plus tard peut-être lorsque j’aurai besoin d’abats pour parfaire quelques philtres encore dans l’attente d’êtres compléter.
Un palier, et un nouvel accès, je découvre plusieurs Maître nain faisant la garde. Quelques banalités échangées pour m’en apprendre davantage sur leur peuple.
Un des leurs me montre du doigt le chemin à prendre pour parvenir au Temple. D’un mouvement de la tête j’acquiesce puis le remercie de s’être montré aimable. En effet il aurait très bien pu m’afficher ce qui fait d’eux ce qu’ils sont, des êtres quelques fois bougons.
Ce qu’il y a d’incroyable en ces Terres, c’est le fait qu’un simple frôlement de main contre un Temple l’active. D’ancestrales magies englobent l’ensemble de ces Provinces. Il est très intéressant de découvrir les fonds des âges de par un écrit, un touché ou encore une pensées lointaines qui s’affiche d’on ne sait ou. Je traverse l’arche sans tarder, la crypte. Ceci aussi est riche en songes, en vécu. Tous ces individus morts d’une manière ou d’une autre parlent aux travers de leurs complaintes. Je peux en apprendre également.
Je m’attarde, caressant du bout des doigts la marbre de glace, comme si j’attendais que celui-ci me parle d’il y a si longtemps. Une contemplation qui me fait perdre la notion du temps. Une fois rassasiée de ce qui m’entoure, je ressors, prenant à nouveau le chemin des Monts. Je traverse l’arche.
Quelque chose attire mon attention, dans l’air une senteur qui n’y était point avant. Un vent légèrement plus brutal qu’auparavant. Quelques gouttes de pluies tourbillonnant farouchement devant mes yeux.
Ça vient …
Il est là essayant de se dissimuler entres les maigres arbustes. Croit-il que je ne l’ai guère vu ? Je chemine alors, droit devant sans même suivre du regard ce qu’il fait. Un don ? Une mort pour un dénouement bien simplifié et inconsidéré. Qu’il m’offre donc le trépas pour avoir franchi cette voie.
Il n’y a cas ouvrir les bras.
Prends garde ou te mène tes pas étranger, il y en à qui ont l’arme facile. [/b][/color]
Que cette journée soie brève et sans fausses illusions.
J’aime à errer dans l’obscurité jouant des apparences. Que celle-ci s’en devienne autre. Que celui-ci se mue en autre chose. Mais lorsque l’Aube apparaît rien n’est plus pareil. Toute la grâce de la lune s’en devient faible souvenir jusqu'à ce que le crépuscule reprenne ses droits.
Je n’ai point pour habitude de marcher à la lumière. Mais aujourd’hui mes pas ne seront guère chimère dans cette lueur. Une envie de découvrir les montagnes et ce qu’il en ressort un autre peuple qui me rappelle d’étranges souvenirs. J’ai envie de découvrir et que mes empreintes s’effacent dans la roche.
La route est longue, aussi je m’arme de quelques victuailles et diverses potions pour me rendre là ou le ciel est trop bleu. C’est un sourire narquois qui prend possession de mes lèvres. Aujourd’hui, sans nul doute que la mort sera au rendez-vous. Qu’elle vienne à moi et que de son art elle m’apporte.
Parait-il maintes vils créatures sont héritières des cimes. De mystérieux démons sommeillent entres les gorges. Ce sont ces affluences de choses qui me poussent à rejoindre les hautes collines.
La chaleur ne se fait guère étouffante en ce début de journée, il y a là , même une exquise fraicheur qui se mêle au souffle du vent. Les Contrées sont vides, choses étonnantes si l’ont considère que d’ordinaire chasseurs et chasseresses profitent d’un filet de lumière pour tracer leur proie sur quelques distances. J’ai beau scruter l’horizon, m’attarder sur la verdure qui orne le versant est, rechercher un mouvement sur les escarpements ouest. Rien n’y fait. C’est une envahissante quiétude qui emplit le lieu et qui se joue de moi.
Encore quelques pas et un étrange bruissement se fait entendre par delà les fourrés. Je ne peux voir ce qui s’y cache. Je peux juste imaginer. Je m’attends à diverses possibilités.
Un Corps à la forme ovoïde se laisse à présent deviner entre les buissons. Une tête s’en suis, qu’elle est laide la créature. Encore des feuilles qui s’agitent et laisse penser qu’à nouveau une de ces bestioles se cache maladroitement. Enfin elles se découvrent. Laid est bien trop faible pour décrire ces choses.
Un mouvement de recul pourrait me faire tressaillir, alors je reste en place observant les moindres impulsions de ces abominations.
Il est de rigueur que j’emploie ce sortilège, cela me permettra de distraire les hostiles habitants du mont à fin que je puisse me faufiler jusqu’au prochain croisement. Ainsi de suite et ce, pendant une poignée de minutes.
Ce n’est guère sans mal, que je parviens à les occire, du moins, quelques unes d’elles. Le champ est libre et je ne m’attarde guère sur une des choses qui se meurt. Plus tard peut-être lorsque j’aurai besoin d’abats pour parfaire quelques philtres encore dans l’attente d’êtres compléter.
Un palier, et un nouvel accès, je découvre plusieurs Maître nain faisant la garde. Quelques banalités échangées pour m’en apprendre davantage sur leur peuple.
Un des leurs me montre du doigt le chemin à prendre pour parvenir au Temple. D’un mouvement de la tête j’acquiesce puis le remercie de s’être montré aimable. En effet il aurait très bien pu m’afficher ce qui fait d’eux ce qu’ils sont, des êtres quelques fois bougons.
Ce qu’il y a d’incroyable en ces Terres, c’est le fait qu’un simple frôlement de main contre un Temple l’active. D’ancestrales magies englobent l’ensemble de ces Provinces. Il est très intéressant de découvrir les fonds des âges de par un écrit, un touché ou encore une pensées lointaines qui s’affiche d’on ne sait ou. Je traverse l’arche sans tarder, la crypte. Ceci aussi est riche en songes, en vécu. Tous ces individus morts d’une manière ou d’une autre parlent aux travers de leurs complaintes. Je peux en apprendre également.
Je m’attarde, caressant du bout des doigts la marbre de glace, comme si j’attendais que celui-ci me parle d’il y a si longtemps. Une contemplation qui me fait perdre la notion du temps. Une fois rassasiée de ce qui m’entoure, je ressors, prenant à nouveau le chemin des Monts. Je traverse l’arche.
Quelque chose attire mon attention, dans l’air une senteur qui n’y était point avant. Un vent légèrement plus brutal qu’auparavant. Quelques gouttes de pluies tourbillonnant farouchement devant mes yeux.
Ça vient …
Il est là essayant de se dissimuler entres les maigres arbustes. Croit-il que je ne l’ai guère vu ? Je chemine alors, droit devant sans même suivre du regard ce qu’il fait. Un don ? Une mort pour un dénouement bien simplifié et inconsidéré. Qu’il m’offre donc le trépas pour avoir franchi cette voie.
Il n’y a cas ouvrir les bras.
Prends garde ou te mène tes pas étranger, il y en à qui ont l’arme facile. [/b][/color]
